Soumette Ahmed est à Mayotte pour deux représentations de « Tentation d’exister ! », sa mise en scène et interprétation de la poésie de Chr...
Soumette Ahmed est à Mayotte pour deux représentations de « Tentation d’exister ! », sa mise en scène et interprétation de la poésie de Christophe Tarkos.
Soumette Ahmed court partout, il a un spectacle a assurer. La lumière ne convient pas, il trouve deux spots. Le comédien a besoin d’un danseur à Mayotte, il déniche la perle rare pour assurer la chorégraphie du spectacle. Le comédien sème ses envies de création de spectacle dans l’océan Indien. Aujourd’hui, il défend les textes de Christophe Tarkos « dans le projet général de vivifier et de défendre la langue française« , explique l’affiche du spectacle. Pour deux soirées, ce vendredi et ce samedi, il joue « Tentation d’exister » à l’auditorium du CUFR de Dembéni. « J’ai découvert Christophe Tarkos au conservatoire d’Avignon. J’ai découvert sa folie dans la poésie qui l’a emmené 10 ans en hôpital psychiatrique. [...] Cette folie m’a parlé, m’a parlé d’où je viens, des Comores », explique l’artiste de 31 ans.
Seul au texte, accompagné ponctuellement d’un danseur, Soumette Ahmed a choisi plusieurs fragments, piochés dans sept livres de Tarkos. Le choix s’est fait par coup de coeur, la trame du spectacle est venue ensuite. » J’ai choisi les textes, puis c’est lors de la mise en scène que j’ai articulé tout ça, que j’ai trouvé les transitions ». Performer de sa poésie, Christophe Tarkos est mort en 2004 d’une tumeur au cerveau. « Ma maladie est de parler, et le guérissement de ma maladie est de parler », lisait-on dans son dernier livre, Anachronisme, de janvier 2001, écrivait Libération au lendemain de sa mort.
« Sans spectateur, l’acteur n’existe pas »
Les 50 minutes de la représentation ne sont pas un monologue. Soumette Ahmed a choisi la mise en scène multiforme, jonglage, danse, musique pour « passer » les textes en crise de Tarkos. » Le spectateur est présent dès le commencement du spectacle, il baigne dedans. Parce que selon moi, sans spectateur l’acteur n’existe pas », souligne l’instigateur du centre de création artistique et culturelle des Comores.
Au-delà de son métier de comédien, Soumette Ahmed s’inscrit dans un projet global de promotion des artistes dans l’océan Indien et plus particulièrement aux Comores.
Dès septembre prochain, le Grand-Comorien jouera la pièce qu’il a montée avec la compagnie marseillaise « Les bancs publics », Kara, une épopée comorienne à Anjouan et Mayotte. En attendant, rendez-vous ce soir et demain à 19h30, à Dembéni.
Axel Lebruman/Source : Le Journal de Mayotte
Soumette Ahmed court partout, il a un spectacle a assurer. La lumière ne convient pas, il trouve deux spots. Le comédien a besoin d’un danseur à Mayotte, il déniche la perle rare pour assurer la chorégraphie du spectacle. Le comédien sème ses envies de création de spectacle dans l’océan Indien. Aujourd’hui, il défend les textes de Christophe Tarkos « dans le projet général de vivifier et de défendre la langue française« , explique l’affiche du spectacle. Pour deux soirées, ce vendredi et ce samedi, il joue « Tentation d’exister » à l’auditorium du CUFR de Dembéni. « J’ai découvert Christophe Tarkos au conservatoire d’Avignon. J’ai découvert sa folie dans la poésie qui l’a emmené 10 ans en hôpital psychiatrique. [...] Cette folie m’a parlé, m’a parlé d’où je viens, des Comores », explique l’artiste de 31 ans.
Seul au texte, accompagné ponctuellement d’un danseur, Soumette Ahmed a choisi plusieurs fragments, piochés dans sept livres de Tarkos. Le choix s’est fait par coup de coeur, la trame du spectacle est venue ensuite. » J’ai choisi les textes, puis c’est lors de la mise en scène que j’ai articulé tout ça, que j’ai trouvé les transitions ». Performer de sa poésie, Christophe Tarkos est mort en 2004 d’une tumeur au cerveau. « Ma maladie est de parler, et le guérissement de ma maladie est de parler », lisait-on dans son dernier livre, Anachronisme, de janvier 2001, écrivait Libération au lendemain de sa mort.
« Sans spectateur, l’acteur n’existe pas »
Les 50 minutes de la représentation ne sont pas un monologue. Soumette Ahmed a choisi la mise en scène multiforme, jonglage, danse, musique pour « passer » les textes en crise de Tarkos. » Le spectateur est présent dès le commencement du spectacle, il baigne dedans. Parce que selon moi, sans spectateur l’acteur n’existe pas », souligne l’instigateur du centre de création artistique et culturelle des Comores.
Au-delà de son métier de comédien, Soumette Ahmed s’inscrit dans un projet global de promotion des artistes dans l’océan Indien et plus particulièrement aux Comores.
Dès septembre prochain, le Grand-Comorien jouera la pièce qu’il a montée avec la compagnie marseillaise « Les bancs publics », Kara, une épopée comorienne à Anjouan et Mayotte. En attendant, rendez-vous ce soir et demain à 19h30, à Dembéni.
Axel Lebruman/Source : Le Journal de Mayotte