Wa toukoufou Kwezi, La Nouvelle Organisation Patronale des Comores que j’ai l’honneur de présider, l’ensemble du secteur privé dans sa div...
Wa toukoufou Kwezi,
La Nouvelle Organisation Patronale des Comores que j’ai l’honneur de présider, l’ensemble du secteur privé dans sa diversité et moi-même sommes honorés de vous accueillir ce soir, Monsieur le Président de la République, Monsieur Azali Assoumani, ainsi que l’ensemble des personnalités présentes à cet évènement, le Vice-Président Monsieur Djaffar Ahmed Said Hassane (notre ministre du Secteur Privé), les Ministres, les Directeurs Généraux en réponse à notre invitation dans le cadre du lancement du Dialogue Secteur Public – Secteur Privé.
Votre présence témoigne de votre vœu le plus ardent de faire du secteur privé le fer de lance du développement économique de ce pays.
L’émergence économique doit favoriser la croissance, l’augmentation du pouvoir d’achat de la population, la modernisation des infrastructures, le plein emploi, l’industrialisation, en vue de l’émergence d’une classe moyenne.
Ainsi, ce chantier d’envergurequi exige des investissements massifs dans tous les secteursd’activité, contribuerait à l’amélioration de l’environnement des affaires ainsi qu’à l’essor de la croissance de manière continue.
Monsieur le Président,
Nous sommes convaincus que la stabilité politique est retrouvée.
Nous sommes convaincus que notre arsenal juridique est des plus étoffés, le code des investissements des plus attractifs, et que le pays regorge d’atouts pour vaincre et éradiquer la pauvreté.
Nous avons foi en votre volonté de faire de ce pays un havre de paix où il fait bon vivre.
Le Prix Nobel de l’économie (1998), Amaryta Sen disait que le développement c’est « permettre à chaque citoyen de vivre la vie qui a de la valeur à ses yeux ».
Votre programme, vos discours, les perspectives 2017 annoncées lors du dernier séminaire gouvernemental, les ambitions affichées par la loi des finances2017 et le Plan d’Investissement Quinquennal sont là pour conforter cette volonté et laissent augurer une vie meilleure pour la population.
Mais des écueils subsistent et ils sont nombreux.Au premier plan, la déliquescence du tissu économique qui a fragilisé nos entreprises. Et les efforts que nous sommes prêts à consentir pour accompagner les ambitions affichées seront à l’image de l’état des entreprises.
D’autres problèmes freinent le développement du secteur privé. En considérant que le problème de l’énergie est bientôt résolu, nous pouvons citer le déficit des infrastructures stratégiques à l’origine des dysfonctionnements de la chaine logistique.
- Monsieur le Président, je ne vous l’apprends pas qu’un conteneur peut prendre un mois ou 2 mois à Mayotte pour arriver ici ?
Ainsi il devient difficile d’assurer une bonne gestion des stocks. Les grandes lignes maritimes desservent de moins en moins le pays.
- Le code de passation de marché n’est pas respecté et tous les organes de veille ne sont pas mis en place.
- La justice n’assure pas dans tous les cas l’équité.
- Les entreprises ploient sous le poids de la dette intérieure, et par manque de financement elles sont dans l’incapacité de se développer.
- La pression fiscale comparativement à nos voisins de la région est des plus fortes.
Monsieur le Président,
Toutes ces difficultés ne sont pas insurmontables. La Nouvelle organisation patronale des Comores et l’ensemble du Secteur Privé Comorien (UCCIA, EFFOICOM et MODEC sont là)sont prêts à vous accompagner dans la mise en œuvre de votre politique de développement économique.
Votre destin est lié au notre et l’un ne peut émerger sans l’autre.
D’où le besoin impérieux de lancer aujourd’hui les jalons du Dialogue Secteur Public-Secteur privé :
- un partenariat rénové, pragmatique et responsable, qui impliquerait le secteur privé dans toutes les décisions relatives aux grands chantiers de la relance économique des Comores.
- Un dialogue sincère qui accorderait une place de choix au secteur privé dans l’élaboration de la loi des finances et dans les négociations des conventions d’établissements avec les investisseurs étrangers.
- Un dialogue qui impulsera le partenariat public privé dans les grands projets de développement du pays.
Monsieur le Président,
Comme disait l’autre, un pays sans riches est un pays pauvre. Aidons les opérateurs économiques à devenir riches. Ce sera un signe tangible de l’émergence.
Et il est du devoir du gouvernement de créer les conditions idoines pour la promotion des investissements des opérateurs locaux et améliorer de manière permanente l’environnement des affaires pour capter les investissements directs étrangers.
- Pour nous, la création d’une banque d’investissement capable de mettre sur le marché des ressources constantes pour relancer le secteur productif est indispensable.
- L’entreprenariat local ne doit pas être en marge des gros chantiers qui vont mettre le pays sur les rails de l’émergence :
A ce stade de mon propos, je tiens à remercier toute l’assistance d’avoir répondu à notre invitation, Sitti Djaouharia Chihabidine, Vice-Présidente de nous avoir accueilli chez elle et tous les membres du bureau de la Nouvelle OPACO pour l’organisation de cet événement.
Je ne saurai terminer ce discours sans souhaiter plein succès au dialogue secteur public-secteur privé.
