Oui, ils reviennent en masse ces jeunes hommes et femmes âgés en moyenne de 25 et 30 ans. Ils, ce sont les jeunes partis en France à leur j...
Oui, ils reviennent en masse ces jeunes hommes et femmes âgés en moyenne de 25 et 30 ans. Ils, ce sont les jeunes partis en France à leur jeune âge pour poursuivre leurs études supérieures dans des grandes universités de Paris, de Toulouse ou d'ex-en-province ... etc. Aujourd'hui, on les croise à Moroni ou dans leur village d'origine avec des longs barbes jamais taillées et avec leur uniforme : des panta-courts d'origines pakistanaises et afghanes. Les jeunes filles se déplacent en groupe de trois ou de cinq, couvertes du pied et à la tête telles les kamikazes afghanes avec leur fameuse voile intégrale qui illustrent au vrai leur refus catégorique de se comporter à l'occidentale. Préférant se voiler qu'étudier ou travailler, elles rentrent dans leur pays d'origine, papillotant dans les cybers café où elles passent leur temps à dialoguer avec leurs frères d'armes dispatchés dans les quatre coins du monde. Ils vivent replier sur eux et personne ne sait que veulent-ils et pourquoi choisissent-ils ceci et que préconisent-ils comme projet dans l'avenir ?
Certains d'entre eux déclarent que la France n'est pas leur terre promise, n'est pas une terre musulmane et ils se sentent menacés et persécutés par l'islamophobie qui est en nette croissance en France au cours de cette dernière décennie.
Djihadistes ou pas, ces jeunes présentent un danger dans le futur proche de notre pays où les libertés d'expression, de pensée et de cultes sont biens encrées dans l'esprit du Comorien. Certains ont appris dans leurs cités marseillaises ou parisiennes l'islam radical, le salafisme et ne se sentent pas libres d'exercer leurs pratiques rétrogrades et pseudo-religieuses en France. Donc ils n'ont qu'un seul issu possible retourner au bercail où ils sont libres de leur mouvement, échappant à tout contrôle ni au niveau de l'état ni au niveau de l'autorité du mouftorat. Citant à titre d'exemple l'aventure d'une jeune fille originaire de Moroni, laquelle, après avoir empoché son bac littéraire dans un des meilleurs établissements scolaires privée de la capitale, sa famille l'envoie à Paris pour poursuivre ses études supérieures en histoire dans une des grandes universités parisiennes. Un an après avoir déposer ses bagages en France, elle fait connaissance avec une maghrébine qui fréquente la même faculté. Elle l'a inculqué l'idéologie salafisme, cet islam radical et commence à se voiler. Mais sa famille d'accueil l'interdit de fréquenter ce groupuscule et d'enlever son voile de peur d'être la cible des islamophobes et des autorités qui interdisent le port du voile dans les lieux publics. Ces groupuscules qui dissertent sur les biens fondés de la démocratie en classe mais dès qu'ils rentrent à la maison ils enferment leurs femmes et filles comme des bestiaux. Deux ans après, cette jeune fille retourne à Moroni avec zéro diplôme et dans sa valise, des cd et dvd qui chantent la gloire de l'islam salafiste pour ne pas dire terroriste. Quel avenir se réservent ces jeunes hommes et femmes qui fuient le pays des droits de l'homme, faisant le repli sur soi un mode de vie oubliant les propos du dernier héros positif de notre époque Mandela quand il disait: « un individu est un individu à cause des autres individus ». Je me permets de plagier l'idée de l'écrivain algérien Boualem Sansal quand il disait je cite : « j'ai la conviction, même si c'est difficile à démontrer comme tout ce qui est intuitif, que nous sommes entrés dans un processus où l'islam est progressivement remplacé par l'islamisme. Une nouvelle religion avec ses prophètes et ses compagnons, Ben Laden et les autres ».
