Y aura-il d'élections en novembre 2014 ? Les partis Politiques d'opposition - ANC, APSI, CHUMA, DUDJA, RIDJA- qui se sont ligué...
Y aura-il d'élections en novembre 2014 ?
Les partis Politiques d'opposition - ANC, APSI, CHUMA, DUDJA, RIDJA- qui se sont ligués ces derniers temps pour parler d'une seule voix sur la situation nationale, ont rencontré ce mardi le Ministre de l'Intérieur en Charge des Elections, pour marquer leurs inquiétudes quant à la concrétisation de la tenue des élections harmonisées-Législatives, Cantonales et Communales. « Si en avril la situation nationale ne permettait pas l'organisation des élections législatives, il va falloir s'assurer de leur tenue en novembre 2014 » ; disaient ces anciens membres de la Convergence pour 2010, tirant les leçons du référendum Sambi de 2009.
Reçus par le Ministre Hassan Houssein Ibrahim, assisté de son Directeur de Cabinet et du Directeur des Opérations Electorales, les Partis d'opposition représentés par MM. Said Ali Kémal, Mzé Soulé Elback, Mohamed Abdouloihabi, Ahamada Baco, Soulé Mdahoma, et Saïd Mzé Dafiné, ont présenté par la voix de l'ancien président Abdouloihabi, leur appréhension sur l'état actuel du fichier électoral biométrique, son mode d'opération, son niveau d'avancement, vis à vis de l'ancien fichier électoral des dernières élections de 2010 et la faisabilité de la caravane d'Etat civil qui devrait faciliter l'accès d'un maximum d'habitants à cette biométrie. Ils ont demandé à être informé sur l'état d'avancement de l'organisation du scrutin, par rapport au calendrier, aux apports financiers et la mise en place des structures électorales.
En réaction, le Ministre de l'Intérieur après avoir écouté avec beaucoup d'intérêt, a remercié l'initiative. Il a assuré que le problème de la pénurie d'énergie préoccupe le gouvernement, étant donné qu'elle est généralisée au niveau de toutes les îles. Il a fait état des solutions envisagées à moyen terme ; soit le programme FMI et BAD sur un diagnostic de l'énergie et le projet du central à Fioul Lourd qui est en phase de réalisation. « La situation des moteurs et compteurs de location plombent lourdement l'autonomie financière de la Mamwe et la Mamwe ne peut pas vivre au détriment de la Société des Hydrocarbures. Leur sort resterait lié vers le péril »; a-t-il conclu sur ce dossier.
Pour ce qui concerne les libertés et par rapport aux réunions publiques, les informations de nature à causer des troubles publiques amènent le ministère à préserver la paix civile en interdisant certains évènements. A déclaré le Ministre. Il reconnait que malgré les consignes, les interventions des forces de l'ordre ne sont pas dénuées de dérapages et d'abus; que le Ministère se déploie pour les atténuer ; la préservation de toutes les formes de libertés légales étant du ressort du gouvernement.
Pour la biométrisation, la caravane d'Etat Civil instituée en partenariat avec le Ministère de la Justice et celui de la Santé a du sillonner les îles pour faciliter l'acquisition d'une pièce d'Etat civil à ceux qui n'en ont pas et leur permettre de s'enrôler dans la biométrie. Des localités ont été visitées. Et c'est à Mwali que l'opération ait bien réussie. Trois équipes sont réparties à Ngazidja et continuent progressivement bien que lentement le travail. Les quelques dossiers retenus sont aussi bloqués au niveau du parquet de la république pour la signature des actes d'état civil.
Il y a eu un souci de communication mais quelques informations par rapport au planning et déroulement de la caravane, voire celle de la biométrie sont faites en direction de la population. D'autres formules communicatives sont à mettre en place pour cela. « Il est important de préciser qu'un projet de lois sur la sécurisation des données personnelles est soumis à l'Assemblée Nationale pour permettre à la population d'être quiète par rapport à leurs informations individuelles ; Que biométrie électorale n'a rien à voir avec celle de la carte Nationale d'Identité ». affirmera le Ministre.
