A Madagascar, les affrontements entre les dahalos, les voleurs de zébus, la gendarmerie et les villageois se poursuivent. Dimanche, un villa...
A Madagascar, les affrontements entre les dahalos, les voleurs de zébus, la gendarmerie et les villageois se poursuivent. Dimanche, un villageois a été tué dans l'attaque d'une commune près de la ville de Betroka dans le sud du pays, où 150 zébus ont été volés par plus de 100 hommes armés de fusils de chasse. Ces 10 derniers jours, à Madagascar, plus de 35 dahalos ont été abattus par les gendarmes qui poursuivent leur opération de sécurisation.
A Madagascar, face au problème des dahalos, les gendarmes travaillent avec des moyens limités. C'est la constatation du capitaine Théodule Ranaivoarison, le commandant de gendarmerie de la région Sud. Selon ses termes, « c'est un combat de longue haleine que nous menons contre les voleurs de zébus et avec nos moyens, c'est presque impossible ».
Trente-six dahalos ont été tués ces dix derniers jours dans cette région du sud du pays. Dix-huit dans l'attaque d'un repaire, qui abritait le groupe responsable de la mort de deux gendarmes, il y a environ un mois. Deux armes qui appartenaient aux militaires tués, dont une kalachnikov, ont pu être récupérées, mais sans leurs munitions. Treize voleurs de zébus ont été tués sur le chemin retour de cette expédition. Enfin ce vendredi, cinq dahalos ont été tués par des villageois cette fois toujours dans la même zone.
Un rapport récent de l'Ifri, l'Institut français des relations internationales, qualifie les dahalos « d'embryon de milices organisées et guidées par une idéologie de défiance à l'égard de l'État central (....) susceptibles à moyen ou long terme de se muer en groupes armés revendiquant le contrôle de régions entières ». Les hélicoptères annoncés à plusieurs reprises n'ont toujours pas été envoyés dans le Sud pour appuyer cette lutte contre les voleurs de zébus. RFI
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