Aveuglés par le viagra de l'estime de soi et de leur intégrisme, ces jeunes nous font peur car dans l'avenir notre pays risque de devenir un Comoristan où toutes les femmes seront voilées de force et où la charia risque de prendre le devant. Nous vivons aujourd'hui un islam de genre ping-pong : Sunnites et Chiites se guerroient partout dans le monde et au pays à travers les médias locaux et dans les mosquées ils inculquent aux jeunes avec leurs discours le radicalisme religieux. Nos mosquées sont devenues des lieux de propagandes et non des endroits de prière et de recueillement. Seule solution pour éviter le pire, c'est de canaliser et harmoniser les idées les unes des autres afin d'éviter les affrontements entre les camps rivaux. L'idée d'une spiritualité laïque, et un vivre-ensemble appliquée à la religion est à mon avis la seule solution pouvant empêcher la guerre des clans, la nakba ou la catastrophe. A nous de jouer comme martèle Stéphane Hessel.
Certains d'entre eux déclarent que la France n'est pas leur terre promise, n'est pas une terre musulmane et ils se sentent menacés et persécutés par l'islamophobie qui est en nette croissance en France au cours de cette dernière décennie.
Djihadistes ou pas, ces jeunes présentent un danger dans le futur proche de notre pays où les libertés d'expression, de pensée et de cultes sont biens encrées dans l'esprit du Comorien. Certains ont appris dans leurs cités marseillaises ou parisiennes l'islam radical, le salafisme et ne se sentent pas libres d'exercer leurs pratiques rétrogrades et pseudo-religieuses en France. Donc ils n'ont qu'un seul issu possible retourner au bercail où ils sont libres de leur mouvement, échappant à tout contrôle ni au niveau de l'état ni au niveau de l'autorité du mouftorat. Citant à titre d'exemple l'aventure d'une jeune fille originaire de Moroni, laquelle, après avoir empoché son bac littéraire dans un des meilleurs établissements scolaires privée de la capitale, sa famille l'envoie à Paris pour poursuivre ses études supérieures en histoire dans une des grandes universités parisiennes. Un an après avoir déposer ses bagages en France, elle fait connaissance avec une maghrébine qui fréquente la même faculté. Elle l'a inculqué l'idéologie salafisme, cet islam radical et commence à se voiler. Mais sa famille d'accueil l'interdit de fréquenter ce groupuscule et d'enlever son voile de peur d'être la cible des islamophobes et des autorités qui interdisent le port du voile dans les lieux publics. Ces groupuscules qui dissertent sur les biens fondés de la démocratie en classe mais dès qu'ils rentrent à la maison ils enferment leurs femmes et filles comme des bestiaux. Deux ans après, cette jeune fille retourne à Moroni avec zéro diplôme et dans sa valise, des cd et dvd qui chantent la gloire de l'islam salafiste pour ne pas dire terroriste. Quel avenir se réservent ces jeunes hommes et femmes qui fuient le pays des droits de l'homme, faisant le repli sur soi un mode de vie oubliant les propos du dernier héros positif de notre époque Mandela quand il disait: « un individu est un individu à cause des autres individus ». Je me permets de plagier l'idée de l'écrivain algérien Boualem Sansal quand il disait je cite : « j'ai la conviction, même si c'est difficile à démontrer comme tout ce qui est intuitif, que nous sommes entrés dans un processus où l'islam est progressivement remplacé par l'islamisme. Une nouvelle religion avec ses prophètes et ses compagnons, Ben Laden et les autres ».
Aveuglés par le viagra de l'estime de soi et de leur intégrisme, ces jeunes nous font peur car dans l'avenir notre pays risque de devenir un Comoristan où toutes les femmes seront voilées de force et où la charia risque de prendre le devant. Nous vivons aujourd'hui un islam de genre ping-pong : Sunnites et Chiites se guerroient partout dans le monde et au pays à travers les médias locaux et dans les mosquées ils inculquent aux jeunes avec leurs discours le radicalisme religieux. Nos mosquées sont devenues des lieux de propagandes et non des endroits de prière et de recueillement. Seule solution pour éviter le pire, c'est de canaliser et harmoniser les idées les unes des autres afin d'éviter les affrontements entre les camps rivaux. L'idée d'une spiritualité laïque, et un vivre-ensemble appliquée à la religion est à mon avis la seule solution pouvant empêcher la guerre des clans, la nakba ou la catastrophe. A nous de jouer comme martèle Stéphane Hessel.
SOILIHI Ahamada Mlatamou