Mercredi 5 mars 2014, l’équipe nationale des Comores, les « Coelacanthes », a joué un match amical international contre le Burkina-Faso au...
Mercredi 5 mars 2014, l’équipe nationale des Comores, les
« Coelacanthes », a joué un match amical international contre le
Burkina-Faso au stade de Martigues, à 25km de Marseille où vit une forte
communauté comorienne.
Les joueurs de l’équipe comorienne, pour la plupart titulaires dans des clubs professionnels en France, ont démontré tout leur talent face aux vice-champions d’Afrique 2013 en faisant match nul, un but partout.
Une rencontre historique devant plus de 2000 personnes qui se sont déplacées pour encourager leur équipe nationale.
Communiqué de M. Stéphane Aboutoihi, Directeur Technique National de la Fédération Comorienne de Football :
« Dans une société où la précarité, l’échec scolaire et la corruption sont des thèmes récurrents, le sport est l’un des meilleurs vecteurs d’éducation, d’intégration et de développement. Le football génère, d’une part, des retombées économiques importantes pour l’économie locale, les clubs mais aussi les familles. Il contribue aussi à travers les résultats et la renommée des équipes et sportifs de haut niveau à renforcer l’image et l’attractivité du pays.
Partant de l’idée que l’équipe nationale demeure la vitrine du football d’un pays, le président de la Fédération Comorienne de Football (F.C.F) n’a eu de cesse de mobiliser ces dernières années tous les moyens à cet effet. Les « Coelacanthes », patrimoine national, sont un vecteur puissant de « cohésion et d’unité nationale ». Ils permettent, à travers le CHAN, compétition internationale à laquelle seuls sont autorisés à y participer les joueurs évoluant dans un club de leur pays, d’ouvrir une belle lucarne internationale aux joueurs locaux, contribuant à encourager la jeunesse.
Les « Coelacanthes » permettent ensuite de favoriser l’implication de la diaspora dans le processus de développement social et économique en Union des Comores. En associant les compétences et les talents de tous les comoriens, le football peut jouer un rôle déterminant pour l’émergence d’une destinée commune.
La F.C.F en mobilisant tous les moyens pour l’équipe nationale, ne néglige pas pour autant les autres éléments constituant le socle sur lequel est basé le développement du football comorien. Nous devons nous atteler à révolutionner la gestion des nos clubs, élever le niveau de compétences de nos administrateurs, entraîneurs et arbitres, et créer les conditions-cadres pour accompagner les jeunes sur et en dehors du terrain. L’autre volet auquel la F.C.F doit s’attaquer avec force est celui de la violence. Tous les moyens légaux et permis par la loi doivent être utilisés par la Fédération pour enrayer ce fléau. » Avec l'Ambassade de France à Moroni
Les joueurs de l’équipe comorienne, pour la plupart titulaires dans des clubs professionnels en France, ont démontré tout leur talent face aux vice-champions d’Afrique 2013 en faisant match nul, un but partout.
Une rencontre historique devant plus de 2000 personnes qui se sont déplacées pour encourager leur équipe nationale.
Communiqué de M. Stéphane Aboutoihi, Directeur Technique National de la Fédération Comorienne de Football :
« Dans une société où la précarité, l’échec scolaire et la corruption sont des thèmes récurrents, le sport est l’un des meilleurs vecteurs d’éducation, d’intégration et de développement. Le football génère, d’une part, des retombées économiques importantes pour l’économie locale, les clubs mais aussi les familles. Il contribue aussi à travers les résultats et la renommée des équipes et sportifs de haut niveau à renforcer l’image et l’attractivité du pays.
Partant de l’idée que l’équipe nationale demeure la vitrine du football d’un pays, le président de la Fédération Comorienne de Football (F.C.F) n’a eu de cesse de mobiliser ces dernières années tous les moyens à cet effet. Les « Coelacanthes », patrimoine national, sont un vecteur puissant de « cohésion et d’unité nationale ». Ils permettent, à travers le CHAN, compétition internationale à laquelle seuls sont autorisés à y participer les joueurs évoluant dans un club de leur pays, d’ouvrir une belle lucarne internationale aux joueurs locaux, contribuant à encourager la jeunesse.
Les « Coelacanthes » permettent ensuite de favoriser l’implication de la diaspora dans le processus de développement social et économique en Union des Comores. En associant les compétences et les talents de tous les comoriens, le football peut jouer un rôle déterminant pour l’émergence d’une destinée commune.
La F.C.F en mobilisant tous les moyens pour l’équipe nationale, ne néglige pas pour autant les autres éléments constituant le socle sur lequel est basé le développement du football comorien. Nous devons nous atteler à révolutionner la gestion des nos clubs, élever le niveau de compétences de nos administrateurs, entraîneurs et arbitres, et créer les conditions-cadres pour accompagner les jeunes sur et en dehors du terrain. L’autre volet auquel la F.C.F doit s’attaquer avec force est celui de la violence. Tous les moyens légaux et permis par la loi doivent être utilisés par la Fédération pour enrayer ce fléau. » Avec l'Ambassade de France à Moroni