Les notables se rendent compte du piège mortel tendu par les chantres de la haine. Dès dimanche 30 mars 2014, il était certain que d...
Les notables se rendent compte du piège mortel tendu par les chantres de la haine.
Dès dimanche 30 mars 2014, il était certain que des notables mohéliens allaient arriver à Moroni pour désamorcer la bombe lancée sur Beït-Salam par ceux qui veulent faire tomber Ikililou Dhoinine en s’en prenant à Hamada Madi Boléro, son Directeur de Cabinet chargé de la Défense, qu’ils accusent de tout et de n’importe quoi, malgré ce qu’en disent les faits réels. Désormais, les choses ont commencé à prendre forme car, sous l’égide du Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore, et à quelques heures de l’arrivée de la délégation des notables de Mohéli à Moroni, plus d’une cinquantaine de hautes personnalités représentant toutes les régions de la Grande-Comore se retrouvèrent à Mrodjou, siège du Gouvernorat de la Grande-Comore, pour examiner les conditions de la tenue de la prochaine Assemblée générale des Notables de la Grande-Comore au Foyer des Femmes de Moroni sur la polémique artificielle créée sur les injures artificielles, fallacieuses et imaginaires de Hamada Madi Boléro sur les Grands-Comoriens, en général, et sur Saïd Mohamed Cheikh, en particulier.
Après l’exposé du Gouverneur Mouigni Baraka, il a été constaté, preuves à l’appui, que Hamada Madi Boléro n’a insulté ni Saïd Mohamed Cheikh, ni les Grands-Comoriens, et que certains hommes politiques mal intentionnés se sont engouffrés dans la fausse brèche qu’ils ont créée sur cette affaire pitoyable et pathétique pour tenter tout simplement de déstabiliser le régime politique d’Ikililou Dhoinine. Aujourd’hui, il s’est avéré que ces acteurs politiques ont visé Hamada Madi Boléro parce qu’ils se disent que s’il part honteusement de Beït-Salam, à la demande des notables grands-comoriens, et sous de lourdes accusations d’injures envers toute une communauté insulaire, Ikililou Dhoinine redeviendra plus vulnérable et n’aura plus personne pour l’aider autant que faire se peut dans sa mission de Président de la République et dans sa stratégie générale de communication politique, qui ne repose que sur Hamada Madi Boléro.
La délégation mohélienne qui est à Moroni est exclusivement constituée de personnalités politiques qui ont vécu la période de l’autonomie interne, sous Saïd Mohamed Cheikh, dans l’humiliation de toute une île et de toute sa population, du fait de la politique discriminatoire et des insultes de l’ancien Président du Conseil de Gouvernement sur Mohéli et sur les Mohéliens. Ces gens-là ont tous des choses à dire à leurs homologues de Grande-Comore, même si, une fois de plus, il faut insister sur le fait que Hamada Madi Boléro n’a proféré aucune injure envers Saïd Mohamed Cheikh et sur les Grands-Comoriens. En conséquence, les notables de la Grande-Comore ont unanimement pris la décision d’annuler la réunion qui était prévue au Foyer des Femmes de Moroni! Cette réunion n’a plus d’objet.
La délégation des notables mohéliens est composée de:
- Ali Hassanaly, de Fomboni. Il avait été le dernier Préfet comorien de Mayotte sous la colonisation, ministre sous Ahmed Abdallah et Saïd Mohamed Djohar, puis Ambassadeur des Comores en Libye sous Azali Assoumani. Quand il était Préfet à Mayotte, c’est lui qui avait souvent signalé aux autorités comoriennes que, malgré les rumeurs répandues par les marchands de Paradis, les «Soldats» (anti-indépendantistes) étaient plus nombreux que les «Serrez-la-main» (pro-Comores). Les Mahorais l’ont toujours tenu en très haute estime et lui avaient proposé de travailler sur leur île après l’indépendance des Comores, une offre qu’il avait poliment déclinée,
- Soilihi Mohamed, de Djoiezi, premier Infirmier d’État mohélien, arbitrairement affecté à Bandrelé, sur l’île de Mayotte, sous Saïd Mohamed Cheikh, par représailles du Conseil de Gouvernement à l’époque de l’autonomie interne, Député des Comores pendant la colonisation, témoin de la Déclaration de l’Indépendance unilatérale des Comores le 6 juillet 1975, ami et collaborateur de tous les Présidents comoriens depuis l’indépendance,
- Salim Djabir Salim, de Djando et Fomboni, anthropologue, Gouverneur sous Ali Soilihi, Délégué ministériel sous Ahmed Abdallah, Président de l’Assemblée fédérale sous Mohamed Taki Abdoulkarim, proche d’Ikililou Dhoinine,
- Ali Aboudou Mroummé, de Djando Syrie-Ziroudani, propriétaire terrien, Président du Conseil de l’Île de Mohéli sous Ahmed Abdallah.
