A sa sortie de l'audition, l'ancien président Sambi a organisé un point de presse devant ses soutiens pour livrer le contenu de ses...
A sa sortie de l'audition, l'ancien président Sambi a organisé un point de presse devant ses soutiens pour livrer le contenu de ses conversations avec la Commission d’Enquête Parlementaire sur la citoyenneté économique.
L'ancien raïs dit que si des des erreurs et même des fautes il y en a eu qu'il s'agisse de la promulgation de la loi citée, de la violation de la procédure dans la délivrance des passeports, du choix des noms figurant sur la liste des prétendants à la nationalité comorienne ou de la manne qui en est issue, il impute cela aux superstructures de l'Etat, aux Garde des Sceaux et aux ministres des finances successifs.
La promulgation de la loi que l'on dit rejetée est une affaire de la Cour Constitutionnelle qui l'a validée. Si des manquements ont été relevés dans l'attribution de la citoyenneté, le mieux est de s'adresser à ceux qui étaient chargées de réunir les conditions permettant d’accéder à la citoyenneté en citant nommément l'ancien directeur de la sûreté nationale mais aussi le prince qui pilotait le projet aux EAU.
Il reconnait au passage que Bashar Kiwan son bras droit de l'époque détient toujours la bagatelle de 16 millions USD ( 8 mds kmf), une somme qu'il n'a jamais voulu rendre. Il pense être sorti clean de l'audition c'est à dire ni responsable ni coupable présumé. En pleine révolution culturelle Mao disait: "Tirer la leçon des erreurs passées pour en éviter le retour et guérir la maladie pour sauver l'homme". ©D.D
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