Pour comprendre le climat délétère qui prévaut à Mohéli depuis les révélations sur le vol de 35 millions de francs comoriens du Lycée de ...
Pour comprendre le climat délétère qui prévaut à Mohéli depuis les révélations sur le vol de 35 millions de francs comoriens du Lycée de Fomboni par le Gouverneur de l’île, il faut partir d’un constat désabusé fait en 1991, dans un soupir, par le doyen des journalistes mohéliens: «Comme aimait le répéter feu mon grand-père: la mauvaise foi est la chose la mieux partagée dans ce pays» (Nassur Riziki Mohamed: Une syndicaliste pas bête pour un sou, Al-Watwany n°141, Moroni, 3-9 novembre 1991, p. 7.). Et actuellement, dans les hautes sphères du pouvoir, à Fomboni comme à Moroni, un seul mot d’ordre prévaut: mauvaise foi. Il faut voir sur la pauvre ORTC-TNC les Hamada Madi Boléro et autres ténors de la vie politique nationale s’époumoner pour tenter d’expliquer à des téléspectateurs absolument médusés que le Gouverneur Mohamed Ali Saïd a juste emprunté le fameux chèque de 35 millions, qu’il voulait placer à la Trésorerie de Mohéli, mais qu’il n’a rien volé, et que, et que, et que… Et comme il n’y avait eu suffisamment de mensonges sur le sujet, il a fallu que Mouayad Salim, correspondant de La Gazette des Comores à Fomboni, soit interpellé par la Gendarmerie pour s’expliquer sur son article du 3 février 2014 qui relate des faits connus de tout le monde aux Comores, sur le vol, par Mohamed Ali Saïd, de 35 millions de francs destinés à l’agrandissement du Lycée de Fomboni.
Aujourd’hui, on tente de nous expliquer que le Gouverneur Mohamed Ali Saïd n’a pas volé les 35 millions de francs résultant d’un don fait par Comores Télécom, alors qu’il y a eu à Mohéli des manifestations publiques réclamant la restitution de l’argent en question, et que deux des enseignants du Lycée de Fomboni ont été jetés en prison pour avoir réclamé cet argent. Donc, on veut nous faire croire qu’il n’y a rien eu de tout ça, que tout va bien à Mohéli, et que Mohamed Ali Saïd est un type très bien? Et puis, que vient faire le Gouverneur de Mohéli dans la comptabilité du Lycée de Fomboni, et depuis quand est-il devenu comptable public, lui qui vole systématiquement tout centime qui a le malheur de se retrouver à portée de sa main? Arrêtez, Messieurs et Mesdames les autorités de nous prendre pour des cerveaux de dinde!
Les faits évoqués par le journaliste Mouayad Salim sont de notoriété publique, et ça ne sert à rien d’interpeller les gens qui disent la vérité. Et puis, il aurait fallu connaître le nom de celui qui a demandé l’interpellation de Mouayad Salim. Une fois de plus, les frères et sœurs des autres îles doivent savoir que Mohéli est devenue une «zone tribale, de non-Droit», dans laquelle deux sinistres individus, le Gouverneur Mohamed Ali Saïd et le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» ou «Obama», s’arrogent le droit d’arrêter n’importe qui et pour n’importe quel motif pour le jeter en prison, sans même recourir aux apparences d’une procédure judiciaire bidon. Tout est fait dans l’arbitraire et de manière arbitraire par deux individus qui n’ont aucune notion de Droit, mais qui se croient en mesure de faire subir aux Mohéliens toutes les avanies.
On vient d’apprendre aux Comoriens qu’il y a eu des détournements de fonds à la Mairie de Moroni. Or, à ce jour, on n’a signalé aux Comoriens l’interpellation d’aucun journaliste ou blogueur ayant évoqué le sujet. Pourquoi faut-il donc que chaque fois qu’on s’interroge sur les agissements publics des autorités mohéliennes, des Mohéliens soient tourmentés comme s’ils n’avaient pas de droits? Et aucun Mohélien n’a le droit d’accuser les autres îles des malheurs qui pleuvent sur Mohéli, car ce sont des Mohéliens qui sont à l’origine des avanies en question.
