Le prêche à la mosquée reste le même qu'il y'a 30 ans, est ce normal?
Le monde a évolué, continue d’évoluer à une vitesse vertigineuse que certains s’y perdent, continueront de s’y perdre faute d’être passifs vis avis du cours. L’idée d’écrire ce texte m’est venu après avoir constaté que dans nombreux villes et villages du pays on continue de relayer les mêmes méthodes, utiliser la même langue (arabe) tout au long de leurs prêches lors de la prière de vendredi. Je ne suis pas contre et je n’indexe pas cette langue pour en privilégier d’autres.
Photo d'illustration |
Je m’étonne simplement, à titre illustratif que nos foundi continuent de prêcher en arabe, de retranscrire le « BUN NABATA » sur un papier pour venir dire la même chose qu’il y a 50 ans de cela tout en sachant que nombreux sont ceux qui entendent sans écouter puisqu’après tout, ils n’en comprennent rien du tout.
Prenons l’exemple d’une question qui me semble banale mais qui me fait mal à la tête : puisque le monde évolue, il a évolué et évoluera toujours, que grâce à des applications sur le smartphone se téléchargent sur, et que parmi ces applications, celles véhiculant le coran, les hadiths du Nabi (SAS), quelle réflexion et réponse religieuses donner à celui ou celle qui ramène aux toilettes son dictaphone, son Ipod, Ipad, son smartphone ?
Comment comprendre qu’on continue de tenir des discours anciens, des récits très anciens religieux au lieu de les épouser à l’actualité et aux évolutions sociales ambiantes ? A qui la faute si ces pratiques archaïques s’éternisent ? ©Abdoulatuf Bacar