Je ne veux pas évoquer la « profanation » de la mosquée de Labattoir , en Petite Terre la nuit de la Saint Sylvestre au retour d’un révei...
Je
ne veux pas évoquer la « profanation » de la mosquée de Labattoir, en
Petite Terre la nuit de la Saint Sylvestre au retour d’un réveillon bien
arrosé, par deux femmes de gendarme qui avaient déposé une tête de
cochon de lait, victime de leurs agapes, devant la porte de la mosquée, à
la suite d’un pari stupide.
L’affaire
avait fait grand bruit, les gendarmes avaient été exfiltrés en
métropole, six cadis s’étaient vu payer le voyage à Paris pour être
reçus par Manuel Valls alors ministre de l’intérieur qui leur avait précisé en personne que des blâmes administratifs très sévères avaient été prononcés envers les militaires mis en cause dans cette affaire. Les
cadis se sont même rendus à Strasbourg pour être auditionnés par des
parlementaires européens, Mayotte étant depuis le 1er janvier région ultrapériphérique de l’Union européenne.
Apprenez
que les deux femmes coupables, viennent d’être condamnées par le tribunal de Mamoudzou, à neuf mois de prison dont trois ferme - le
gendarme conducteur à six mois avec sursis - et à 16 000 euros pour
indemniser la mosquée, sans compter 3 000 euros d’amende pour chacun des
trois, au motif de « provocation à la haine, à la violence ou à la
discrimination en raison de l’appartenance à une religion »
Avouez qu’il vaut mieux être femen dépoitraillées à Notre Dame et cogner sur des cloches, en manifestant contre la religion catholique.
Non
le drame dont je veux vous entretenir, c’est l’élection de Ludy
Langlade comme Miss Mayotte 2014. Nombreux sont ceux sur l’île qui contestent l’élection et demandent son annulation au motif que la donzelle ne serait pas d’origine mahoraise. Elle se trouve sur l’ile
pour préparer une école d’infirmière et est fort jolie. Evidemment
Langlade n’est pas un nom mahorais, mais Ludy est pourtant aussi noire
que Flora Coquerel, Miss France 2014. Le « collectif des femmes
leaders », lui reproche son manque de « racines mahoraises » et demande
aux organisateurs d’annuler l’élection.
Ainsi va la vie dans ce curieux 101° département français.
Par François Jourdier, essayiste