On sent la magouille à plein nez quand on apprend que des travaux d’agrandissement du Lycée de Fomboni viennent de commencer et que, exactement une enveloppe de 35 millions de francs est prévue pour le chantier!!! En d’autres termes, on essaie de camoufler le gros scandale, en lançant des travaux ridicules, le temps que l’opinion publique ait d’autres chats à fouetter pour tout arrêter. Tout ça est cousu de fil blanc. C’est un montage grossier, et aucune manœuvre du Gouverneur n’arrivera à faire taire les Comoriens car, heureusement, pour une fois, quelque chose qui se passe à Mohéli est devenu un scandale national. Nous sommes heureux d’apprendre qu’un certain Djoundi Hirachi est le Directeur du Cabinet du Commissaire mohélien en charge de l’Éducation. Nous le félicitons. En même temps, ce Djoundi Hirachi se moque ouvertement des Comoriens quand il dit que «le Gouverneur s’est personnellement engagé à fournir le complément indispensable si cela s’avère nécessaire, et tout semble indiquer qu’il va y avoir bel et bien un dépassement par rapport aux prévisions initiales».
Ce Djoundi Hirachi doit répondre à 4 questions: depuis quand le Gouverneur Mohamed Ali Saïd s’intéresse-t-il au développement de Mohéli? Depuis quand le Gouverneur Mohamed Ali Saïd s’intéresse-t-il au développement de l’enseignement à Mohéli? D’où vient l’intérêt soudain du Gouverneur Mohamed Ali Saïd pour l’enseignement à Mohéli? N’est-ce pas pour tenter d’éviter un scandale qui est déjà sur la place publique que Mohamed Ali Saïd essaie de jouer au Gouverneur consciencieux? En tout cas, il doit savoir que son petit cirque ne sert à strictement rien car même les enfants qui viennent de naître savent qu’il fait tout pour tenter d’atténuer un scandale qui l’éclabousse jusqu’au crâne. Qu’il sache que les Comoriens ne sont pas dupes, et qu’un homme dont la principale passion est le mépris envers les intellectuels et les cadres ne pourra jamais venir nous dire qu’il est subitement tombé amoureux de l’École.
Et, chose qui ne trompe personne, quand les travaux en question avaient démarré, les élèves et leurs professeurs du Lycée étaient entrés en grève, arguant du fait qu’ils n’étaient au courant de rien. Or, ce sont ces élèves et ces professeurs qui sont à l’origine du financement des travaux, et puisqu’on veut noyer le poisson, Djoundi Hirachi se bombe la poitrine avant de relayer la voix de son maître: «Pour le moment, nous disposons de 35 millions de francs, placés à la Trésorerie publique, où nous disposons d’un compte». Chacun aura noté que la somme de 35 millions de francs correspond au centime près à celle que le Gouverneur Mohamed Ali Saïd a détournée sur le dos du Lycée de Fomboni.
Aujourd’hui, on lance dans la précipitation un chantier bancal, juste pour montrer que l’argent en question est bel et bien à la Trésorerie de Fomboni. C’est du vent. Du flan. Du rafistolage. Il faudra qu’on nous explique le tour de passe-passe financier qui a été fait pour jeter 35 millions de francs à la face des Mohéliens, histoire de dire que tout va bien. Cette histoire ressemble à celle de cette femme qui a bien «vécu» avant son mariage et qui, la nuit de noces, a mis du sang de coq sur le drap blanc afin de faire croire à son mari qu’elle était vierge. Cette histoire de sang de coq est bien réelle et a eu lieu en 1960. Alors, n’allez pas croire que les gens reculent devant le mensonge quand ils veulent embobiner les autres.
En réalité, l’interpellation de Mouayad Salim est abusive. Tout le monde sait que Mohamed Ali Saïd a détourné de l’argent destiné à la réfection du Lycée de Fomboni, de la même façon qu’il procède depuis 2007. Seulement, cette fois-ci, il est tombé sur un os, parce que son méfait a fait la une de la blogosphère et de la presse écrite des Comores. Dès lors, le scandale est devenu national, et le dictateur de Mohéli cherche le moyen de se sortir du guêpier. On nous apprend d’ailleurs que chaque fois qu’un journaliste s’invite dans la comptabilité opaque des pouvoirs publics, il en ressort avec une interpellation par la Gendarmerie. «Taisez-vous! Le Gouverneur de Mohéli vole. Regardez ailleurs», semble être le mot d’ordre. Mais, les choses se gâtent car il arrive que ça soit un fonctionnaire consciencieux qui assiste à ce qui se passe autour de lui qui signale que des saletés sont en train de se produire. Dès que le signal est donné, plus personne ne peut arrêter le scandale. De ce fait, tout ce que dira ou fera le Gouverneur de Mohéli pour tenter de faire croire aux Comoriens qu’il n’a pas volé cet argent relèvera de l’enfantillage. Il peut s’agiter dans tous les sens, cela ne changera rien.
