Cher Abderemane Mohamed, C’est avec attention que nous avons bien lu votre lettre ouverte laquelle vous avez bien voulu écrire à Maitre...
Cher Abderemane Mohamed,
C’est avec attention que nous avons bien lu votre lettre ouverte laquelle vous avez bien voulu écrire à Maitre Said Larifou, ancien Candidat aux élections présidentielles et Président du Parti Politique Ridja.
Soyez rassuré qu'il a été pris connaissance de votre interrogation.
Nous avons toujours soutenu que dans une démocratie, Il est fondamental de s'exprimer, d’examiner et interpréter les actes de nos politiques, d’oser les interpeller. Tous les abus doivent être ciblés, dénoncés et attaqués quel que soit le lieu où ils sont perpétrés, quelle que soit la personne qui en est l’auteur.
Que l’on soit Président, ministre aux manettes de l’Etat, opposant historique, blogueur ou journaliste prononçant des inanités, chacun doit, d'une manière responsable, honnête et lucide, répondre de ses actes.
En vous remerciant tout d'abord de l’appréciation de cet engagement au service du peuple Comorien et du combat que le Ridja et Said Larifou mènent depuis plus de 18 ans et avant d’en venir à l’objet de votre lettre, nous tenons à apporter quelques rectifications sur vos informations.
Lors de la conférence commune avec Monsieur Bourhane Hamidou pendant la période électorale, Said Larifou a effectivement affirmé avoir été victime d'une tentative de corruption, seulement, il n'a Jamais ni cité de Nom ni fait allusion à une personne en particulier.
Il a personnellement déposé plainte avec constitution de partie civile devant le tribunal de Moroni, Contre les auteurs de Corruption et détournement de deniers publics.
Nous n'avons pas attendu le nouveau Régime Azali pour dénoncer les crimes économiques, et s’agissant du pillage des caisses de l’Etat dont nous sommes tous victimes, sachez que tout citoyen averti doit se sentir concerné et nous sommes tous en droit de porter plainte à cet effet.
Venons-en à l'objet de votre lettre ouverte et à la question qui concerne l'ancien Candidat Azali Assoumani, actuel Président de l'Union des Comores à propos des 40 millions d'euros encaissés dans des comptes à l'étranger. Nous tenons de prime abord à préciser que ces révélations émanent des documents publics (dont Said Larifou n'est nullement pas l'auteur) qui sont publiés par Monsieur THIERRY VIRCOULON du Quai d’Orsay et qui n'ont jamais fait l’objet d'aucune contestation ni démenti de la part du Concerné.
Ce que Said Larifou a reproché, par-dessus tout, au Président Azali, c'est de ne pas avoir défendu son honneur sur ces accusations d’une extrême gravité et apporter la moindre explication au peuple Comorien.
Vous ne manquez pas, enfin, de souligner l'attachement de Said Larifou à la démocratie et à là lutte contre la corruption et la pauvreté dans notre pays. Sachez Monsieur qu’aucun citoyen conscient ne peut rester indifférent face à cette situation d'une extrême difficulté et nous lançons un appel à tous les comoriens et à toutes les comoriennes de se joindre à nous pour unir nos forces au service de notre pays.
Said Larifou reste attentif à tous les cris de ses compatriotes, et ensemble, unis et solidaires, nous devons agir pour le bien-être de notre peuple.
Aujourd’hui, Notre combat reste le même et notre engagement, intact. Said Larifou reste à la disposition de tous les comoriens et ensemble nous veillerons avec aplomb, foi et détermination, comme nous l'avons déjà fait pour tous les combats portés durant toutes ces années.
Bien Cordialement à vous et à tous celles et ceux qui prendront le temps de lire ces lignes.
OUZALI Said-Anlibou
Chargé de la Communication du Ridja