Au secours! Le Gouverneur Mouigni Baraka et son cirque débarquent en France! Nous vous l’annoncions ce mardi 2 septembre 2014: le Gouverneu...
Au secours! Le Gouverneur Mouigni Baraka et son cirque débarquent en France!
Nous vous l’annoncions ce mardi 2 septembre 2014: le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore allait débarquer en France accompagné de sa troupe théâtrale pour animer meeting sur meeting dans plusieurs villes françaises: Paris, Lyon, Marseille et Nice, tout au moins, en attendant qu’on nous confirme d’autres grandes villes comme Dunkerque et Le Havre. Le frère Mouigni Baraka, dont l’année avait très mal commencé en France avec l’accident vasculaire cérébral (AVC) qui l’avait terrassé à Bobigny, en Région parisienne, est revenu conquérir l’électorat comorien de France, alors que ceux qui votent sont bien aux Comores. Mais bon, ne faisons pas la fine bouche parce que les «bons et vrais Comoriens» passeront leur temps à tirer à boulets rouges sur la France, mais commenceront toujours leurs campagnes électorales en France métropolitaine.
C’est dans les gènes politiques comoriens: on s’agite en France et on vote quand on peut aux Comores. Seulement, cette fois, il y a quelque chose de poignant et de scandaleux dans le voyage que le brave Mouigni Baraka et ses gens entament ce vendredi 5 septembre 2014 en France, parce que notre homme veut devenir le prochain Président des Comores. En 2016. Au cours d’une rencontre avec son «frère» Ikililou Dhoinine à Beït-Salam, celui-ci lui dit qu’entre lui et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, en 2016, il parrainera la candidature présidentielle de celui qui aura le plus grand nombre de Députés à l’Assemblée lors des improbables élections législatives à venir et qui auront lieu à une date qui ne sera pas obligatoirement le 2 novembre 2014, date officielle. Depuis, c’est le branlebas de combat au Palais de Mrodjou, où le Gouverneur Mouigni Baraka et mon frère le Député Djaé Ahamada Chanfi salivent déjà à l’idée de diriger les Comores en 2016-2021. Le beau et merveilleux rêve! Dès lors, le Gouverneur a eu l’idée grandiose de ce voyage non moins grandiose en France, pour essayer de ratisser large, le plus large possible, en faisant en sorte de mobiliser les Comoriens de France, censés donner des consignes électorales et même des ordres à ceux des Comoriens vivant aux Comores. Que c’est mignon!
Cependant, ce voyage pose problème, un gros problème car le Gouverneur Mouigni Baraka a fait dans la démesure, en se rendant en France avec une délégation d’une centaine de ses partisans, qui n’ont reçu en héritage la fortune d’aucun oncle et qui vont parader dans les rues françaises pour tout faire afin de convaincre les Comoriens de France qui, à leur tour, devront persuader ceux qui vivent aux Comores que «Mouigni Baraka est l’homme qu’il faut aux Comores». Très bien. Dès lors, la question que les Comoriens sont en droit de se poser est celle de savoir pourquoi un acteur politique de ce niveau, en pleine crise socioéconomique aux Comores, se paie le luxe tapageur de traîner une bande d’une centaine de personnes en France. Ils vont faire quoi en France, tous ces gens-là? Mouigni Baraka ne pouvait-il pas arriver en France accompagné de mon frère le Député Djaé Ahamada Chanfi et de 4 autres personnes, pour faire dans la sobriété et donner de lui une image plus positive et plus responsable? Où a-t-il pris tout cet argent pour 100 billets d’avion Hahaya-Paris-Hahaya?
Il a creusé un puits dans lequel on ramasse des billets de banque? Qu’il nous le dise. Et surtout qu’il ne nous ramène pas sa fraise en prétendant que chaque partisan a payé son propre billet, à un moment où il se murmure et se chuchote que notre ami le Gouverneur Mouigni Baraka a son propre petit réseau de trafic de visas (3 millions de francs comoriens par dossier de visa). Voilà un homme qui ne connaît que la démesure et le flafla: népotisme et esprit villageois, imposition aux populations de base et par soldats et huissiers de «Maires» dont personne ne veut, gaspillage éhonté d’argent public, incapacité à gérer sa capitale, Moroni, envahie par un tas d’immondices et saletés qui vont provoquer de graves problèmes de santé publique en pleine épidémie de fièvre Ébola, détournement éhonté de fonds publics, gestion publique catastrophique, culte de la personnalité avec sa photo sur les cahiers des écoliers sur lesquels il a perçu une dîme personnelle, transformation de sa gouvernance en une course aux pique-niques du côté d’Itsoundzou…
Ses Assises de la Diaspora à Dunkerque ont coûté 180 millions de francs comoriens mais n’ont servi à rien. Où sont les résultats de cette immense mascarade bouffonne, que nous avons dénoncée avec vigueur, en signant des pétitions, au-delà de nos origines insulaires? Et c’est cet homme-là qui veut diriger les Comores, un dictateur de village sans imagination, sauf quand il s’agit d’organiser des libations, fiestas et autres pique-niques? C’est bien pour ceux qui veulent avoir des cous de taureau et des têtes de Bouddha, et qui veulent attraper des maladies cardiovasculaires à force de manger. Mais, est-ce qu’une gouvernance se limite à ça? Comme il ne travaille pas, il profite de chaque réalisation faite à la Grande-Comore par le gouvernement de l’Union pour s’en attribuer la paternité et les mérites. Ce n’est pas honnête. On ne lui connaît aucun projet réalisé. Par contre, la transformation de la ville de Moroni en capitale mondiale des saletés, immondices et ordures s’est opérée alors qu’il est le Gouverneur de la Grande-Comore. Un Gouverneur aussi incompétent et corrompu peut toujours se rendre en France avec une délégation de 100 personnes, défier les Comoriens en insultant leur intelligence, mais viendra le jour où il se heurtera à un mur qui s’appelle l’électorat.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 5 septembre 2014.
