Les malversations de Sambi tout au long de son mandat. Sambi n’a comme seule formation la langue arabe, avec comme spécialité la lecture et...
Les malversations de Sambi tout au long de son mandat.
Sambi n’a comme seule formation la langue arabe, avec comme spécialité la lecture et la traduction du Coran. Ayant compris l’adhésion des Comoriens à l’islam, il avait vite compris que pour mieux leur mentir et tromper leur vigilance, il n’y avait qu’une arme de qualité, le Coran. D’où, le CV professionnel de Sambi se résume en la lecture et la traduction du Coran et à sa manière et pour ses propres intérêts.
Sambi n’a comme seule formation la langue arabe, avec comme spécialité la lecture et la traduction du Coran. Ayant compris l’adhésion des Comoriens à l’islam, il avait vite compris que pour mieux leur mentir et tromper leur vigilance, il n’y avait qu’une arme de qualité, le Coran. D’où, le CV professionnel de Sambi se résume en la lecture et la traduction du Coran et à sa manière et pour ses propres intérêts.
Le Parcours de Sambi!
Après avoir galéré à travers les pays arabes avant de rentrer prendre en otage tout un pays. Voyons son parcours post pèlerinage arabe.
Constructeur de mosquées
Le Coran à la main, Sambi collectait de l’argent pour la construction de mosquées qui n’ont jamais vu le jour, les enveloppes recueillies ayant été investies pour la mise en place de sociétés personnelles: mise en bouteille d’eau et fabrication de matelas.
Enseignant du Coran
Le Coran à la main, Sambi ouvrit une école coranique à Mutsamudu, un Madras, avec comme élèves exclusivement des filles. D’ailleurs, son actuelle épouse fut l’une de ses élèves à ce Madras
Prédicateur du Coran
Le Coran à la main, Sambi s’était transformé en nomade, parcourant les Comores du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, se baptisant prédicateur du Coran. Tout ça pour embrigader le monde
Constitutionnaliste autoproclamé
Le Coran à la main, Sambi inaugura une carrière de constitutionnaliste au sein du séparatisme anjouanais en 1998, en rejoignant la Commission à charge de la rédaction de la Constitution de l’Etat d’Anjouan suite au référendum d’autodétermination du 29 octobre 1997. Et le coran à la main il allait ouvrir le feu à Anjouan pour cause séparatisme.
Parlementaire comorien
Coran à la main, Sambi se fait élire Député de Mutsamudu à l’Assemblée nationale. Il avait solitairement fait le tour de Moroni pour dénoncer les agressions contre Anjouan, ayant refusé de se faire joindre par quiconque.
Cap vers Beit Salam
Le Coran à la main, Sambi se lança dans la bataille de la présidentielle avec contre quatre engagements principaux: un Projet Habitat à charge de raser les paillotes et bidonvilles pour les remplacer par des maisons en dur, le paiement régulier des salaires à de milliards de dollars qui sont promis par des pays arabes, régularité des salaires, démocratie, la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics et la Justice.
Président de la République
a) Le Coran à la main, concernant le Projet Habitat: les équipements acquis avec des facilités fiscales comoriennes pour le Projet Habitat social, ces équipements sont virés vers une entreprise personnelle de fabrication d’agglos en argile.
b) Le Coran main, pour assurer la régularité des salaires, Sambi s’est arrangé pour se faire procurer une loi à charge de mettre aux enchères publiques aux plus offrants les symboles de l’État prétextant avoir été financé pour la paie des fonctionnaires: Citoyenneté, passeports, pavillon, cadastre, code 269.
c) Le Coran à la main, engagement pour la démocratie, et c’était pour sa bataille pour une conquête de Pouvoir à vie:
- pour se faire soutenir par ceux qui ne le connaissaient pas. Il avait su manier une bataille de conquête d’Autorité exclusive sur Anjouan en la transformant en une bataille contre un séparatisme qu’il a monté en toutes pièces, pour un ex-constitutionnaliste de l’État d’Anjouan;
- il avait essayé de porter atteinte à la vie de ceux qui le connaissaient, les Anjouanais, et qui lui créent de l’ombre;
- croyant avoir eu le champ libre après le débarquement d’Anjouan, il avait entamé sa démarche décisive de pouvoir à vie avec une révision constitutionnelleen 2009 qui lui a accouché d’une souris.
d) Le Coran à la main, Sambi s’engagea contre la corruption, les détournements des deniers publics et la Justice:
Sous Sambi, tous ses chefs des Départements financiers sont inculpés sans avoir été jugés: Directeur des Postes, Directeur Général de Comores Télécom, Directeur des Hydrocarbures, Receveurs des Douanes, Directeur de la Sûreté Nationale (vente de passeports).
Et Sambi de changer d’origine: d’Anjouan à Ngazidja!
Sambi change de pays, d’Ile natale:
a) Le Coran à la main, par moment et en dehors des regards de ceux qui le connaissent, il a su se prétendre métis arabe avec son port permanent de turban et de barbe blanche délavée. Ça n’a rien donné.
b) Le Coran à la main, pour cultiver son retour au pouvoir tout en contournant la présidence tournante, il a nié son originalité anjouanaise prétextant être né plutôt à Badjanani en plein centre de Moroni. Ça ne donnera rien.
Par Mohamed Abdou Madi
Ancien Premier ministre des Comores
Militant décomplexé pour un État indépendant à Anjouan
© www.lemohelien.com – Dimanche 20 avril 2014.
