Le gouvernorat de Ngazidja a décidé de prélever, en toute illégalité, une partie du salaire de certains fonctionnaires de l’île pour consti...
Le gouvernorat de Ngazidja a décidé de prélever, en toute illégalité, une partie du salaire de certains fonctionnaires de l’île pour constituer le capital d’une soi-disant société financière d’investissements solidaires. 8 millions de francs ont été collectés sur le salaire du mois de janvier et 12 millions sur le mois de février. Des sommes naturellement très modestes pour une banque, euh… ou société financière dont le capital doit atteindre 5 milliards de francs comoriens si l’on croit aux dires du gouverneur Hassani Hamadi.
Photo d'archives |
Une source très proche du palais de Mrodjou indique que le prélèvement pourrait être bientôt généralisé à tous les fonctionnaires, car l’objectif c’est de réunir 50 millions par mois sur une période d’au moins 3 ans. C’est à partir de là qu’un espoir pourrait être née pour l’ouverture cette « banque » toujours sans statut bien défini.
Seulement voilà, le dossier est géré dans l’opacité la plus totale et on ignore encore dans quel compte cet argent prélevé illégalement est domicilié, comme d’ailleurs celui des agents suspendus de l’île depuis 8 mois et des autres dont le salaire a été amputé sans la moindre explication depuis le mois de décembre.
Le conseil de l’île pourrait mettre en place une commission d’enquête dès l’ouverture de la session du mois d’avril pour savoir où ces sommes atterrissent. Une motion de censure en l’air pourrait viser, cette fois, seul le commissaire aux Finances de l’île.