Il faut choisir entre le statu quo et la révolte populaire "Je vous ai dit souvent que s'il était exaltant de prôner l'indépe...
Il faut choisir entre le statu quo et la révolte populaire
"Je vous ai dit souvent que s'il était exaltant de prôner l'indépendance, encore faudrait-il qu'elle fut durable et qu'elle apporta mieux être et non l'anarchie, la misère et un asservissement réel." Said Mohamed Cheikh, (1904-1970).
Cinq ans après la mort du président du Conseil de gouvernement, de braves hommes ont déclaré l'indépendance des Comores. 40 ans plus tard, nous sommes tous d'accord sur un constat : notre pays a touché le fond. Pire encore, au lieu de rebondir, nous sommes en train de creuser. D'aucuns me diront qu'il est toujours facile de réécrire l'histoire. Et puis, qu'auraient fait cette génération "bouton" et sa cadette "tactile" si elles étaient aux manettes ? Rien de rassurant.
J'ai lu dans ce puissant réseau social beaucoup de mes compatriotes pleurer nos malheurs ces derniers jours. Je vous épargne le refrain sur les maux qui nous rongent et qui visiblement sont promis à de beaux jours. Je continue à croire que pour briser ce cercle vicieux, nous devons faire quelques sacrifices.
"Je vous ai dit souvent que s'il était exaltant de prôner l'indépendance, encore faudrait-il qu'elle fut durable et qu'elle apporta mieux être et non l'anarchie, la misère et un asservissement réel." Said Mohamed Cheikh, (1904-1970).
Cinq ans après la mort du président du Conseil de gouvernement, de braves hommes ont déclaré l'indépendance des Comores. 40 ans plus tard, nous sommes tous d'accord sur un constat : notre pays a touché le fond. Pire encore, au lieu de rebondir, nous sommes en train de creuser. D'aucuns me diront qu'il est toujours facile de réécrire l'histoire. Et puis, qu'auraient fait cette génération "bouton" et sa cadette "tactile" si elles étaient aux manettes ? Rien de rassurant.
J'ai lu dans ce puissant réseau social beaucoup de mes compatriotes pleurer nos malheurs ces derniers jours. Je vous épargne le refrain sur les maux qui nous rongent et qui visiblement sont promis à de beaux jours. Je continue à croire que pour briser ce cercle vicieux, nous devons faire quelques sacrifices.
Ne fut-ce pas pour revendiquer les mêmes droits que nous, qu'un certain Nelson Mandela, avocat de formation, est devenu chef de la branche armée de l'Anc contre un système inique et ségrégationniste?
Au point où nous en sommes, la paix et la prospérité ne nous seront jamais servies sur un plateau d'argent. Nous devrions aller les chercher, parfois au prix des désobéissances civiles, oui parfois au prix du désordre public et de la révolte populaire.
Par Toyb Ahmed