Pathétique droit de réponse des amis de Larifou!
Sans doute pris de court par le temps, les amis de Larifou se sont fendus d’un droit de réponse d’une facture extrêmement minable au sujet de l’article intitulé : « Du célèbre avocat franco-comorien à cireur de bottes à Moroni » paru dans Habarizacomores du 10 juin 2017.
Des menaces à peine voilées qui me laissent de marbre ! La confirmation de la gesticulation permanente de Larifou digne de Matamore qui est partout et nulle part et qui fait tout et rien en même temps. Mais rien à redire sur l’aspect fantomatique du parti Ridja qui n’a plus d’existence légale ! Rien à redire sur l’absence de victoire électorale à part les cris systématiques à la fraude ! Rien à redire sur le défaut d’élu ! d’ancrage insulaire et nationale du parti de Larifou! Que des futilités !
Les mystérieux amis en mal d’inspiration de Larifou n’auront donc pas droit à la moindre attention de ma part. Je ne peux que leur conseiller de revisiter les commentaires suscités par mon article et le droit de réponse qui lui a été consacré. On y pointe du doigt l’inconstance, l’absence de convictions, la médiocrité politique de l’homme et la réputation de cireur de bottes est définitivement installée dans l’opinion politique.
La situation professionnelle de Larifou s’améliorant, est une bonne chose et nous ne pouvons que nous en féliciter. La posture de cireur de bottes qui lui fait dire tout et n’importe quoi, une chose et son contraire est en effet déshonorant et nous attriste au plus haut point. Nous ne désespérons pas de retrouver notre ami Larifou dans son lustre d’antan d’étoile montante. Pas d’animosité particulière envers une ancienne connaissance de la fac, mais juste de la colère de le voir jouer à l’imposteur, à vouloir faire autorité dans un domaine qu’il ne maîtrise pas au point de vouloir nous imposer la dictature du mot "émergence".
Il peut être autant que cela l’arrange le chantre de l’émergence. Mais que Larifou laisse aux autres la possibilité de douter, de s’interroger et de ne pas en être d’accord. Aller chanter l’émergence sans en dessiner les contours ni les moyens à ORTC à longueur des journées sans contradicteurs, après la prière de vendredi dans les villages est une chose révoltante. Vouloir changer la constitution au nom d’une émergence qui est pour l’heure l’affaire d’initiés est une mauvaise démarche.
Ce cirage de bottes est dégoutant ! Il nous faut un vrai débat sur le sujet et sur la manière de sortir réellement les Comores du trou noir, loin des discours monocordes à la gloire de l’Imam à ORTC, de la mystification et des cours magistraux dans les mosquées.
Ce débat sur l’émergence et de ce doivent être réellement les solutions à travailler pour notre pays, nous allons l’imposer à Larifou ! Nous demandons donc à ses mystérieux amis de laisser le chef dévoiler sa science en la matière. Car de la science en la matière, il n’est pas sûr qu’il en ait… La preuve, même sa petite affaire personnelle, il n’a pas su la gérer. Comment peut-il s’imaginer en capacité de gérer une affaire aussi lourde que l’émergence d’un pays.
Il ne suffit pas dire pour que cela soit… Larifou !
AHMED Bourhane