Toutes personnes qui seraient tentés de s’exiler à Doha pour obtenir une vie meilleure, feraient bien d’y réféchir à deux fois. Deux ...
Toutes personnes qui seraient tentés de s’exiler à Doha pour obtenir une vie meilleure, feraient bien d’y réféchir à deux fois.
Deux informations judiciaires ont été ouvertes récemment en France, la première
contre X, vise des chefs d’escroquerie et recel, de conditions de
travail et d’hébergement contraires à la dignité, d’extorsion aggravée
et faux en écriture privée. La seconde contre X
également pour escroquerie, abus de confiance et tentative d’extorsion
aggravée. Ces plaintes ont été déposées par trois expatriés français
revenus en France.
Leur histoire est peu banale et n’est pas isolée.
D’autres cas similaires subsistent au
pays de l’argent roi, le Qatar. Les personnes visées par ces plaintes ne
sont pas des petits malfrats. Non. Il s’agit de membres de la famille
royale régnante. Il était déjà curieux qu’un chef d’État (l’actuel émir
du Qatar) soit propriétaire d’un club de football en l’occurrence le
PSG, mais à l’époque des faits reprochés, il était aussi président du
Comité national olympique. Quand au ministre de la Défense il est
président d’un club de football !
Le
président du conseil d’administration du Paris Saint-Germain, le Qatari
Nasser Ghanim Al-Khelaïfï à l’issue du match PSG-Bastia, après le coup
de tête du Brésilien Brandao contre son joueur le Brésilien Thiago
Motta, avait devant les caméras TV réclamé une « décision exemplaire, une lourde sanction », voire même « une suspension à vie »… et ajouté que le geste de Brandao était « très grave » et donnait une « mauvaise image pour le football ».
Le 9 juillet 2006, lors de la finale de la coupe du monde de football à Berlin, le capitaine
de l’équipe de France Zinedine Zidane assène un coup de tête au thorax
du joueur italien Marco Materazzi. Dans les minutes qui suivent il
devient un « héros » ?
Tous ces faits donnent une mauvaise
image des joueurs de football mais posent aussi des questions sur le
comportements des supporters.
Pour en revenir au Qatar et pour
répondre à Nasser Ghanim Al-Khelaïfï, les faits de Corse sont graves,
mais sans égale mesure avec les agissements de certains dirigeants du
football au Qatar et le chantage exercé par les plus hautes autorités de
ce pays à l’encontre de ceux qui ont cessé de leur plaire.
L’émir se croit tout puissant : a-t-il droit de vie ou de mort ?
La sanction serait de leur retirer l’organisation de la coupe du monde de football en 2022.
Article publié par Rebelles-dafrique-et-dailleurs