De retour en sélection des Comores, le défenseur parti récemment de l'OM pour ...
De retour en sélection des Comores, le défenseur parti récemment de l'OM
pour Evian-TG est heureux de retrouver Marseille, où il s'apprête à
affronter le Burkina Faso en amical.
«Kassim, pourquoi revenir dans une sélection classée 198e par la FIFA ?
J’ai joué les Jeux de l’Océan Indien (JIOI) il y a quatre-cinq ans à Madagascar. J’en ai gardé un bon souvenir malgré des conditions difficiles, avec beaucoup de joueurs locaux qui avaient du coeur. Aujourd’hui, c’est le début d’un autre projet. Il y a la prise de conscience qu’on a le potentiel pour monter une sélection compétitive.
Croyez-vous sérieusement aux chances de votre sélection, qui est méconnue et sous-cotée, en vue de la CAN 2015 ?
On sait que cela ne se fera pas en trois jours de stage, mais sur le long terme. On veut apporter du sérieux à l’équipe nationale. Moi j’y crois.
Certains joueurs, comme Ali Ahamada (Toulouse) ou Toifilou Maoulida (Bastia) n’ont pas donné suite au jeune sélectionneur Amir Abdou…
Un jour, on aura tous les joueurs, c’est une question de temps. J’espère en tout cas qu’ils nous rejoindront ! Aujourd’hui, certains clubs pros considèrent sans doute qu’on n’est pas une sélection sérieuse. Le rassemblement de Marseille permet justement de montrer le contraire : on a un staff médical et sportif de qualité. Ça suit vraiment derrière nous.
Vous jouez tout à l’heure à Martigues, contre le Burkina Faso. Le stade devrait être à 100% comorien, puisque la communauté compte 100 000 personnes sur Marseille et ses environs…
Cela représente beaucoup de faire ce match ici. On va être à la maison ! Quelque part, ça va nous transcender.
Ne craignez-vous pas que la marche soit trop haute face au Burkina Faso, vice-champion d’Afrique ?
Cela va nous permettre de nous jauger, de montrer notre réelle valeur. Ce n’est pas plus mal, on saura alors où l’on se situe. C’est une équipe joueuse, qui sera plaisante à affronter. On sait qu’il faudra être très rigoureux pour leur poser des problèmes.
Les éliminatoires de la CAN 2015 débuteront en mai pour vous, avec un premier match chez vous, aux Comores…
J’ai hâte d’y être ! Je sais l’engouement des Comoriens pour le football. Alors, avec une équipe renouvelée et un vrai projet, ça va être quelque chose !»
FRANK SIMON, à Plan-de-Cuques
«Kassim, pourquoi revenir dans une sélection classée 198e par la FIFA ?
J’ai joué les Jeux de l’Océan Indien (JIOI) il y a quatre-cinq ans à Madagascar. J’en ai gardé un bon souvenir malgré des conditions difficiles, avec beaucoup de joueurs locaux qui avaient du coeur. Aujourd’hui, c’est le début d’un autre projet. Il y a la prise de conscience qu’on a le potentiel pour monter une sélection compétitive.
Croyez-vous sérieusement aux chances de votre sélection, qui est méconnue et sous-cotée, en vue de la CAN 2015 ?
On sait que cela ne se fera pas en trois jours de stage, mais sur le long terme. On veut apporter du sérieux à l’équipe nationale. Moi j’y crois.
Certains joueurs, comme Ali Ahamada (Toulouse) ou Toifilou Maoulida (Bastia) n’ont pas donné suite au jeune sélectionneur Amir Abdou…
Un jour, on aura tous les joueurs, c’est une question de temps. J’espère en tout cas qu’ils nous rejoindront ! Aujourd’hui, certains clubs pros considèrent sans doute qu’on n’est pas une sélection sérieuse. Le rassemblement de Marseille permet justement de montrer le contraire : on a un staff médical et sportif de qualité. Ça suit vraiment derrière nous.
Vous jouez tout à l’heure à Martigues, contre le Burkina Faso. Le stade devrait être à 100% comorien, puisque la communauté compte 100 000 personnes sur Marseille et ses environs…
Cela représente beaucoup de faire ce match ici. On va être à la maison ! Quelque part, ça va nous transcender.
Ne craignez-vous pas que la marche soit trop haute face au Burkina Faso, vice-champion d’Afrique ?
Cela va nous permettre de nous jauger, de montrer notre réelle valeur. Ce n’est pas plus mal, on saura alors où l’on se situe. C’est une équipe joueuse, qui sera plaisante à affronter. On sait qu’il faudra être très rigoureux pour leur poser des problèmes.
Les éliminatoires de la CAN 2015 débuteront en mai pour vous, avec un premier match chez vous, aux Comores…
J’ai hâte d’y être ! Je sais l’engouement des Comoriens pour le football. Alors, avec une équipe renouvelée et un vrai projet, ça va être quelque chose !»
FRANK SIMON, à Plan-de-Cuques