En hurlant vendredi contre une "dictature socialiste" au pied du Palais de Justice d'Angers et en multipliant les propos haine...
En hurlant vendredi contre une "dictature socialiste" au pied du Palais de Justice d'Angers et en multipliant les propos haineux à l'égard de Christiane Taubira, les opposants au mariage pour tous de Maine-et-Loire ont livré une lamentable image de leur combat. Rendez-nous les veilleurs !
La Garde des Sceaux Christiane Taubira, saluant ses opposants en descendant les marches du Palais de Justice, hier soir à Angers.
Ils l'avaient annoncé. Et ils sont donc venus. Les derniers opposants actifs au mariage pour tous de Maine-et-Loire ont saisi l'occasion de la venue de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira vendredi à Angers pour lui signifier (de nouveau) leur mécontentement.
A la Maison de la justice et du droit à la Roseraie dans un premier temps, puis au Palais de Justice, la ministre est venue parler d'accès au droit et d'une concertation nationale qu'elle souhaite lancer au début de l'année prochaine, pour réformer le fonctionnement judiciaire français et le rendre précisément plus accessible aux citoyens.
Place Leclerc, de l'autre côté des barrières, solidement gardées par une haie de CRS, drapeaux de la « Manif pour tous » à la main, les opposants, une bonne centaine, juchés pour certains sur le Monument aux morts, donnaient de la voix, du mégaphone, du coup de sifflet ou de la corne de chasse afin de faire comprendre qu'ils n'avaient toujours pas digéré la loi permettant aux personnes de même sexe de convoler désormais en justes noces.
Bruyants. Très bruyants. Au point de couvrir les échanges entre la ministre et les avocats angevins venus eux-aussi lui faire part de quelques revendications. Énervants aussi quand, au milieu des "Taubira, casse-toi" ou "Taubira, démission", le groupe se met à scander "dictature socialiste". "Et un petit séjour en Corée du Nord, ça vous dit ?" a t-on envie de leur rétorquer.
Christiane Taubira, la Garde des Sceaux, en a vu d'autres dans sa vie de parlementaire, puis de ministre. Elle n'a donc pas hésité, du haut des marches du palais, à saluer les manifestants et à leur envoyer un baiser. Bien évidemment, les cris et les sifflets ont alors redoublé d'intensité.
A la Maison de la justice et du droit à la Roseraie dans un premier temps, puis au Palais de Justice, la ministre est venue parler d'accès au droit et d'une concertation nationale qu'elle souhaite lancer au début de l'année prochaine, pour réformer le fonctionnement judiciaire français et le rendre précisément plus accessible aux citoyens.
Place Leclerc, de l'autre côté des barrières, solidement gardées par une haie de CRS, drapeaux de la « Manif pour tous » à la main, les opposants, une bonne centaine, juchés pour certains sur le Monument aux morts, donnaient de la voix, du mégaphone, du coup de sifflet ou de la corne de chasse afin de faire comprendre qu'ils n'avaient toujours pas digéré la loi permettant aux personnes de même sexe de convoler désormais en justes noces.
Bruyants. Très bruyants. Au point de couvrir les échanges entre la ministre et les avocats angevins venus eux-aussi lui faire part de quelques revendications. Énervants aussi quand, au milieu des "Taubira, casse-toi" ou "Taubira, démission", le groupe se met à scander "dictature socialiste". "Et un petit séjour en Corée du Nord, ça vous dit ?" a t-on envie de leur rétorquer.
Christiane Taubira, la Garde des Sceaux, en a vu d'autres dans sa vie de parlementaire, puis de ministre. Elle n'a donc pas hésité, du haut des marches du palais, à saluer les manifestants et à leur envoyer un baiser. Bien évidemment, les cris et les sifflets ont alors redoublé d'intensité.
Une enfant : "une banane pour la guenon"
Les opposants au Mariage pour tous n'ont-ils pas dit et répété qu'ils savaient manifester dans le calme et la dignité ? Calme, à peine, quant à la dignité, avec la suite des événements, on repassera.
La ministre à peine entrée dans le Palais de justice, le groupe de manifestants à fait mouvement vers la rue voisine pour se positionner sous les fenêtres des salons dans lesquels se tenait la réception en l'honneur de la Garde des Sceaux, avec la volonté de perturber la rencontre par les quolibets et les sifflets.
Acceptable jusque-là, si ce n'est que, fidèles à leurs habitudes, les participants à « la Manif pour tous » avaient amené des ribambelles de gamins pour démontrer leur esprit de famille. Tout à leur honneur sans doute, si ce n'est que ces enfants pour certains très jeunes n'avaient pas vraiment leur place dans la rue.
« Taubira casse-toi, Taubira dégage, Taubira tu sens mauvais, tes jours sont comptés. Nous sommes le peuple (100 personnes), on ne veut plus de ta loi. Non à la dictature socialiste », criaient les enfants, sans vraiment comprendre la portée de leurs mots, dans des mégaphones presque aussi gros qu'eux, sous le regard amusé de parents fiers de leurs progénitures.
L'inadmissible est arrivé avec une adolescente qui, du haut de ses 12 ans brandissait une peau de banane à l'attention de la ministre en criant : « une banane pour la guenon ». Même les CRS qui assuraient le cordon de sécurité n'en sont pas revenus. « Des propos passibles d'une interpellation pour injure à un ministre en exercice », commentait l'un d'eux.
Dans le palais de justice, la ministre n'a rien vu, ni perçu distinctement de ces injures et de ces messages de haine, indignes de la part de parents qui mettent en avant la famille et l'éducation des enfants.
Yves BOITEAU et Yannick SOURISSEAU | Angers MagLa ministre à peine entrée dans le Palais de justice, le groupe de manifestants à fait mouvement vers la rue voisine pour se positionner sous les fenêtres des salons dans lesquels se tenait la réception en l'honneur de la Garde des Sceaux, avec la volonté de perturber la rencontre par les quolibets et les sifflets.
Acceptable jusque-là, si ce n'est que, fidèles à leurs habitudes, les participants à « la Manif pour tous » avaient amené des ribambelles de gamins pour démontrer leur esprit de famille. Tout à leur honneur sans doute, si ce n'est que ces enfants pour certains très jeunes n'avaient pas vraiment leur place dans la rue.
« Taubira casse-toi, Taubira dégage, Taubira tu sens mauvais, tes jours sont comptés. Nous sommes le peuple (100 personnes), on ne veut plus de ta loi. Non à la dictature socialiste », criaient les enfants, sans vraiment comprendre la portée de leurs mots, dans des mégaphones presque aussi gros qu'eux, sous le regard amusé de parents fiers de leurs progénitures.
L'inadmissible est arrivé avec une adolescente qui, du haut de ses 12 ans brandissait une peau de banane à l'attention de la ministre en criant : « une banane pour la guenon ». Même les CRS qui assuraient le cordon de sécurité n'en sont pas revenus. « Des propos passibles d'une interpellation pour injure à un ministre en exercice », commentait l'un d'eux.
Dans le palais de justice, la ministre n'a rien vu, ni perçu distinctement de ces injures et de ces messages de haine, indignes de la part de parents qui mettent en avant la famille et l'éducation des enfants.
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