Par rapport au fichier électoral, 246 486 électeurs sont enrôlés jusqu'au 20 avril 2014, sur 384 000 électeurs par rapport aux données de base de 2010, alors que la projection pour cette année 2014 est de 400 000 électeurs. Un peu plus de 50% enrôlé, alors qu'en principe le recensement devrait s'arrêter le 30 avril 2014. Tenant compte du pourcentage relativement faible d'électeurs recensés, une prolongation de la biométrisation est demandée par le Ministère et le PNUD en a pris note.
Pour le calendrier et l'organisation structurelle des élections harmonisées de novembre 2014, Au mois de juin 2014, une Commission Nationale Electorale Permanente et Indépendante (CNEPI) sera mise en place. Celle-ci sera composée de 13 membres, avec un respect rigoureux de la parité homme-femme. 5 membres seront proposés par l'Assemblée Nationale, puis 3 Juristes; ensuite 2 représentants de la Société Civile et enfin 2 Administrateurs.
Les Commissions Insulaires suivront, avec 9 membres, dont 1 membre désigné par le Président de l'Union, 2 membres désignés par la CNEPI, 1 membre par le Ministre de la Justice, 3 membres par le Gouverneur de l'île, 1 membre représentant des associations des Jeunes et 2 membres représentants des formations politiques au sein du Conseil de l'île.
Le budget électoral prévisionnel est de 2 milliards 9 cent millions. Seules les contributions de l'Etat Comorien à 300 millions de Francs, de l'Union Européenne à hauteur de 2 millions d'euros (un peu moins de 1 milliard fc), celle de la Ligue des Etats Arabes à 250 mille dollars (un peu plus de150 millions Fc) sont à comptabiliser à 7 mois des élections ; selon le Ministère en Charge des Elections. 1milliards 445 millions restent à mobiliser.
En guise de conclusion, il a été rappelé par les Partis Politiques présents que la mobilisation de toutes les composantes politiques et sociales du pays, y compris les parlementaires actuels pour que ces élections puissent avoir lieu à temps, est de mise puisqu'autrement, passé novembre 2014, le pays n'aura ni de Députés ni de Conseillers des îles.
Saïd MZE DAFINE
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
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Les partis Politiques d'opposition - ANC, APSI, CHUMA, DUDJA, RIDJA- qui se sont ligués ces derniers temps pour parler d'une seule voix sur la situation nationale, ont rencontré ce mardi le Ministre de l'Intérieur en Charge des Elections, pour marquer leurs inquiétudes quant à la concrétisation de la tenue des élections harmonisées-Législatives, Cantonales et Communales. « Si en avril la situation nationale ne permettait pas l'organisation des élections législatives, il va falloir s'assurer de leur tenue en novembre 2014 » ; disaient ces anciens membres de la Convergence pour 2010, tirant les leçons du référendum Sambi de 2009.
Reçus par le Ministre Hassan Houssein Ibrahim, assisté de son Directeur de Cabinet et du Directeur des Opérations Electorales, les Partis d'opposition représentés par MM. Said Ali Kémal, Mzé Soulé Elback, Mohamed Abdouloihabi, Ahamada Baco, Soulé Mdahoma, et Saïd Mzé Dafiné, ont présenté par la voix de l'ancien président Abdouloihabi, leur appréhension sur l'état actuel du fichier électoral biométrique, son mode d'opération, son niveau d'avancement, vis à vis de l'ancien fichier électoral des dernières élections de 2010 et la faisabilité de la caravane d'Etat civil qui devrait faciliter l'accès d'un maximum d'habitants à cette biométrie. Ils ont demandé à être informé sur l'état d'avancement de l'organisation du scrutin, par rapport au calendrier, aux apports financiers et la mise en place des structures électorales.
En réaction, le Ministre de l'Intérieur après avoir écouté avec beaucoup d'intérêt, a remercié l'initiative. Il a assuré que le problème de la pénurie d'énergie préoccupe le gouvernement, étant donné qu'elle est généralisée au niveau de toutes les îles. Il a fait état des solutions envisagées à moyen terme ; soit le programme FMI et BAD sur un diagnostic de l'énergie et le projet du central à Fioul Lourd qui est en phase de réalisation. « La situation des moteurs et compteurs de location plombent lourdement l'autonomie financière de la Mamwe et la Mamwe ne peut pas vivre au détriment de la Société des Hydrocarbures. Leur sort resterait lié vers le péril »; a-t-il conclu sur ce dossier.