Vive le partenariat public privé
Vive la Nouvelle OPACO
Vive l’Union des Comores
Je vous remercie
Moroni le 9 janvier 2017
Domicile de la Vice-Présidente
Nouvelle OPACO
La Nouvelle Organisation Patronale des Comores que j’ai l’honneur de présider, l’ensemble du secteur privé dans sa diversité et moi-même sommes honorés de vous accueillir ce soir, Monsieur le Président de la République, Monsieur Azali Assoumani, ainsi que l’ensemble des personnalités présentes à cet évènement, le Vice-Président Monsieur Djaffar Ahmed Said Hassane (notre ministre du Secteur Privé), les Ministres, les Directeurs Généraux en réponse à notre invitation dans le cadre du lancement du Dialogue Secteur Public – Secteur Privé.
Votre présence témoigne de votre vœu le plus ardent de faire du secteur privé le fer de lance du développement économique de ce pays.
L’émergence économique doit favoriser la croissance, l’augmentation du pouvoir d’achat de la population, la modernisation des infrastructures, le plein emploi, l’industrialisation, en vue de l’émergence d’une classe moyenne.
Ainsi, ce chantier d’envergurequi exige des investissements massifs dans tous les secteursd’activité, contribuerait à l’amélioration de l’environnement des affaires ainsi qu’à l’essor de la croissance de manière continue.
Monsieur le Président,
Nous sommes convaincus que la stabilité politique est retrouvée.
Nous sommes convaincus que notre arsenal juridique est des plus étoffés, le code des investissements des plus attractifs, et que le pays regorge d’atouts pour vaincre et éradiquer la pauvreté.
Nous avons foi en votre volonté de faire de ce pays un havre de paix où il fait bon vivre.
Le Prix Nobel de l’économie (1998), Amaryta Sen disait que le développement c’est « permettre à chaque citoyen de vivre la vie qui a de la valeur à ses yeux ».
Votre programme, vos discours, les perspectives 2017 annoncées lors du dernier séminaire gouvernemental, les ambitions affichées par la loi des finances2017 et le Plan d’Investissement Quinquennal sont là pour conforter cette volonté et laissent augurer une vie meilleure pour la population.
Mais des écueils subsistent et ils sont nombreux.Au premier plan, la déliquescence du tissu économique qui a fragilisé nos entreprises. Et les efforts que nous sommes prêts à consentir pour accompagner les ambitions affichées seront à l’image de l’état des entreprises.
D’autres problèmes freinent le développement du secteur privé. En considérant que le problème de l’énergie est bientôt résolu, nous pouvons citer le déficit des infrastructures stratégiques à l’origine des dysfonctionnements de la chaine logistique.
- Monsieur le Président, je ne vous l’apprends pas qu’un conteneur peut prendre un mois ou 2 mois à Mayotte pour arriver ici ?
Ainsi il devient difficile d’assurer une bonne gestion des stocks. Les grandes lignes maritimes desservent de moins en moins le pays.
- Le code de passation de marché n’est pas respecté et tous les organes de veille ne sont pas mis en place.
- La justice n’assure pas dans tous les cas l’équité.
- Les entreprises ploient sous le poids de la dette intérieure, et par manque de financement elles sont dans l’incapacité de se développer.
- La pression fiscale comparativement à nos voisins de la région est des plus fortes.
Monsieur le Président,
Toutes ces difficultés ne sont pas insurmontables. La Nouvelle organisation patronale des Comores et l’ensemble du Secteur Privé Comorien (UCCIA, EFFOICOM et MODEC sont là)sont prêts à vous accompagner dans la mise en œuvre de votre politique de développement économique.
Votre destin est lié au notre et l’un ne peut émerger sans l’autre.
D’où le besoin impérieux de lancer aujourd’hui les jalons du Dialogue Secteur Public-Secteur privé :
- un partenariat rénové, pragmatique et responsable, qui impliquerait le secteur privé dans toutes les décisions relatives aux grands chantiers de la relance économique des Comores.
- Un dialogue sincère qui accorderait une place de choix au secteur privé dans l’élaboration de la loi des finances et dans les négociations des conventions d’établissements avec les investisseurs étrangers.
- Un dialogue qui impulsera le partenariat public privé dans les grands projets de développement du pays.
Monsieur le Président,
Comme disait l’autre, un pays sans riches est un pays pauvre. Aidons les opérateurs économiques à devenir riches. Ce sera un signe tangible de l’émergence.
Et il est du devoir du gouvernement de créer les conditions idoines pour la promotion des investissements des opérateurs locaux et améliorer de manière permanente l’environnement des affaires pour capter les investissements directs étrangers.
- Pour nous, la création d’une banque d’investissement capable de mettre sur le marché des ressources constantes pour relancer le secteur productif est indispensable.
- L’entreprenariat local ne doit pas être en marge des gros chantiers qui vont mettre le pays sur les rails de l’émergence :
- D’où la nécessité de protéger vos intérêts nationaux (Inter Iles et nos autres sociétés).
- d’où la nécessité d’impulser des partenariats entre les opérateurs étrangers et locaux pour favoriser le transfert de technologies, de compétences, et le partage des capitaux.
A ce stade de mon propos, je tiens à remercier toute l’assistance d’avoir répondu à notre invitation, Sitti Djaouharia Chihabidine, Vice-Présidente de nous avoir accueilli chez elle et tous les membres du bureau de la Nouvelle OPACO pour l’organisation de cet événement.
Je ne saurai terminer ce discours sans souhaiter plein succès au dialogue secteur public-secteur privé.
Vive le partenariat public privé
Vive la Nouvelle OPACO
Vive l’Union des Comores
Je vous remercie
Moroni le 9 janvier 2017
Domicile de la Vice-Présidente
Nouvelle OPACO