Le gouverneur de l’île de Mohéli, Mohamed Ali Saïd, a tenu une conférence de presse le lundi 8 octobre, à Fomboni, pour évoquer l’actuali...
Le gouverneur de l’île de Mohéli, Mohamed Ali Saïd, a tenu
une conférence de presse le lundi 8 octobre, à Fomboni, pour évoquer
l’actualité politique du moment. Entouré de tous les membres de son
cabinet, le gouverneur est revenu notamment sur les principales
réalisations du président Ikililou Dhoinine.
Le gouverneur a commencé ainsi par rappeler «des efforts que le chef
de l’Etat Docteur Ikililou Dhoinine ne cesse de déployer pour réaliser
des changements dans divers domaines de la vie des comoriens ». A
savoir, note-t-il, «le paiement régulier des agents de la fonction
publique mais aussi les nombreux projets déjà mis en place». Le
gouverneur a aussi fait savoir que « dernièrement, une mention favorable
est attribuée au gouvernement comorien », lors du passage d’une mission
de la Banque mondiale et le Fonds monétaire, à Moroni. «Mais cela,
aucune autorité ni personne n’en a parlé », a regretté Ali Said, avant
de d’ajouter : «et ce qui est étonnant, c’est le fait qu’aucun comorien
même ceux qui sont auprès du chef de l’Etat ne veut en parle, alors que
s’il s’agit de parler et critiquer des choses qui ne marchent pas, tout
le monde en parle et se met à crier».
Donc, le président Ikililou Dhoinine, a souligné le gouverneur, «doit
savoir qu’il y a des gens qui sont là avec mais qui ne le ménagent pas,
même ceux qui sont à côté de lui». Et, en suite le chef de l’Exécutif
de l’île d’appeler : «alors, mohéliens, c’est notre mandat. Nous devons
l’entretenir pour qu’il soit une réussite». Le gouverneur de
poursuivre : «certains comoriens veulent déstabiliser le chef de l’état
et il est inconcevable que des enfants mohéliens prennent part à ce
mouvement».
Exergue : Certaines personnes ne managent pas le président, même ceux qui sont à côté de lui.
Au sujet de son action dans l’île, Mohamed Ali Said a décidé,
désormais, de «donner une grande priorité à l’éducation des enfants à
Mohéli en mobilisant toutes les ressources nécessaires pour parvenir à
cet objectif». Selon, le gouverneur, «le commissariat de tutelle serait
déjà à pieds d’œuvre pour la régularisation de certaines choses».
Notamment, a-t-il souligné, «certains des enseignants qui étaient mis à
la disposition de la fonction publique sont déjà affectés ». Et le
gouverneur a appelé «ceux qui hésitent encore de faire leur demande de
le faire, le gouvernorat les attend ». Le chef de l’Exécutif de Mohéli a
dit espérer, qu’aux examens, «désormais chaque élève puisse réussir par
ses efforts, car toutes les conditions vont être réunies et que les
parents prennent eux aussi leurs responsabilités au lieu d’attendre à la
fin de l’année pour corrompre les enseignants».
Autre décision annoncée par le gouverneur, au cours de sa conférence,
«désormais, aucun instituteur du public n’a plus le droit de travailler
dans les établissements privés. Et pour les professeurs, ils n’ont
droit qu’à trois heures de temps, au maximum, dans les écoles privées ».
Et l’enseignant qui irait à l’encontre, a averti l’homme fort de
Mohéli, «sera considéré comme démissionnaire du public».
S’agissant de son programme de développement de l’île, Mohamed Ali
Saïd a informé que dernièrement, le chef de l’Etat avait réuni les
chefs des exécutifs pour leur annoncer qu’ils vont chacun bénéficier
d’une somme d’argent. L’argent attribué à Mohéli, a fait savoir le
gouverneur, «est programmé à faire des investissements dans les
villages, et déjà des tournées sont en cours pour prospecter les projets
cibles ». Selon le chef de l’île, «tous les travaux, réalisés au cours
de son premier mandant, vont être inaugurés». Et à propos de la
réfection de la route Fomboni-Djoiezi, dont les travaux suscitent des
critiques de tout part, le gouverneur a exprimé, lui aussi, son
mécontentement. Car, dit-il, certains travaux sur les caniveaux et les
petits ponts sont annulés et que la somme qui était prévue pour la
réalisation de ces travaux n’a pas été déboursée dans sa totalité. Ce
n’est pas ça ce qu’on attendait comme route enrobée. Allez y voir à
Anjouan», lançait-il.
Albalad Comores
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