Le directeur de la chaîne britannique de grands magasins à succès John Lewis a déclaré que la France où "rien ne marche" était &q...
Le directeur de la chaîne britannique de grands magasins à succès John Lewis a déclaré que la France où "rien ne marche" était "finie", avant de présenter plus tard ses excuses pour être "allé trop loin".
Les propos initiaux d'Andy Street avaient surpris, au moment où son entreprise s'apprête à lancer une version française de son site de vente en ligne.
"Je n'ai jamais visité un pays aussi mal à l'aise", "rien ne marche et, pire, ça n'inquiète personne", avait déclaré Andy Street lors d'un dîner mercredi soir avec des entrepreneurs à Londres, selon des propos cités vendredi matin par le quotidien Times.
M. Street revenait de Paris où il était allé chercher une récompense, au nom de son entreprise, à une conférence internationale du secteur.
Le directeur de John Lewis avait estimé que le contraste "ne pourrait être plus extrême" pour le voyageur effectuant le trajet Paris-Londres. "Vous montez dans l'Eurostar (...) depuis un trou de misère en pleine Europe, la gare du Nord, et descendez à une gare moderne, tournée vers l'avenir", Saint-Pancras à Londres, a-t-il décrit.
Il avait ajouté que la France, "un pays en déclin", était "finie". "Si vous avez investi dans des affaires en France, arrêtez tout de suite", avait-il conseillé à ses interlocuteurs.
Les presses britannique et française s'étant immédiatement emparées de la polémique, M. Street a présenté ses excuses vendredi à la mi-journée.
"Mes remarques étaient censées être humoristiques et sur le ton de la plaisanterie. A la réflexion, je suis clairement allé trop loin. Je regrette ces propos et présente des excuses sans réserve", a-t-il déclaré dans un communiqué.
John Lewis, un groupe de distribution fondé sur le système coopératif, rencontre un vif succès en Grande-Bretagne, pour ses grands magasins du même nom et pour ses supermarchés Waitrose.
Il prévoit de sortir une version française de son site de vente par internet, "à destination de la clientèle résidant en France", a précisé la porte-parole. Sa date de lancement n'a pas été encore annoncée.
Au Royaume-Uni, le groupe cible particulièrement une clientèle de classes-moyenne supérieure, attirée entre autres par la bonne réputation de son service après-vente.
"Je n'ai jamais visité un pays aussi mal à l'aise", "rien ne marche et, pire, ça n'inquiète personne", avait déclaré Andy Street lors d'un dîner mercredi soir avec des entrepreneurs à Londres, selon des propos cités vendredi matin par le quotidien Times.
M. Street revenait de Paris où il était allé chercher une récompense, au nom de son entreprise, à une conférence internationale du secteur.
Le directeur de John Lewis avait estimé que le contraste "ne pourrait être plus extrême" pour le voyageur effectuant le trajet Paris-Londres. "Vous montez dans l'Eurostar (...) depuis un trou de misère en pleine Europe, la gare du Nord, et descendez à une gare moderne, tournée vers l'avenir", Saint-Pancras à Londres, a-t-il décrit.
Il avait ajouté que la France, "un pays en déclin", était "finie". "Si vous avez investi dans des affaires en France, arrêtez tout de suite", avait-il conseillé à ses interlocuteurs.
Les presses britannique et française s'étant immédiatement emparées de la polémique, M. Street a présenté ses excuses vendredi à la mi-journée.
"Mes remarques étaient censées être humoristiques et sur le ton de la plaisanterie. A la réflexion, je suis clairement allé trop loin. Je regrette ces propos et présente des excuses sans réserve", a-t-il déclaré dans un communiqué.
John Lewis, un groupe de distribution fondé sur le système coopératif, rencontre un vif succès en Grande-Bretagne, pour ses grands magasins du même nom et pour ses supermarchés Waitrose.
Il prévoit de sortir une version française de son site de vente par internet, "à destination de la clientèle résidant en France", a précisé la porte-parole. Sa date de lancement n'a pas été encore annoncée.
Au Royaume-Uni, le groupe cible particulièrement une clientèle de classes-moyenne supérieure, attirée entre autres par la bonne réputation de son service après-vente.