Dans son intervention au Sommet de la COI à Moroni, le Président de l République Française, SEM François HOLLANDE a commencé son interventi...
Dans son intervention au Sommet de la COI à Moroni, le Président de l République Française, SEM François HOLLANDE a commencé son intervention en exprimant sa gratitude à ses homologue de la COI pour leur compréhension et leur compassion lors l'accident tragique du vol Ouagadougou-Alger en juillet dernier et pour avoir accepté, à sa demande de reporter le Sommet. « Je tenais à être moi-même ici aux Comores »
Il a remercié le Président IKILILOU Dhoinine et le peuple comorien pour leur accueil et s'est dit très sensible aux signes d'amitié qu'il a relevées tout au long du parcours le menant de l'aéroport au Palais du Peuple, « ces drapeaux français, ces mains qui s'ouvraient et ces sourires » a-t-il précisé
Il a ajouté que les Comoriens, notamment les Comoriens de France savent ce qui les unit à la France : la culture, une volonté de progrès et de développement et les enjeux de la protection de la planète.
Il a salué le retour de Madagascar dans l'organisation, précisant que depuis le Sommet de 2005, la situation dans la grande ile justifiait l'attente du choix d'u grand pays ami, qui peut désormais compter sur l'appui de la COI et de la France. « Il n'y pas de COI sans Madagascar et pas de Madagascar sans la COI » a lancé le Président HOLLANDE.
Abordant sa première visite aux Comores, le Président français a déclaré qu'il était venu « retisser les fils d'une histoire commune ». Il a repris les mots de Feu le Président Mitterrand lors de sa visite il y a plus de 20 ans, ils ajouté : je suis venu faire tomber les barrières qui nous séparent ». Il a rappelé que la déclaration signé en 2013 entre lui et le président comorien, était destiné à instaurer des relations apaisées entre les deux pays.
Le Président HOLLANDE a par ailleurs annoncé l'annulation de la dette des Comores avant de proposer de travailler ensemble pour une politique de développement du pays Comores et de prévention des migrations afin de mettre fin aux drames en mer qui appellent des solutions urgentes.
Les liens entre les Comores et la France ne sont pas seulement géographiques et historiques, a-t-il poursuivi, ils sont aussi des économiques et techniques dans la recherche de ce qui peut être tiré de l'Océan Indien.
Concernant l'espace COI il a appelé à l'intensification de la connectivité notamment dans les et dans les domaines des transports, des flux ; précisant que les pays membres de la COI vivent dans une partie du monde appelé à connaitre une forte croissance dans les années à venir, non seulement en raison du développement du tourisme, de la pêche et des ressources es marines mais aussi en raison des perspectives de gisements d'hydrocarbures sur les cotes comoriennes.
Il insisté sur la nécessité de veiller sur la protection de l'environnement et de mettre en œuvre des projets concrets pour l'exploitation des ces ressources maritimes par des investissements appropriés.
Ainsi pour le Président français, les pays de la COI n'ont pas seulement un Océan en partage et des capacités à valoriser des ressources : « il faut ouvrir d'autres étapes par des réunions plus fréquentes, l'implication des acteurs politiques, notamment les élus, »
Il a enfin mis l'accent sur la langue française que partagent les pays de la COI : « le français n'est pas la langue de la France qui en en a fait don à l'Humanité à travers la culture, la littérature, les sciences, la philosophie, la diversité et la pluralité du monde et la diffusion d'un esprit de liberté et d'égalité », illustrant son propos par le cas des jacobins qui, chassés de France au 18ème siècle, ont trouvé refuge aux Comores.
Ainsi, pour le Président français, les Comores sont un pays de liberté et la Francophonie un patrimoine commun de développement, de culture et de prospérité.
Beit Salam
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Il a remercié le Président IKILILOU Dhoinine et le peuple comorien pour leur accueil et s'est dit très sensible aux signes d'amitié qu'il a relevées tout au long du parcours le menant de l'aéroport au Palais du Peuple, « ces drapeaux français, ces mains qui s'ouvraient et ces sourires » a-t-il précisé
Il a ajouté que les Comoriens, notamment les Comoriens de France savent ce qui les unit à la France : la culture, une volonté de progrès et de développement et les enjeux de la protection de la planète.
Il a salué le retour de Madagascar dans l'organisation, précisant que depuis le Sommet de 2005, la situation dans la grande ile justifiait l'attente du choix d'u grand pays ami, qui peut désormais compter sur l'appui de la COI et de la France. « Il n'y pas de COI sans Madagascar et pas de Madagascar sans la COI » a lancé le Président HOLLANDE.
Abordant sa première visite aux Comores, le Président français a déclaré qu'il était venu « retisser les fils d'une histoire commune ». Il a repris les mots de Feu le Président Mitterrand lors de sa visite il y a plus de 20 ans, ils ajouté : je suis venu faire tomber les barrières qui nous séparent ». Il a rappelé que la déclaration signé en 2013 entre lui et le président comorien, était destiné à instaurer des relations apaisées entre les deux pays.
Le Président HOLLANDE a par ailleurs annoncé l'annulation de la dette des Comores avant de proposer de travailler ensemble pour une politique de développement du pays Comores et de prévention des migrations afin de mettre fin aux drames en mer qui appellent des solutions urgentes.
Les liens entre les Comores et la France ne sont pas seulement géographiques et historiques, a-t-il poursuivi, ils sont aussi des économiques et techniques dans la recherche de ce qui peut être tiré de l'Océan Indien.
Concernant l'espace COI il a appelé à l'intensification de la connectivité notamment dans les et dans les domaines des transports, des flux ; précisant que les pays membres de la COI vivent dans une partie du monde appelé à connaitre une forte croissance dans les années à venir, non seulement en raison du développement du tourisme, de la pêche et des ressources es marines mais aussi en raison des perspectives de gisements d'hydrocarbures sur les cotes comoriennes.
Il insisté sur la nécessité de veiller sur la protection de l'environnement et de mettre en œuvre des projets concrets pour l'exploitation des ces ressources maritimes par des investissements appropriés.
Ainsi pour le Président français, les pays de la COI n'ont pas seulement un Océan en partage et des capacités à valoriser des ressources : « il faut ouvrir d'autres étapes par des réunions plus fréquentes, l'implication des acteurs politiques, notamment les élus, »
Il a enfin mis l'accent sur la langue française que partagent les pays de la COI : « le français n'est pas la langue de la France qui en en a fait don à l'Humanité à travers la culture, la littérature, les sciences, la philosophie, la diversité et la pluralité du monde et la diffusion d'un esprit de liberté et d'égalité », illustrant son propos par le cas des jacobins qui, chassés de France au 18ème siècle, ont trouvé refuge aux Comores.
Ainsi, pour le Président français, les Comores sont un pays de liberté et la Francophonie un patrimoine commun de développement, de culture et de prospérité.
Beit Salam
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