Une certitude se précise de plus en plus: à Mayotte, cette polémique stérile et haineuse ramène de vieux souvenirs à la surface et dans les esprits, et des acteurs politiques mahorais veulent aussi s’engouffrer dans cette brèche, pour enfoncer les Comores, dans la mesure où ils estiment que si les politiciens comoriens refusent de reconnaître des faits historiques absolument avérés et établis, alors cela prouverait qu’ils ont eu raison de se séparer des Comores au moment du référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974 et de la proclamation de l’indépendance du 6 juillet 1975! Ne perdons pas de vue le fait qu’à Mayotte, chaque action politique comorienne en relation avec cette île est savamment étudiée pour en faire une arme politique contre les Comores. Or, les acteurs politiques qui, à Moroni, versent du kérosène sur le feu font semblant de ne pas savoir qu’ils donnent du grain à moudre aux Mahorais et les radicalisent. Puisqu’on a tendance à l’oublier, les Mahorais sont les habitants de cette île de Mayotte que les «bons Comoriens» réclament, mais sans tenir compte de son substrat humain: les Mahorais. Ils sont restés dans leur entêtement qui les pousse à croire à un retour de Mayotte aux Comores, mais sans les Mahorais. Bon courage, Messieurs. Continuez à manipuler les esprits et à enfoncer les Comores dans la désunion.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 31 mars 2014.
La délégation mohélienne qui est à Moroni est exclusivement constituée de personnalités politiques qui ont vécu la période de l’autonomie interne, sous Saïd Mohamed Cheikh, dans l’humiliation de toute une île et de toute sa population, du fait de la politique discriminatoire et des insultes de l’ancien Président du Conseil de Gouvernement sur Mohéli et sur les Mohéliens. Ces gens-là ont tous des choses à dire à leurs homologues de Grande-Comore, même si, une fois de plus, il faut insister sur le fait que Hamada Madi Boléro n’a proféré aucune injure envers Saïd Mohamed Cheikh et sur les Grands-Comoriens. En conséquence, les notables de la Grande-Comore ont unanimement pris la décision d’annuler la réunion qui était prévue au Foyer des Femmes de Moroni! Cette réunion n’a plus d’objet.
La délégation des notables mohéliens est composée de:
- Ali Hassanaly, de Fomboni. Il avait été le dernier Préfet comorien de Mayotte sous la colonisation, ministre sous Ahmed Abdallah et Saïd Mohamed Djohar, puis Ambassadeur des Comores en Libye sous Azali Assoumani. Quand il était Préfet à Mayotte, c’est lui qui avait souvent signalé aux autorités comoriennes que, malgré les rumeurs répandues par les marchands de Paradis, les «Soldats» (anti-indépendantistes) étaient plus nombreux que les «Serrez-la-main» (pro-Comores). Les Mahorais l’ont toujours tenu en très haute estime et lui avaient proposé de travailler sur leur île après l’indépendance des Comores, une offre qu’il avait poliment déclinée,
- Soilihi Mohamed, de Djoiezi, premier Infirmier d’État mohélien, arbitrairement affecté à Bandrelé, sur l’île de Mayotte, sous Saïd Mohamed Cheikh, par représailles du Conseil de Gouvernement à l’époque de l’autonomie interne, Député des Comores pendant la colonisation, témoin de la Déclaration de l’Indépendance unilatérale des Comores le 6 juillet 1975, ami et collaborateur de tous les Présidents comoriens depuis l’indépendance,
- Salim Djabir Salim, de Djando et Fomboni, anthropologue, Gouverneur sous Ali Soilihi, Délégué ministériel sous Ahmed Abdallah, Président de l’Assemblée fédérale sous Mohamed Taki Abdoulkarim, proche d’Ikililou Dhoinine,
- Ali Aboudou Mroummé, de Djando Syrie-Ziroudani, propriétaire terrien, Président du Conseil de l’Île de Mohéli sous Ahmed Abdallah.
Une certitude se précise de plus en plus: à Mayotte, cette polémique stérile et haineuse ramène de vieux souvenirs à la surface et dans les esprits, et des acteurs politiques mahorais veulent aussi s’engouffrer dans cette brèche, pour enfoncer les Comores, dans la mesure où ils estiment que si les politiciens comoriens refusent de reconnaître des faits historiques absolument avérés et établis, alors cela prouverait qu’ils ont eu raison de se séparer des Comores au moment du référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974 et de la proclamation de l’indépendance du 6 juillet 1975! Ne perdons pas de vue le fait qu’à Mayotte, chaque action politique comorienne en relation avec cette île est savamment étudiée pour en faire une arme politique contre les Comores. Or, les acteurs politiques qui, à Moroni, versent du kérosène sur le feu font semblant de ne pas savoir qu’ils donnent du grain à moudre aux Mahorais et les radicalisent. Puisqu’on a tendance à l’oublier, les Mahorais sont les habitants de cette île de Mayotte que les «bons Comoriens» réclament, mais sans tenir compte de son substrat humain: les Mahorais. Ils sont restés dans leur entêtement qui les pousse à croire à un retour de Mayotte aux Comores, mais sans les Mahorais. Bon courage, Messieurs. Continuez à manipuler les esprits et à enfoncer les Comores dans la désunion.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 31 mars 2014.