Le Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli doit savoir que ses méfaits sur l’île ne sont pas suivis par les seuls Comoriens. Depuis qu’il voulait distribuer des médailles mohéliennes («Étoile de Mohéli») dans les Pyrénées-Orientales, en avril 2013, il intéresse énormément de gens qui ne veulent pas le voir chez eux et qui disent de lui qu’il s’agit d’«un dictateur africain peu fréquentable et peu recommandable». Je dispose des articles qui parlent de lui.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 8 février 2014.
Aujourd’hui, on tente de nous expliquer que le Gouverneur Mohamed Ali Saïd n’a pas volé les 35 millions de francs résultant d’un don fait par Comores Télécom, alors qu’il y a eu à Mohéli des manifestations publiques réclamant la restitution de l’argent en question, et que deux des enseignants du Lycée de Fomboni ont été jetés en prison pour avoir réclamé cet argent. Donc, on veut nous faire croire qu’il n’y a rien eu de tout ça, que tout va bien à Mohéli, et que Mohamed Ali Saïd est un type très bien? Et puis, que vient faire le Gouverneur de Mohéli dans la comptabilité du Lycée de Fomboni, et depuis quand est-il devenu comptable public, lui qui vole systématiquement tout centime qui a le malheur de se retrouver à portée de sa main? Arrêtez, Messieurs et Mesdames les autorités de nous prendre pour des cerveaux de dinde!
Les faits évoqués par le journaliste Mouayad Salim sont de notoriété publique, et ça ne sert à rien d’interpeller les gens qui disent la vérité. Et puis, il aurait fallu connaître le nom de celui qui a demandé l’interpellation de Mouayad Salim. Une fois de plus, les frères et sœurs des autres îles doivent savoir que Mohéli est devenue une «zone tribale, de non-Droit», dans laquelle deux sinistres individus, le Gouverneur Mohamed Ali Saïd et le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» ou «Obama», s’arrogent le droit d’arrêter n’importe qui et pour n’importe quel motif pour le jeter en prison, sans même recourir aux apparences d’une procédure judiciaire bidon. Tout est fait dans l’arbitraire et de manière arbitraire par deux individus qui n’ont aucune notion de Droit, mais qui se croient en mesure de faire subir aux Mohéliens toutes les avanies.
On vient d’apprendre aux Comoriens qu’il y a eu des détournements de fonds à la Mairie de Moroni. Or, à ce jour, on n’a signalé aux Comoriens l’interpellation d’aucun journaliste ou blogueur ayant évoqué le sujet. Pourquoi faut-il donc que chaque fois qu’on s’interroge sur les agissements publics des autorités mohéliennes, des Mohéliens soient tourmentés comme s’ils n’avaient pas de droits? Et aucun Mohélien n’a le droit d’accuser les autres îles des malheurs qui pleuvent sur Mohéli, car ce sont des Mohéliens qui sont à l’origine des avanies en question.
On sent la magouille à plein nez quand on apprend que des travaux d’agrandissement du Lycée de Fomboni viennent de commencer et que, exactement une enveloppe de 35 millions de francs est prévue pour le chantier!!! En d’autres termes, on essaie de camoufler le gros scandale, en lançant des travaux ridicules, le temps que l’opinion publique ait d’autres chats à fouetter pour tout arrêter. Tout ça est cousu de fil blanc. C’est un montage grossier, et aucune manœuvre du Gouverneur n’arrivera à faire taire les Comoriens car, heureusement, pour une fois, quelque chose qui se passe à Mohéli est devenu un scandale national. Nous sommes heureux d’apprendre qu’un certain Djoundi Hirachi est le Directeur du Cabinet du Commissaire mohélien en charge de l’Éducation. Nous le félicitons. En même temps, ce Djoundi Hirachi se moque ouvertement des Comoriens quand il dit que «le Gouverneur s’est personnellement engagé à fournir le complément indispensable si cela s’avère nécessaire, et tout semble indiquer qu’il va y avoir bel et bien un dépassement par rapport aux prévisions initiales».
