Le gouverneur de l'île de Ngazidja a reçu hier matin à Mdrodju, en présence de notables des régions sinistrés, du Cosep, du Croissant-r...
Le gouverneur de l'île de Ngazidja a reçu hier matin à Mdrodju, en présence de notables des régions sinistrés, du Cosep, du Croissant-rouge et des préfets, un chèque d'un peu plus de 14 millions de francs comoriens (29.490 euros) de la communauté des Comoriens de Marseille destinés à soutenir les sinistrés des intempéries d'avril dernier.
A en croire un représentant de la diaspora de Marseille Machouhouli Soilih, outre les 29.490 euros des rentrées d'un madjlis organisé le 2 juin dernier dans la cité phocéenne, il y a eu aussi des apports de soixante et cinquante mille euros de différentes associations comoriennes de Marseille, en plus des dons financiers versés par des partenaires et déjà virés dans le compte des sinistrés.
Le représentant de la diaspora a annoncé également l'arrivée prochaine de quatre containers, depuis Marseille, contenant essentiellement des médicaments, des habits et d'autres articles de premières nécessités pour les "besoins des sinistrés de l'ensemble de l'archipel". Prince Abdoulanziz, au nom de la notabilité de Ngazidja, a remercié les Comoriens de l'étranger, pour la solidarité dont ils font preuve en étant constamment au service de leur pays.
Dans son intervention, le gouverneur Mouigni Baraka a tenu à assurer que la gestion de cet argent se fera dans la transparence totale afin d'acquérir la "confiance et le respect du peuple". Il a, par ailleurs, fait état des huit millions de francs prélevés sur les salaires des personnels du gouvernorat de Ngazidja y compris le gouverneur et les commissaires et reçue par la commission de Ngazidja chargée de la coordination de l'aide aux sinistrés.
"Quatre millions de francs ont également été versés par le corps enseignant de l'île, et nous saluons ce geste de solidarité", a rappelé le chef de l'exécutif de Ngazidja. Comme en récapitulatif, le gouverneur a évoqué l'apport de quatorze millions des Comoriens de Paris, en plus des pompes et des médicaments évalués à dix millions de francs, des douze millions reçus auparavant de la part des Comoriens de Marseille et les quinze millions qui lui ont été remis à Nice lors de sa récente visite dans cette ville française.
Abouhariat Saïd Abdallah
Alwatwan
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