Foire de Caen. À Mayotte, le « bata-bata », c’est la base
Carte postale du bout du monde. Chaque jour, un aperçu des territoires d’outre-mer, thème de l’expo-événement.
Le marché de Mamoudzou, la principale ville de Mayotte aux Comores. Où l’on trouve tous les ingrédients pour préparer le « bata-bata », plat traditionnel. | Stéphan SZEREMETA |
Située dans l’archipel des Comores, Mayotte possède le plus grand lagon fermé de l’océan Indien, qui est ceinturé par une double barrière de corail, un phénomène rarissime dans le monde. On y a déjà recensé près de 300 variétés de coraux, 2 300 espèces marines dont 760 espèces de poissons, deux espèces de tortues marines et 22 espèces de mammifères marins.
Le poisson se retrouve logiquement roi des assiettes. Mais la base de tous les plats, c’est le « bata-bata » : des bananes vertes, du manioc ou du fruit à pain, frits dans l’huile ou parfois bouillis dans l’eau. Les bananes vertes sont utilisées ici comme des légumes. Elles sont souvent accompagnées de piment, le pili-pili. ©Ouest France