Pour ce qui concerne les libertés et par rapport aux réunions publiques, les informations de nature à causer des troubles publiques amènent le ministère à préserver la paix civile en interdisant certains évènements. A déclaré le Ministre. Il reconnait que malgré les consignes, les interventions des forces de l'ordre ne sont pas dénuées de dérapages et d'abus; que le Ministère se déploie pour les atténuer ; la préservation de toutes les formes de libertés légales étant du ressort du gouvernement.
Pour la biométrisation, la caravane d'Etat Civil instituée en partenariat avec le Ministère de la Justice et celui de la Santé a du sillonner les îles pour faciliter l'acquisition d'une pièce d'Etat civil à ceux qui n'en ont pas et leur permettre de s'enrôler dans la biométrie. Des localités ont été visitées. Et c'est à Mwali que l'opération ait bien réussie. Trois équipes sont réparties à Ngazidja et continuent progressivement bien que lentement le travail. Les quelques dossiers retenus sont aussi bloqués au niveau du parquet de la république pour la signature des actes d'état civil.
Il y a eu un souci de communication mais quelques informations par rapport au planning et déroulement de la caravane, voire celle de la biométrie sont faites en direction de la population. D'autres formules communicatives sont à mettre en place pour cela. « Il est important de préciser qu'un projet de lois sur la sécurisation des données personnelles est soumis à l'Assemblée Nationale pour permettre à la population d'être quiète par rapport à leurs informations individuelles ; Que biométrie électorale n'a rien à voir avec celle de la carte Nationale d'Identité ». affirmera le Ministre.
Par rapport au fichier électoral, 246 486 électeurs sont enrôlés jusqu'au 20 avril 2014, sur 384 000 électeurs par rapport aux données de base de 2010, alors que la projection pour cette année 2014 est de 400 000 électeurs. Un peu plus de 50% enrôlé, alors qu'en principe le recensement devrait s'arrêter le 30 avril 2014. Tenant compte du pourcentage relativement faible d'électeurs recensés, une prolongation de la biométrisation est demandée par le Ministère et le PNUD en a pris note.
Pour le calendrier et l'organisation structurelle des élections harmonisées de novembre 2014, Au mois de juin 2014, une Commission Nationale Electorale Permanente et Indépendante (CNEPI) sera mise en place. Celle-ci sera composée de 13 membres, avec un respect rigoureux de la parité homme-femme. 5 membres seront proposés par l'Assemblée Nationale, puis 3 Juristes; ensuite 2 représentants de la Société Civile et enfin 2 Administrateurs.
Les Commissions Insulaires suivront, avec 9 membres, dont 1 membre désigné par le Président de l'Union, 2 membres désignés par la CNEPI, 1 membre par le Ministre de la Justice, 3 membres par le Gouverneur de l'île, 1 membre représentant des associations des Jeunes et 2 membres représentants des formations politiques au sein du Conseil de l'île.
Le budget électoral prévisionnel est de 2 milliards 9 cent millions. Seules les contributions de l'Etat Comorien à 300 millions de Francs, de l'Union Européenne à hauteur de 2 millions d'euros (un peu moins de 1 milliard fc), celle de la Ligue des Etats Arabes à 250 mille dollars (un peu plus de150 millions Fc) sont à comptabiliser à 7 mois des élections ; selon le Ministère en Charge des Elections. 1milliards 445 millions restent à mobiliser.
En guise de conclusion, il a été rappelé par les Partis Politiques présents que la mobilisation de toutes les composantes politiques et sociales du pays, y compris les parlementaires actuels pour que ces élections puissent avoir lieu à temps, est de mise puisqu'autrement, passé novembre 2014, le pays n'aura ni de Députés ni de Conseillers des îles.
Saïd MZE DAFINE
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