Jusqu’à samedi dernier, on n’imaginait pas qu’entre le président Azali Assoumani et son vice-président de Ngazidja il y'avait la moin...
Jusqu’à samedi dernier, on n’imaginait pas qu’entre le président Azali Assoumani et son vice-président de Ngazidja il y'avait la moindre faille. Eh bien, l’épisode du voyage annulé du vice-président au Cambodge et de l’intérim du président ont levé le voile sur la détérioration de relations entre les deux hommes.
Photo d'archives |
Rappelons les faits. Le vice-président en charge de l’Economie a achevé, samedi, sa tournée dans les différentes centrales électriques du pays. Il devait partir aussitôt au Cambodge avec une délégation ministérielle. Seulement quelques minutes après son départ prévu, le président de la République devait s’envoler pour un périple de 22 jours et qui débutait à l’île Maurice.
Jusqu’à l’aéroport, chacun de deux faisait semblant d’ignorait le voyage de l’autre. En tout cas, le président Azali Assoumani a usé de son statut de patron du gouvernement comorien pour stopper immédiatement le voyage de son vice-président qui avait déjà accompli toutes les formalités d’embarquement. Il lui a ensuite confié son intérim.
Cette situation démontre à quel point le gouvernement de l’Union marche sur plusieurs pieds et révèle des dysfonctionnements graves, notamment au niveau du secrétariat général du gouvernement.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Logiquement, le conseil des ministres devait être au courant des deux voyages, et le secrétariat général est tenu de coordonner tout cela et autoriser l’octroi des perdiems. Qui a voulu tromper l’autre dans cette histoire digne d’une République bananière ?
Comment a-t-on pu en arriver là ? Logiquement, le conseil des ministres devait être au courant des deux voyages, et le secrétariat général est tenu de coordonner tout cela et autoriser l’octroi des perdiems. Qui a voulu tromper l’autre dans cette histoire digne d’une République bananière ?
Ortega Abdou Hassani