Nous créons tous les jours notre propre insécurité face à une jeunesse en désœuvrement. Ceux qui se préoccupent de la vie quotidienne ...
Nous créons tous les jours notre propre insécurité face à une jeunesse en désœuvrement.
Ceux qui se préoccupent de la vie quotidienne des Comoriens s'alarment du désœuvrement de la jeunesse Comorienne. Il est très difficile de décrire les symptômes nés de la perdition de la jeunesse Comorienne, tant les raisons sont diverses.
Journée culturelle à Fomboni (Mohéli) |
Les origines, l'éducation, base de tout progrès humain est très désorganisée à un point désespérément inquiétant.
L'anarchie caractérisée dans les écoles poulaillers, ne préoccupe personne, alors que c'est à partir de l'école élémentaire que se prépare les générations censées perpétuer notre mémoire, quand on ne sera plus là, mieux préparées, elles s'auront achever nos œuvres, ou en édifier d'autres pour notre mémoire. On rapporte ici et là que les écoles sont devenues des poulaillers, sans toilettes c'est dire, l'absence d'hygiène, le privé serait majoritaire que le public, rien de semblable au monde.
Ceux qui ont raté le BAC errent dans les rues; parfois bière à la main pour noyer leurs chagrins. À ma connaissance rares sont les fois où l'État s'intéresse et pourtant, il faudrait bien avoir un œil. Les universitaires pullulent les rues en quête d'un pain, obtenu avec dédain, que fait -on de tout ça, submergé ou émergé ? Nous ne rentrerons jamais à l'ère de l'émergence Saoudienne que si cette équation est prise sérieux. ©Daoud Halifa