Le silence du gouvernement après l’annonce du clan du Vice-président Mamadou que « l’organisation des élections n’est qu’une simple formal...
Le silence du gouvernement après l’annonce du clan du Vice-président Mamadou que « l’organisation des élections n’est qu’une simple formalité », suscite des débats dans presque toutes les places publiques. La population dénonce la complicité du gouvernement.
« Je ne souhaite pas commenter suffisamment mais je suis persuadé que le gouvernement est en train de préparer un hold-up électoral, si non, il devrait faire une déclaration ou peut être une conférence de presse pour dénoncer les propos de NONO », a-t-il dénoncé le jeune cadre Mohamed Ali. Dans les places publiques, les commentaires vont bon train et chacun donne son avis par rapport au sujet « Si je comprends bien, Msaidié est prêt à cautionner un mascarade électorale mais quand son ministère est particulièrement visé, on s’attend à ce qu’il réagisse contre la manipulation du parti au pouvoir. Et si ce n’est pas le cas, c’est par ce qu’il cautionne les mascarades électorales que prépare le parti au pouvoir », a t-il ajouté.
D’autres jeunes considèrent que c’est un silence de complicité et que le gouvernement est conscient de ce qu’il fait. « Nous sommes dans un contexte de préparation des élections, je pense que l’annonce d’un sympathisant du parti au pouvoir qu’il s’agit « d’une simple formalité », c’est vraiment suspect. Que les medias en parlent, je ne peux pas comprendre le silence du ministre de l’intérieur en charge des élections. Et ce silence laisse à croire que ce que NONO a dit est vrai, le pouvoir se prépare à voler les élections », a-t-il justifié, le jeune Moussa Djamal.
De son coté, Mohamed Djawad, un jeune cadre qui se réclame du parti CRC confirme que « Le pouvoir a peur, mais il a le choix entre perdre ou tricher. Ils n’ont qu’un seul choix, car si les élections sont transparentes c’est sûr que le pouvoir va les perdre. A moins que le millier d'observateurs indépendants seront corrompus ou auront les yeux bandés le jour du scrutin. Et pour prévenir à leur fin, ils intimident les gens en criant que leur candidat est élu par avance ça peut être leur stratégie pour préparer un réveil brutal», a-t-il analysé.
Nakidine Hassane