Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Paris contre "l'islamisation" de la France et pour demander, comme...
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Paris contre "l'islamisation" de la France et pour demander, comme en Suisse, un référendum contre l'immigration.
Les organisateurs, Riposte laïque, Résistance républicaine et le Bloc identitaire -- des mouvements qui avaient voulu organiser fin 2010 un "apéro saucisson-pinard" dans le quartier populaire et multiethnique de La Goutte d'Or, à Paris --, ont revendiqué 1.000 à 2.000 manifestants. Les forces de l'ordre en ont dénombré 450, selon une source policière.
Estimant "exemplaire" la "votation" en Suisse en faveur d'une limitation de l'immigration, le fondateur de Riposte laïque Pierre Cassen a déclaré vouloir "profiter de cet élan pour nous aussi demander, sur l'immigration, un référendum".
Évoquant des sujets comme "l'islamisation", il a ajouté à l'AFP : "Il nous semble qu'il y a un décalage inquiétant (...) entre un peuple qui souffre de ses conséquences et des élites qui sont totalement insensibles à ces souffrances".
La présidente de Résistance républicaine Christine Tasin a, quant à elle, accusé "'l'immigration" d'aggraver les choses en France, qui est "dans une situation difficile". Elle a jugé l'islam "complètement contradictoire avec nos lois et nos valeurs".
Le cortège a défilé derrière des banderoles comme "Islam ras-le-bol" ou "Immigration, islamisation, demain la remigration" pour celle du Bloc identitaire, groupe d'extrême droite dont les membres sont arrivés avec pétards et fumigènes en criant "on est chez nous", repris à plusieurs reprises par l'ensemble des participants.
A l'instar d'un cycliste, qui au départ du cortège a lancé une insulte vers les manifestants, plusieurs personnes ont fait savoir, depuis leur fenêtre, leur réprobation des mots d'ordre des manifestants.
Ces derniers ont repris des slogans comme : "Ils n'aiment pas les Français, préfèrent les immigrés, dehors ce gouvernement", ou : "Retour au pays".
Dans le cortège se trouvait l'écrivain Renaud Camus, théoricien du "grand remplacement" qui menacerait selon lui la civilisation française. Ses propos tenus en décembre 2010 sur l'islamisation, lui ont valu de comparaître récemment devant la justice pour provocation à la haine raciale. AFP
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.Les organisateurs, Riposte laïque, Résistance républicaine et le Bloc identitaire -- des mouvements qui avaient voulu organiser fin 2010 un "apéro saucisson-pinard" dans le quartier populaire et multiethnique de La Goutte d'Or, à Paris --, ont revendiqué 1.000 à 2.000 manifestants. Les forces de l'ordre en ont dénombré 450, selon une source policière.
Estimant "exemplaire" la "votation" en Suisse en faveur d'une limitation de l'immigration, le fondateur de Riposte laïque Pierre Cassen a déclaré vouloir "profiter de cet élan pour nous aussi demander, sur l'immigration, un référendum".
Évoquant des sujets comme "l'islamisation", il a ajouté à l'AFP : "Il nous semble qu'il y a un décalage inquiétant (...) entre un peuple qui souffre de ses conséquences et des élites qui sont totalement insensibles à ces souffrances".
La présidente de Résistance républicaine Christine Tasin a, quant à elle, accusé "'l'immigration" d'aggraver les choses en France, qui est "dans une situation difficile". Elle a jugé l'islam "complètement contradictoire avec nos lois et nos valeurs".
Le cortège a défilé derrière des banderoles comme "Islam ras-le-bol" ou "Immigration, islamisation, demain la remigration" pour celle du Bloc identitaire, groupe d'extrême droite dont les membres sont arrivés avec pétards et fumigènes en criant "on est chez nous", repris à plusieurs reprises par l'ensemble des participants.
A l'instar d'un cycliste, qui au départ du cortège a lancé une insulte vers les manifestants, plusieurs personnes ont fait savoir, depuis leur fenêtre, leur réprobation des mots d'ordre des manifestants.
Ces derniers ont repris des slogans comme : "Ils n'aiment pas les Français, préfèrent les immigrés, dehors ce gouvernement", ou : "Retour au pays".
Dans le cortège se trouvait l'écrivain Renaud Camus, théoricien du "grand remplacement" qui menacerait selon lui la civilisation française. Ses propos tenus en décembre 2010 sur l'islamisation, lui ont valu de comparaître récemment devant la justice pour provocation à la haine raciale. AFP
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