Sa tenue du mercredi 12 février 2014 aurait choqué certains téléspectateurs. Personnellement, je ne suis pas abonné à l’ORTC-TNC, la T...
Sa tenue du mercredi 12 février 2014 aurait choqué certains téléspectateurs.
Personnellement, je ne suis pas abonné à l’ORTC-TNC, la Télévision des Comores. Il m’arrive de regarder ses images, mais uniquement quand je suis chez des amis. Mais, ce soir, j’ai reçu plusieurs appels de téléspectateurs qui se disent indignés par la tenue vestimentaire de la journaliste Charifa Massaka lors du journal télévisé: chemise rose fluorescente, cravate bleue et pantalon Jeans très moulant. Les Indignés de la Télévision comorienne (26 appels téléphoniques et 12 messages!) estiment que cette tenue n’est pas digne d’une journaliste de la Télévision comorienne, celle d’un pays musulman. Ils accusent Soilihi Mohamed Soilihi, le Directeur de cette chaîne de Télévision, de passer tout son temps à voyager à l’étranger et à percevoir de faramineuses indemnités de déplacement, au lieu de s’intéresser à ce qui se passe dans «sa» boîte à images. Les Indignés de l’ORTC-TNC accusent également Hachim Saadi, le Directeur des Programmes, de négligence grave, à un moment où les programmes de cette Télévision laissent à désirer.
Je n’ai pas vu ces images du journal télévisé des Comores, ce soir du mercredi 12 février 2014, et si je les avais vues, je n’aurais fait aucun commentaire public. La tenue vestimentaire des journalistes, ce n’est pas mon affaire. Chacun est libre de s’habiller comme il veut, dans la mesure où sa tenue ne provoque pas des troubles à l’ordre public. Les Comores n’ont pas besoin d’Ayatollahs de l’habillement féminin. Mais, je suis obligé de relayer le message car les appels téléphoniques ont été nombreux et pressants, et l’affaire ne semble pas relever d’une conspiration. Avant ce soir, je n’avais jamais entendu parler de Mme Charifa Massaka. Mais, voilà, elle aurait choqué certains téléspectateurs, et mon rôle se limite à diffuser cette information. Je répète: cette journaliste a entièrement le droit de s’habiller comme bon lui semble. C’est son droit. Mais, il y a d’autres Comoriens qui pensent exactement le contraire.
La question qui se pose, dès lors, est celle de savoir s’il doit y avoir une tenue particulière pour les journalistes de l’ORTC-TNC, et si la question vestimentaire relève du domaine privé des journalistes – surtout quand il s’agit de femmes – ou de la responsabilité de la chaîne. Le débat est lancé, et il appartiendra aux uns et aux autres de nous éclairer sur une question aussi sensible. Le mieux serait que cela se fasse de manière civilisée, sans haine, ni injures. À titre personnel, je suis pour une liberté totale en la matière, l’essentiel étant que les bonnes mœurs et l’ordre public doivent être respectés. Mais, qu’elles sont les bonnes mœurs, et comment les définir sans tomber dans une tartufferie qui ne pourra qu’être dangereuse pour la liberté, notamment vestimentaire?
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 13 février 2014.
Je n’ai pas vu ces images du journal télévisé des Comores, ce soir du mercredi 12 février 2014, et si je les avais vues, je n’aurais fait aucun commentaire public. La tenue vestimentaire des journalistes, ce n’est pas mon affaire. Chacun est libre de s’habiller comme il veut, dans la mesure où sa tenue ne provoque pas des troubles à l’ordre public. Les Comores n’ont pas besoin d’Ayatollahs de l’habillement féminin. Mais, je suis obligé de relayer le message car les appels téléphoniques ont été nombreux et pressants, et l’affaire ne semble pas relever d’une conspiration. Avant ce soir, je n’avais jamais entendu parler de Mme Charifa Massaka. Mais, voilà, elle aurait choqué certains téléspectateurs, et mon rôle se limite à diffuser cette information. Je répète: cette journaliste a entièrement le droit de s’habiller comme bon lui semble. C’est son droit. Mais, il y a d’autres Comoriens qui pensent exactement le contraire.
La question qui se pose, dès lors, est celle de savoir s’il doit y avoir une tenue particulière pour les journalistes de l’ORTC-TNC, et si la question vestimentaire relève du domaine privé des journalistes – surtout quand il s’agit de femmes – ou de la responsabilité de la chaîne. Le débat est lancé, et il appartiendra aux uns et aux autres de nous éclairer sur une question aussi sensible. Le mieux serait que cela se fasse de manière civilisée, sans haine, ni injures. À titre personnel, je suis pour une liberté totale en la matière, l’essentiel étant que les bonnes mœurs et l’ordre public doivent être respectés. Mais, qu’elles sont les bonnes mœurs, et comment les définir sans tomber dans une tartufferie qui ne pourra qu’être dangereuse pour la liberté, notamment vestimentaire?
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 13 février 2014.