Saint-Leu - Mardi 7 février 2012 - Manifestation contre Marine Le Pen, présidente du Front national Marine Le Pen, présidente du F...
Saint-Leu - Mardi 7 février 2012 - Manifestation contre Marine Le Pen, présidente du Front national
Marine Le Pen, présidente du Front National, a de nouveau été huée ce mardi soir 7 février 2012 à son arrivée à Saint-Leu où elle allait assister à un dîner - débat avec ses partisans. Contenue par un important cordon de gendarmes, une centaine de manifestants a une nouvelle fois scandé «non à Le Pen, non au Front national». Environ 300 personnes ont assisté au dîner débat organisé par le Front national. A noter que hormis la répétition de son credo pour «l'arrêt de l'immigration» afin de favoriser l'emploi des Français, Marine Le Pen n'a pas proposé de réelles solutions en vue de favoriser le développement économique de La Réunion.
Depuis son arrivée à La Réunion ce mardi matin, la présidente du Front national a été chahutée à chacune de ses apparitions en public. Son arrivée dans le hall de l'aéroport Roland Garros vers 11 heures 30 a donné lieu à une bousculade générale entre l'impressionnant dispositif de sécurité déployé par la police et une centaine de manifestants anti FN. Sous les huées et les quolibets – "rasis déor", "nou vé pa dou" -, la présidente frontiste a traversé l'aérogare au pas de course et s'est engouffrée dans une voiture qui l'a conduite vers l'hôtel Lux (anciennement "les Villas du Lagon") à l'Ermitage où elle loge. Des heurts sans gravité ont opposé les policiers à des groupes de manifestants.
En début d'après-midi, à l'appel de la section communiste de Saint-Louis, près de 200 personnes se sont rassemblées devant le temple tamoul de l'étang de Gol qui avait accepté de recevoir Marine Le Pen. Les manifestants étaient conduits par Claude Hoarau, maire PCR de Saint-Louis. La présidente du Front national a une nouvelle fois été copieusement huée. Un bref râlé poussé a même opposé un groupe de manifestants à un dirigeant frontiste local venu demander à Claude Hoarau s'il avait «incité les employés communaux à venir manifester». Une fois encore un important dispositif de sécurité avait été déployé par les gendarmes.Pour rappel, interrogée par Imaz Press Réunion sur la question de savoir comment elle allait concilier son programme demandant le départ des immigrés alors que le peuple de La Réunion est essentiellement issu de peuple d'immigrés, Marine Le Pen a répondu: «Il faut arrêter avec l'immigration. On ne peut pas favoriser tout le temps les étrangers en matière de logement, de travail et de social. La priorité doit être donnée aux Français, et cela, d'autant pus que le taux de chômage atteint les 25%». Lorsqu'on lui fait remarquer qu'il y a très peu d'étrangers à La Réunion, et que cela n'avait de ce fait «aucune conséquence» sur le taux de chômage dans l'île, la candidate à la présidentielle a une hésitation de plusieurs secondes. Elle finit par lâcher : «Cette situation de chômage existe car le gouvernement n'a pas pris des mesures adéquates pour lutter contre le manque d'emploi». La présidente du Front national a ensuite répété qu'elle comptait mettre en place un fonds alimenté par des entreprises du CAC 40. «Cela permettra de financer l'aide aux petites et moyennes entreprises. Une partie de ce fonds sera réservée aux territoires d'Outre-Mer», a-t-elle indiqué. Concernant un jour férié pour la communauté tamoule de l'île, Marine Le Pen a affirmé «être contre le communautarisme».Mercredi, la présidente du Front National sera reçue à la Chambre de Métiers puis à la Chambre de commerce et d'industrie. La candidate à l'élection présidentielle qui n'a pas encore réuni les parrainages nécessaires à sa candidature officielle a fait de la défense des petites entreprises locales un pendant de sa doctrine protectionniste et anti-immigration. www.ipreunion.com
Depuis son arrivée à La Réunion ce mardi matin, la présidente du Front national a été chahutée à chacune de ses apparitions en public. Son arrivée dans le hall de l'aéroport Roland Garros vers 11 heures 30 a donné lieu à une bousculade générale entre l'impressionnant dispositif de sécurité déployé par la police et une centaine de manifestants anti FN. Sous les huées et les quolibets – "rasis déor", "nou vé pa dou" -, la présidente frontiste a traversé l'aérogare au pas de course et s'est engouffrée dans une voiture qui l'a conduite vers l'hôtel Lux (anciennement "les Villas du Lagon") à l'Ermitage où elle loge. Des heurts sans gravité ont opposé les policiers à des groupes de manifestants.
En début d'après-midi, à l'appel de la section communiste de Saint-Louis, près de 200 personnes se sont rassemblées devant le temple tamoul de l'étang de Gol qui avait accepté de recevoir Marine Le Pen. Les manifestants étaient conduits par Claude Hoarau, maire PCR de Saint-Louis. La présidente du Front national a une nouvelle fois été copieusement huée. Un bref râlé poussé a même opposé un groupe de manifestants à un dirigeant frontiste local venu demander à Claude Hoarau s'il avait «incité les employés communaux à venir manifester». Une fois encore un important dispositif de sécurité avait été déployé par les gendarmes.Pour rappel, interrogée par Imaz Press Réunion sur la question de savoir comment elle allait concilier son programme demandant le départ des immigrés alors que le peuple de La Réunion est essentiellement issu de peuple d'immigrés, Marine Le Pen a répondu: «Il faut arrêter avec l'immigration. On ne peut pas favoriser tout le temps les étrangers en matière de logement, de travail et de social. La priorité doit être donnée aux Français, et cela, d'autant pus que le taux de chômage atteint les 25%». Lorsqu'on lui fait remarquer qu'il y a très peu d'étrangers à La Réunion, et que cela n'avait de ce fait «aucune conséquence» sur le taux de chômage dans l'île, la candidate à la présidentielle a une hésitation de plusieurs secondes. Elle finit par lâcher : «Cette situation de chômage existe car le gouvernement n'a pas pris des mesures adéquates pour lutter contre le manque d'emploi». La présidente du Front national a ensuite répété qu'elle comptait mettre en place un fonds alimenté par des entreprises du CAC 40. «Cela permettra de financer l'aide aux petites et moyennes entreprises. Une partie de ce fonds sera réservée aux territoires d'Outre-Mer», a-t-elle indiqué. Concernant un jour férié pour la communauté tamoule de l'île, Marine Le Pen a affirmé «être contre le communautarisme».Mercredi, la présidente du Front National sera reçue à la Chambre de Métiers puis à la Chambre de commerce et d'industrie. La candidate à l'élection présidentielle qui n'a pas encore réuni les parrainages nécessaires à sa candidature officielle a fait de la défense des petites entreprises locales un pendant de sa doctrine protectionniste et anti-immigration. www.ipreunion.com
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