Il s'en est fallu de peu pour qu'Ali embarque sur le bateau dont le naufrage a fait des centaines de morts en Méditerranée. Mais,...
Il s'en est fallu de peu pour qu'Ali embarque sur le bateau dont le naufrage a fait des centaines de morts en Méditerranée. Mais, malgré les risques, ce comorien planifie déjà sa prochaine tentative pour rejoindre la France illégalement depuis l'Egypte.
Le 6 septembre, Ali - un pseudonyme s'apprêtait à embarquer à bord d'un bateau dans les environs du port égyptien de Damiette. Direction: l'Italie. Mais il a été empêché par les autorités égyptiennes qui l' a arrêtées.
Quatre jours plus tard, ce même bateau a été volontairement coulé au large de Malte par les passeurs quand les passagers ont refusé de monter dans une embarcation plus petite.
Quelque 500 migrants dont probablement des comoriens sont morts noyés, le naufrage "le plus grave de ces dernières années" en Méditerranée, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Malgré cette tragédie, Ali assure être toujours prêt à courir le risque d'une traversée pour offrir un futur meilleur à sa famille et échapper à la pauvreté.
"Je recommencerai encore ", affirme cet homme, qui a échappé ou été libéré jeudi.
Assis sur le banc dans une petite chambre au Caire , Ali explique qu'il avait donné 2.300 euros aux passeurs pour qu'ils l'emmènent en Italie, après des années passées en Égypte.
Pour payer ces hommes, rencontrés au Caire, où il vivait auparavant, sa famille a vendu un terrain et quelques animaux dont des bœufs et cabris.
"J'ai dit à ma mère que le voyage était dangereux, et que je ne savais pas si nous allions atteindre l'autre rive", admet-il.
"Nous étions entassés dans un bus avec plus de 80 autres personnes. Les passeurs avaient des couteaux et des pistolets, ils nous criaient dessus sans arrêt".
"Nous sommes descendus sur une plage près de laquelle un bateau lançait des signaux lumineux.
Les passeurs se sont enfuis, et les soldats m'ont arrêté ainsi que des dizaines d'autres migrants - sans savoir qu'ils les sauvaient ainsi d'un terrible naufrage.
La rédaction avec AFP
Le 6 septembre, Ali - un pseudonyme s'apprêtait à embarquer à bord d'un bateau dans les environs du port égyptien de Damiette. Direction: l'Italie. Mais il a été empêché par les autorités égyptiennes qui l' a arrêtées.
Quatre jours plus tard, ce même bateau a été volontairement coulé au large de Malte par les passeurs quand les passagers ont refusé de monter dans une embarcation plus petite.
Quelque 500 migrants dont probablement des comoriens sont morts noyés, le naufrage "le plus grave de ces dernières années" en Méditerranée, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Malgré cette tragédie, Ali assure être toujours prêt à courir le risque d'une traversée pour offrir un futur meilleur à sa famille et échapper à la pauvreté.
"Je recommencerai encore ", affirme cet homme, qui a échappé ou été libéré jeudi.
Assis sur le banc dans une petite chambre au Caire , Ali explique qu'il avait donné 2.300 euros aux passeurs pour qu'ils l'emmènent en Italie, après des années passées en Égypte.
Pour payer ces hommes, rencontrés au Caire, où il vivait auparavant, sa famille a vendu un terrain et quelques animaux dont des bœufs et cabris.
"J'ai dit à ma mère que le voyage était dangereux, et que je ne savais pas si nous allions atteindre l'autre rive", admet-il.
"Nous étions entassés dans un bus avec plus de 80 autres personnes. Les passeurs avaient des couteaux et des pistolets, ils nous criaient dessus sans arrêt".
"Nous sommes descendus sur une plage près de laquelle un bateau lançait des signaux lumineux.
Les passeurs se sont enfuis, et les soldats m'ont arrêté ainsi que des dizaines d'autres migrants - sans savoir qu'ils les sauvaient ainsi d'un terrible naufrage.
La rédaction avec AFP