Ibrahim Ali Mzimba et les fameux «audacieux sur leurs blogs et frileux face au suffrage» En pleine précampagne électorale pour ...
Ibrahim Ali Mzimba et les fameux «audacieux sur leurs blogs et frileux face au suffrage»
En pleine précampagne électorale pour le scrutin législatif de l'improbable, Maître Ibrahim Ali Mzimba a quand même le temps de s'insurger contre les fameux «audacieux sur leurs blogs et frileux face au suffrage», qui ne sont autres que nos célèbres «Comoricains», toujours prompts à dire qu'ils maîtrisent la sociologie politique et électorale des Comores et qu'ils connaissent tous les concepts de Science politique, de préférence dans un anglais approximatif et poussif, et en faisant l'essentiel pour le nasiller. Maître Ibrahim Ali Mzimba, l'enfant de Dembeni dans le Mbadjini, ne va pas par quatre chemins pour dire ce qu'il a sur le cœur, et en revenant sur un de ses sujets de prédilection, «la peur des acteurs politiques face au suffrage»: «Quand on va à une élection avec l'idée de la gagner, il faut également avoir l'esprit et l'élégance d'accepter de la perdre.
C'est le principe de "la traversée du désert"cher au Général De Gaulle. Si on refuse de perdre une élection, c'est qu'on est un comique. Que ceux qui nous insultent sur leurs blogs se présentent aux élections! Que ceux qui ont traité les Députés de tous les noms viennent se présenter à la députation! Je pointe du doigt les blogueurs qui ne savent que charrier la haine, les audacieux sur leurs blogs et frileux face au suffrage du peuple comorien. Il faut dépasser la haine et la frustration personnelle pour s'engager dans le vrai combat. Ceux qui vont au combat électoral sont respectables, même quand ils perdent une élection.
Ceux qui critiquent les acteurs politiques doivent affronter aux urnes ceux qu'ils appellent "les voyous de la République" et "les voyous corrompus", et arrêter leur petit discours du "tous des pourris". Quand on va dans un village en période électorale sans vouloir manger le manioc des villageois, on est rejeté par le peuple. Quand on respecte le peuple, on va dans les villages et on mange le manioc des villageois. Quand on mange un type de manioc particulièrement amer, on peut avoir mal au ventre pendant une semaine, mais après on est respecté par le peuple. Alors que les adaptes de la critique facile aillent manger le manioc amer de certaines campagnes comoriennes».
Après une légère pause, Maître Ibrahim Ali Mzimba poursuit son discours: «Il m'est arrivé d'avoir des ennuis de santé après avoir sillonné tout le pays en période électorale car une élection est une épreuve difficile, qu'il faut préparer avec minutie et attention. Toi qui as les habitudes des restaurants parisiens, tu ne supporteras pas une minute le climat dans lequel nous vivons en période électorale. En période électorale, il faut aller à Boingoma, sur l'île de Mohéli, pour voir Mohamed Saïd Fazul manger de la nourriture qui contient des vers et attraper des maladies avant de se faire élire. J'ai vu la souffrance mais également la dignité des gens quand je sillonne le pays. Par respect pour les gens, on partage leur repas. Avant de devenir Député, il faut aller chez les gens et partager leur quotidien».
Sans transition, Maître Ibrahim Ali Mzimba accélère sur le cas spécifique de Madame Moinaécha Youssouf Djalali: «Ceux qui ont envie de faire changer les choses affrontent la réalité comorienne et refusent de se réfugier dans la virtualité et la vulgarité. En la matière, Madame Moinaécha Youssouf Djalali est le meilleur exemple qu'on puisse citer. Elle a tout abandonné en France et en Allemagne pour être avec nous et manger le manioc du villageois. Elle a tout abandonné pour les Comores. Elle sillonne toutes les Comores, toute la Grande-Comore. Elle a prouvé qu'elle a le sens des responsabilités. Elle a prouvé qu'elle est responsable. Sa présence aux Comores en ce moment redonne de l'espoir et un second souffle à la femme comorienne, qui sait désormais qu'elle a son mot à dire en matière politique, au plus haut niveau qui soit. Son engagement politique décomplexe la femme comorienne.
Qu'elle gagne ou qu'elle perd, là n'est pas le plus important. Madame Moinaécha Youssouf Djalali n'est pas aux Comores pour tout rejeter, mais pour se positionner en complément de ce qui se fait sur le terrain par d'autres acteurs politiques. J'ai vu les images de sa belle tournée à Anjouan. C'est formidable. Ce sont des éléments nouveaux pour le renouveau des Comores. Elle fait des propositions sensées et sincères. Alors, quand on veut travailler pour son pays, on refuse de tomber dans la vulgarité quand on parle des autres car la vulgarité des haineux conduit à une action de dénigrement général des Comores, de leurs institutions et de leurs acteurs politiques. Il est inutile et improductif de dire que tout le pays est pourri».
Qu'elle gagne ou qu'elle perd, là n'est pas le plus important. Madame Moinaécha Youssouf Djalali n'est pas aux Comores pour tout rejeter, mais pour se positionner en complément de ce qui se fait sur le terrain par d'autres acteurs politiques. J'ai vu les images de sa belle tournée à Anjouan. C'est formidable. Ce sont des éléments nouveaux pour le renouveau des Comores. Elle fait des propositions sensées et sincères. Alors, quand on veut travailler pour son pays, on refuse de tomber dans la vulgarité quand on parle des autres car la vulgarité des haineux conduit à une action de dénigrement général des Comores, de leurs institutions et de leurs acteurs politiques. Il est inutile et improductif de dire que tout le pays est pourri».
Par ARM
© lemohelien – Dimanche
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