Ce Djoundi Hirachi doit répondre à 4 questions: depuis quand le Gouverneur Mohamed Ali Saïd s’intéresse-t-il au développement de Mohéli? Depuis quand le Gouverneur Mohamed Ali Saïd s’intéresse-t-il au développement de l’enseignement à Mohéli? D’où vient l’intérêt soudain du Gouverneur Mohamed Ali Saïd pour l’enseignement à Mohéli? N’est-ce pas pour tenter d’éviter un scandale qui est déjà sur la place publique que Mohamed Ali Saïd essaie de jouer au Gouverneur consciencieux? En tout cas, il doit savoir que son petit cirque ne sert à strictement rien car même les enfants qui viennent de naître savent qu’il fait tout pour tenter d’atténuer un scandale qui l’éclabousse jusqu’au crâne. Qu’il sache que les Comoriens ne sont pas dupes, et qu’un homme dont la principale passion est le mépris envers les intellectuels et les cadres ne pourra jamais venir nous dire qu’il est subitement tombé amoureux de l’École.
Et, chose qui ne trompe personne, quand les travaux en question avaient démarré, les élèves et leurs professeurs du Lycée étaient entrés en grève, arguant du fait qu’ils n’étaient au courant de rien. Or, ce sont ces élèves et ces professeurs qui sont à l’origine du financement des travaux, et puisqu’on veut noyer le poisson, Djoundi Hirachi se bombe la poitrine avant de relayer la voix de son maître: «Pour le moment, nous disposons de 35 millions de francs, placés à la Trésorerie publique, où nous disposons d’un compte». Chacun aura noté que la somme de 35 millions de francs correspond au centime près à celle que le Gouverneur Mohamed Ali Saïd a détournée sur le dos du Lycée de Fomboni.
Aujourd’hui, on lance dans la précipitation un chantier bancal, juste pour montrer que l’argent en question est bel et bien à la Trésorerie de Fomboni. C’est du vent. Du flan. Du rafistolage. Il faudra qu’on nous explique le tour de passe-passe financier qui a été fait pour jeter 35 millions de francs à la face des Mohéliens, histoire de dire que tout va bien. Cette histoire ressemble à celle de cette femme qui a bien «vécu» avant son mariage et qui, la nuit de noces, a mis du sang de coq sur le drap blanc afin de faire croire à son mari qu’elle était vierge. Cette histoire de sang de coq est bien réelle et a eu lieu en 1960. Alors, n’allez pas croire que les gens reculent devant le mensonge quand ils veulent embobiner les autres.
En réalité, l’interpellation de Mouayad Salim est abusive. Tout le monde sait que Mohamed Ali Saïd a détourné de l’argent destiné à la réfection du Lycée de Fomboni, de la même façon qu’il procède depuis 2007. Seulement, cette fois-ci, il est tombé sur un os, parce que son méfait a fait la une de la blogosphère et de la presse écrite des Comores. Dès lors, le scandale est devenu national, et le dictateur de Mohéli cherche le moyen de se sortir du guêpier. On nous apprend d’ailleurs que chaque fois qu’un journaliste s’invite dans la comptabilité opaque des pouvoirs publics, il en ressort avec une interpellation par la Gendarmerie. «Taisez-vous! Le Gouverneur de Mohéli vole. Regardez ailleurs», semble être le mot d’ordre. Mais, les choses se gâtent car il arrive que ça soit un fonctionnaire consciencieux qui assiste à ce qui se passe autour de lui qui signale que des saletés sont en train de se produire. Dès que le signal est donné, plus personne ne peut arrêter le scandale. De ce fait, tout ce que dira ou fera le Gouverneur de Mohéli pour tenter de faire croire aux Comoriens qu’il n’a pas volé cet argent relèvera de l’enfantillage. Il peut s’agiter dans tous les sens, cela ne changera rien.
Le Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli doit savoir que ses méfaits sur l’île ne sont pas suivis par les seuls Comoriens. Depuis qu’il voulait distribuer des médailles mohéliennes («Étoile de Mohéli») dans les Pyrénées-Orientales, en avril 2013, il intéresse énormément de gens qui ne veulent pas le voir chez eux et qui disent de lui qu’il s’agit d’«un dictateur africain peu fréquentable et peu recommandable». Je dispose des articles qui parlent de lui.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 8 février 2014.