Humble et déterminée! Voila deux qualificatifs qui caractérisent la personne de Intichat Mohamed Elamine. Sage-femme de formation et de m...
Humble et déterminée! Voila deux qualificatifs qui caractérisent la personne de Intichat Mohamed Elamine. Sage-femme de formation et de métier, elle se distingue dans sa fonction de surveillante adjointe au centre hospitalier de Hombo à Anjouan. Elle s'est fixée comme combat de mettre fin aux accouchements à domicile pour le bien de la maman.
Mariée et mère de deux garçons, Intichat Mohamed Elamine est avant tout une passionnée de son travail de sage-femme. Diplômée au Maroc en 2000, cette de native de la capitale anjouanaise est restée encore 2 années supplémentaires dans le royaume chérifien pour parfaire ses connaissances et vivre dans la réalité du métier. "Apres mes études, je me suis consacrée à faire des stages au Royaume pour plus d'expérience. Ce n'est qu'en février 2002 que je suis rentrée au pays", martèle celle qui a eu son bac en 1997. Diplômée et expérimentée, elle était impatiente de retrouver les siens et apporter son savoir pour le bien des femmes. Mais la réalité fut différente.
De retour au pays, commence une traversée du désert sans se décourager. Intichat passe plus de 7 ans de stage ou plutôt du bénévolat au centre hospitalier de Hombo. "Pendant toutes ces années de bénévolat rien n'a été facile. Les conditions de travail n'étaient pas aussi satisfaisantes. Manque de matériel, l'insuffisance de personnel qualifié, absence d'hygiène, des coupures d'eau et électricité, toutes les conditions étaient réunies pour me décourager", se souvient-elle. Et elle d'ajouter que "malgré tous ces problèmes, je me suis jamais découragée. Au contraire, ça me donnait de la force pour aller de l'avant".
Son courage a fini par payer. Intichat est recruté par l'Etat en 2009. Naturellement, son dynamise a doublé voire triplé. "Je continue à aimer mon métier compte tenu des responsabilités que le bon Dieu m'a données. C'est un privilège pour moi d'avoir gagner la confiance de mes soeurs pour le suivi de leurs grossesses, n'en parlons plus de leurs aider à mettre au monde leurs enfants", indique-t-elle avec fierté avant d'ajouter que "c'est ce qui fait la beauté de notre métier". Et après quelques années dans le service, Intichat s'est vue nommée adjointe du surveillant de la maternité. De ces responsabilités, elle s'est engagée à lutter contre "les accouchements à domicile et surtout encourager les femmes à espacer les naissances pour leur sécurité", assure-t-elle.
Pour l'avenir, Intichat voit toujours son avenir à l'hôpital. Elle compte rester dans le public car "malgré le salaire peu satisfaisant", elle garde "un grand amour pour le métier". Elle soutient que "les démunies ont aussi droit à une meilleure prise en charge".
Salwa Mag
Mariée et mère de deux garçons, Intichat Mohamed Elamine est avant tout une passionnée de son travail de sage-femme. Diplômée au Maroc en 2000, cette de native de la capitale anjouanaise est restée encore 2 années supplémentaires dans le royaume chérifien pour parfaire ses connaissances et vivre dans la réalité du métier. "Apres mes études, je me suis consacrée à faire des stages au Royaume pour plus d'expérience. Ce n'est qu'en février 2002 que je suis rentrée au pays", martèle celle qui a eu son bac en 1997. Diplômée et expérimentée, elle était impatiente de retrouver les siens et apporter son savoir pour le bien des femmes. Mais la réalité fut différente.
De retour au pays, commence une traversée du désert sans se décourager. Intichat passe plus de 7 ans de stage ou plutôt du bénévolat au centre hospitalier de Hombo. "Pendant toutes ces années de bénévolat rien n'a été facile. Les conditions de travail n'étaient pas aussi satisfaisantes. Manque de matériel, l'insuffisance de personnel qualifié, absence d'hygiène, des coupures d'eau et électricité, toutes les conditions étaient réunies pour me décourager", se souvient-elle. Et elle d'ajouter que "malgré tous ces problèmes, je me suis jamais découragée. Au contraire, ça me donnait de la force pour aller de l'avant".
Son courage a fini par payer. Intichat est recruté par l'Etat en 2009. Naturellement, son dynamise a doublé voire triplé. "Je continue à aimer mon métier compte tenu des responsabilités que le bon Dieu m'a données. C'est un privilège pour moi d'avoir gagner la confiance de mes soeurs pour le suivi de leurs grossesses, n'en parlons plus de leurs aider à mettre au monde leurs enfants", indique-t-elle avec fierté avant d'ajouter que "c'est ce qui fait la beauté de notre métier". Et après quelques années dans le service, Intichat s'est vue nommée adjointe du surveillant de la maternité. De ces responsabilités, elle s'est engagée à lutter contre "les accouchements à domicile et surtout encourager les femmes à espacer les naissances pour leur sécurité", assure-t-elle.
Pour l'avenir, Intichat voit toujours son avenir à l'hôpital. Elle compte rester dans le public car "malgré le salaire peu satisfaisant", elle garde "un grand amour pour le métier". Elle soutient que "les démunies ont aussi droit à une meilleure prise en charge".
Salwa Mag