Nous vous l’annoncions ce mardi 2 septembre 2014: le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore allait débarquer en France accompagné de sa troupe théâtrale pour animer meeting sur meeting dans plusieurs villes françaises: Paris, Lyon, Marseille et Nice, tout au moins, en attendant qu’on nous confirme d’autres grandes villes comme Dunkerque et Le Havre. Le frère Mouigni Baraka, dont l’année avait très mal commencé en France avec l’accident vasculaire cérébral (AVC) qui l’avait terrassé à Bobigny, en Région parisienne, est revenu conquérir l’électorat comorien de France, alors que ceux qui votent sont bien aux Comores. Mais bon, ne faisons pas la fine bouche parce que les «bons et vrais Comoriens» passeront leur temps à tirer à boulets rouges sur la France, mais commenceront toujours leurs campagnes électorales en France métropolitaine.
C’est dans les gènes politiques comoriens: on s’agite en France et on vote quand on peut aux Comores. Seulement, cette fois, il y a quelque chose de poignant et de scandaleux dans le voyage que le brave Mouigni Baraka et ses gens entament ce vendredi 5 septembre 2014 en France, parce que notre homme veut devenir le prochain Président des Comores. En 2016. Au cours d’une rencontre avec son «frère» Ikililou Dhoinine à Beït-Salam, celui-ci lui dit qu’entre lui et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, en 2016, il parrainera la candidature présidentielle de celui qui aura le plus grand nombre de Députés à l’Assemblée lors des improbables élections législatives à venir et qui auront lieu à une date qui ne sera pas obligatoirement le 2 novembre 2014, date officielle. Depuis, c’est le branlebas de combat au Palais de Mrodjou, où le Gouverneur Mouigni Baraka et mon frère le Député Djaé Ahamada Chanfi salivent déjà à l’idée de diriger les Comores en 2016-2021. Le beau et merveilleux rêve! Dès lors, le Gouverneur a eu l’idée grandiose de ce voyage non moins grandiose en France, pour essayer de ratisser large, le plus large possible, en faisant en sorte de mobiliser les Comoriens de France, censés donner des consignes électorales et même des ordres à ceux des Comoriens vivant aux Comores. Que c’est mignon!
Il a creusé un puits dans lequel on ramasse des billets de banque? Qu’il nous le dise. Et surtout qu’il ne nous ramène pas sa fraise en prétendant que chaque partisan a payé son propre billet, à un moment où il se murmure et se chuchote que notre ami le Gouverneur Mouigni Baraka a son propre petit réseau de trafic de visas (3 millions de francs comoriens par dossier de visa). Voilà un homme qui ne connaît que la démesure et le flafla: népotisme et esprit villageois, imposition aux populations de base et par soldats et huissiers de «Maires» dont personne ne veut, gaspillage éhonté d’argent public, incapacité à gérer sa capitale, Moroni, envahie par un tas d’immondices et saletés qui vont provoquer de graves problèmes de santé publique en pleine épidémie de fièvre Ébola, détournement éhonté de fonds publics, gestion publique catastrophique, culte de la personnalité avec sa photo sur les cahiers des écoliers sur lesquels il a perçu une dîme personnelle, transformation de sa gouvernance en une course aux pique-niques du côté d’Itsoundzou…
Ses Assises de la Diaspora à Dunkerque ont coûté 180 millions de francs comoriens mais n’ont servi à rien. Où sont les résultats de cette immense mascarade bouffonne, que nous avons dénoncée avec vigueur, en signant des pétitions, au-delà de nos origines insulaires? Et c’est cet homme-là qui veut diriger les Comores, un dictateur de village sans imagination, sauf quand il s’agit d’organiser des libations, fiestas et autres pique-niques? C’est bien pour ceux qui veulent avoir des cous de taureau et des têtes de Bouddha, et qui veulent attraper des maladies cardiovasculaires à force de manger. Mais, est-ce qu’une gouvernance se limite à ça? Comme il ne travaille pas, il profite de chaque réalisation faite à la Grande-Comore par le gouvernement de l’Union pour s’en attribuer la paternité et les mérites. Ce n’est pas honnête. On ne lui connaît aucun projet réalisé. Par contre, la transformation de la ville de Moroni en capitale mondiale des saletés, immondices et ordures s’est opérée alors qu’il est le Gouverneur de la Grande-Comore. Un Gouverneur aussi incompétent et corrompu peut toujours se rendre en France avec une délégation de 100 personnes, défier les Comoriens en insultant leur intelligence, mais viendra le jour où il se heurtera à un mur qui s’appelle l’électorat.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 5 septembre 2014.
