Après la convocation de l'ambassadeur de France à Rabat par le ministère des Affaires étrangères, c'est au tour du ministre maroc...
Après la convocation de l'ambassadeur de France à
Rabat par le ministère des Affaires étrangères, c'est au tour du
ministre marocain de la Communication de monter au créneau. Il s'est
insurgé contre des propos attribués à l'ambassadeur de France aux
Etats-Unis. Conséquence : une visite officielle de Nicolas Hulot,
mandaté par François Hollande, en a fait les frais.
Envoyé
spécial du président de la République française pour la protection de
la planète, Nicolas Hulot devait se rendre au Maroc pour une mission
officielle de deux jours. Mais à la dernière minute, son voyage a été
annulé.Ce nouvel incident marque une étape supplémentaire de la querelle qui oppose le Maroc et la France depuis cinq jours. Après la convocation par un juge d'instruction français du directeur du contre-espionnage marocain, les efforts d'apaisement du Quai d'Orsay n'ont pas calmé la colère de Rabat.
Le Sahara occidental au source des tensions
Lundi, le ministre marocain de la Communication a qualifié de « blessants », « humiliants », « scandaleux » et « inadmissibles », des propos ironiques sur le Maroc qui auraient été tenus par l'ambassadeur de France aux Etats-Unis, et rapportés par l'acteur espagnol Javier Bardem, auteur d'un film controversé sur le Sahara occidental.
Rabat dit ne pas se contenter cette fois du démenti offert par le Quai d'Orsay. Il faut dire que les autorités marocaines sont convaincues d'avoir affaire à une machination hostile des amis parisiens des indépendantistes du Front Polisario, soutenus par leur rival, l'Algérie.
Par RFI