A l'occasion de la présentation des vœux présidentiels à la presse, le chef d'Etat comorien Azali Assoumani est revenu sur l'af...
A l'occasion de la présentation des vœux présidentiels à la presse, le chef d'Etat comorien Azali Assoumani est revenu sur l'affaire Semlex : la société belge qui fabrique les pièces d'identité biométriques de nombreux pays d'Afrique dont les Comores, est dans la tourmente, accusée d'avoir vendu des passeports à des proches du milieu terroriste. Le président Azali Assoumani n'exclut pas une action en justice alors même que l'ambassade des Comores à Bruxelles se trouve dans des locaux appartenant à Semlex.
« Non, cette affaire Semlex, quand même, c'est un coup très dur pour nous, a-t-il affirmé, on va en tirer les conséquences. C'est une société avec laquelle on a signé des accords donc il va falloir les étudier. »
Et d’ajouter que « des instructions ont été données aux ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Justice pour voir ce qu'on peut faire. Qu'une ambassade soit hébergée par un corps étranger, j'avoue que ce n'était pas ça du tout et surtout avec ce qu'il se passe maintenant. »
« En tout cas on va tirer toutes les leçons. La première des leçons c'est que notre diplomatie, il faut lui donner la crédibilité qu'il faut. Il faut qu'elle soit autonome et indépendante. Mais comme il y a des passeports qui ont été faits et qui vont bientôt être renouvelés, on a donné des instructions au ministère de l'Intérieur de voir pour chaque renouvellement la fiche de chaque personne. Si on n'a rien à reprocher, on peut renouveler. » RFI