Passé par l’Olympique de Marseille, Kassim Abdallah évolue, depuis le mois d’août, en première division saoudienne à Al-Raed, club de la vi...
Passé par l’Olympique de Marseille, Kassim Abdallah évolue, depuis le mois d’août, en première division saoudienne à Al-Raed, club de la ville de Buraydah. Le footballeur français, également international comorien, explique à Kawa News ce choix de carrière et revient sur son intégration dans un pays qu’il découvre ainsi que son football.
Qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre l’Arabie saoudite et le club d’Al-Raed ?
J’avais envie de découvrir autre chose, de voir comment ça se passe à l’étranger. J’étais motivé, aussi, par le fait que ce soit un pays musulman. C’était plus facile pour moi, en tant que musulman, de pratiquer ma religion en Arabie saoudite. Ça aurait pu se faire ici comme dans un autre pays musulman. C’est un peu tout ça qui m’a donné envie de partir de France. Il y a aussi l’aspect financier, pour ne pas vous mentir.
Comment tu juges le niveau du championnat saoudien par rapport à la Ligue 1 et la Ligue 2 françaises ?
Je trouve que c’est un très bon niveau. Par rapport à la Ligue 1 et la Ligue 2, je le situerais entre les deux. Il y a de très bons joueurs. Je pense qu’il fait partie des championnats les plus relevés du Golfe. Après, il y a moins d’équipes. Il n’y en a que quatorze. Du coup, il y a moins de matches à jouer mais ça reste tout de même passionnant.
Comment tu juges l’affluence aux stades et la popularité du foot en Arabie saoudite plus globalement ?
Les stades ne sont pas énormément remplis. Il n’y a que quatre ou cinq équipes qui arrivent à remplir les gradins. Il y a des villes de football et d’autres non. Mais même si les stades ne sont pas remplis, il y a tout de même de la passion. On ressent beaucoup d’engouement autour des équipes et des clubs. Les fans viennent souvent voir les entraînements.
C’était pour moi une source de motivation de venir dans un pays musulman donc ça va, je m’intègre bien dans le pays. Au sein du groupe et de mon équipe, je me sens bien aussi. L’intégration s’est faite facilement grâce la présence d’Ismaël Bangoura qui est Français et qui a également joué en France.
Est-ce que tu apprends l’arabe et dans quelle langue tu communiques ?
Je vais essayer de prendre des cours parce que l’apprendre dans la rue, c’est difficile. L’avantage, c’est que je sais déjà le lire. Maintenant, il faut que je le comprenne. On parle essentiellement en anglais ici. J’avais un niveau très faible en anglais (rires). Mais aujourd’hui, ça va mieux. J’arrive à communiquer et me faire comprendre et j’apprends vite. Et puis l’anglais, c’est plus facile à apprendre.
Pour l’instant, je n’en ai pas croisé. Je sais qu’il y en a. Des amis m’ont parlé de certains joueurs qui évoluent dans d’autres clubs du championnat saoudien. Nous avons des amis en communs mais je ne les ai pas encore croisés. Il me semble aussi que j’étais blessé lorsque mon équipe devait affronter les clubs en questions. Je ne les ai donc pas encore affrontés.
Que fais-tu de tes journées en dehors des matches et entraînements ?
Comme je vis dans un compound (un quartier résidentiel, ndlr), il y a des courts de tennis, des salles de musculation, des piscines, des jacuzzis… J’essaie de profiter de tout ça. Je joue au tennis de temps en temps, sinon je fais de la musculation en dehors des heures d’entrainement pour me renforcer un peu. A part ça, je me repose, je regarde la télévision. J’essaie de m’occuper comme je peux.
Non pas vraiment. Ici, on suit surtout l’Olympique de Marseille, le Paris-Saint-Germain, les grands clubs… Mais le championnat français, on n’en parle quasiment pas. Les Saoudiens suivent beaucoup le football mondial, mais moins le français. ©kawa-news