Le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer dans le monde, avec environ 470 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. AFP/D...
Le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer dans le monde, avec environ 470 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année.
"La plupart, sinon tous" les cancers utérins, provoqués en majorité par des papillomavirus humains, se développent dans des cellules spécifiques situées dans une seule région du col de l'utérus, selon des travaux publiés lundi aux Etats-Unis.
"Nous avons découvert une population de cellules distinctes, toutes situées dans une zone spécifique du col de l'utérus, qui pourraient être responsables de la plupart sinon de tous les cancers utérins résultant d'une infection par des papillomavirus humains", explique le Dr Christopher Crum, principal co-auteur de cette étude parue dans l'édition en ligne des Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS), datées du 11 au 15 juin.
DIFFÉRENCIER LES CELLULES BÉNIGNES ET PRÉCANCÉREUSES
Le papillomavirus humain, dont deux types comptent pour environ 70 % des cas, est le plus fréquent facteur responsable du cancer du col de l'utérus. Cette nouvelle découverte pourrait permettre aux cliniciens de distinguer dans des lésions précancéreuses du col de l'utérus les cellules bénignes de celles qui sont potentiellement dangereuses, permettant de mieux guider les médecins dans le choix du traitement.
En outre, ces chercheurs soulignent qu'une fois retirées du col de l'utérus, ces cellules ne se régénèrent pas, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle méthode de prévention."Retirer ces cellules chez de très jeunes femmes avant qu'elles ne soient exposées à une infection de papillomavirus humains ou à des lésions précancéreuses pourrait notablement réduire le risque de cancer utérin", soulignent les auteurs de cette recherche dans un communiqué.
THÉRAPIE PRÉVENTIVE
"Mais, ajoutent-ils, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les bienfaits et les risques de cette thérapie préventive potentielle." De plus, la découverte de ces cellules spécifiques pourraient permettre d'améliorer la recherche sur le cancer du col de l'utérus, selon eux.
Avant cette découverte, les scientifiques soupçonnaient depuis des décennies l'existence de ces cellules spécifiques et leur rôle avec les papillomavirus dans le développement des cancers utérins, selon l'Institut national américain du cancer (NCI). En 2012, 12 170 nouveaux cas de cancer agressif et envahissant du col de l'utérus seront diagnostiqués et 4 220 femmes en décéderont, d'après les estimations de l'American Cancer Society (ACS).
>> Source : lemonde.fr
"Nous avons découvert une population de cellules distinctes, toutes situées dans une zone spécifique du col de l'utérus, qui pourraient être responsables de la plupart sinon de tous les cancers utérins résultant d'une infection par des papillomavirus humains", explique le Dr Christopher Crum, principal co-auteur de cette étude parue dans l'édition en ligne des Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS), datées du 11 au 15 juin.
DIFFÉRENCIER LES CELLULES BÉNIGNES ET PRÉCANCÉREUSES
Le papillomavirus humain, dont deux types comptent pour environ 70 % des cas, est le plus fréquent facteur responsable du cancer du col de l'utérus. Cette nouvelle découverte pourrait permettre aux cliniciens de distinguer dans des lésions précancéreuses du col de l'utérus les cellules bénignes de celles qui sont potentiellement dangereuses, permettant de mieux guider les médecins dans le choix du traitement.
En outre, ces chercheurs soulignent qu'une fois retirées du col de l'utérus, ces cellules ne se régénèrent pas, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle méthode de prévention."Retirer ces cellules chez de très jeunes femmes avant qu'elles ne soient exposées à une infection de papillomavirus humains ou à des lésions précancéreuses pourrait notablement réduire le risque de cancer utérin", soulignent les auteurs de cette recherche dans un communiqué.
THÉRAPIE PRÉVENTIVE
"Mais, ajoutent-ils, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les bienfaits et les risques de cette thérapie préventive potentielle." De plus, la découverte de ces cellules spécifiques pourraient permettre d'améliorer la recherche sur le cancer du col de l'utérus, selon eux.
Avant cette découverte, les scientifiques soupçonnaient depuis des décennies l'existence de ces cellules spécifiques et leur rôle avec les papillomavirus dans le développement des cancers utérins, selon l'Institut national américain du cancer (NCI). En 2012, 12 170 nouveaux cas de cancer agressif et envahissant du col de l'utérus seront diagnostiqués et 4 220 femmes en décéderont, d'après les estimations de l'American Cancer Society (ACS).
>> Source : lemonde.fr
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