La Grande île est, à nouveau, plongée la confusion politique pour se choisir un Premier ministre. Chacun des deux clans qui minent le pouvo...
La Grande île est, à nouveau, plongée la confusion politique pour se choisir un Premier ministre. Chacun des deux clans qui minent le pouvoir d’État tenant à placer son candidat, la présidente de l'Assemblée nationale ne sait plus à quelle constitution se vouer pour trancher. Conséquence, le dossier est renvoyé sur la table du président Hery Rajaonarimampianina. Quand on sait qu'aucun délai ne lui est imposé pour opérer son choix entre les prétendants au poste de chef du gouvernement, il y a de quoi craindre une crise de plus à Madagascar.
Décidément, ce pays qui sort à peine de la crise consécutive à l'élection présidentielle n'est visiblement pas sorti de l'auberge. Les deux camps qui se regardent en chiens de faïence depuis plusieurs années ne manquent pas l'occasion de se mettre les bâtons dans les roues. Mais le drame de ce bras de fer qui n'en finit pas, est qu'il prend un malin plaisir à bloquer le fonctionnement des institutions républicaines.
Et paralyse par conséquent le pays qui a pourtant d'énormes défis à relever en matière de développement économique et social. Malgré ses énormes potentialités naturelles, la Grande île souffre de l'incapacité des hommes politiques à trouver, au plus vite, les compromis nécessaires pour la remettre sur les rails. Or, plus ils se hâtent lentement à faire marcher les institutions, plus la pauvreté endémique dans laquelle vit la grande majorité des habitants risque simplement de devenir une fatalité. C'est vraiment dommage!
Par fasozine.com
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