La justice américaine a validé une nouvelle fois un accord conclu par d'anciens camarades d'université du patron du réseau social, ...
La justice américaine a validé une nouvelle fois un accord conclu par d'anciens camarades d'université du patron du réseau social, Mark Zuckerberg. Ils estimaient avoir été lésés.
Cameron et Tyler Winklevoss ont été définitivement déboutés de leur démarche sur l'origine de Facebook. (photo: AFP)
«Les (frères Cameron et Tyler) Winklevoss ne sont pas les premiers plaignants confrontés à un concurrent qui a mieux réussi qu'eux à essayer ensuite d'obtenir en justice (le succès) qu'ils n'ont pas obtenu sur le marché»,
ont souligné trois juges de cour d'appel en Californie. Mais «il vient un moment où il faut mettre fin à un litige», ont ajouté les juges.«Ce moment est venu».
ont souligné trois juges de cour d'appel en Californie. Mais «il vient un moment où il faut mettre fin à un litige», ont ajouté les juges.«Ce moment est venu».
Les jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss, des champions d'aviron qui étaient comme M. Zuckerberg étudiants à Harvard lors de la création de Facebook en 2004, tout comme leur associé Divya Narendra, estiment avoir été lésés par le patron de Facebook, qui leur aurait volé l'idée d'un réseau social. L'histoire a notamment été racontée dans le film «The Social Network».
Juges sceptiques quant à l'accord passé par les frères Winklevoss
Ils ont été dédommagés à hauteur de 20 millions de dollars en numéraire, et 45 millions de dollars (31 millions d'euros) en actions Facebook, sur la base d'une estimation à 36 dollars ( 24 euros) par action, lors d'un accord confidentiel conclu en 2009 pour solder les poursuites. Mais ils ont fait appel, jugeant que l'accord leur était défavorable dans la mesure où il surestimait la valeur réelle des actions au moment de sa conclusion.
Dès l'audience en janvier dernier, les trois juges chargés du dossier avaient semblé sceptiques, notant que les frères Winklevoss s'étaient entourés d'experts avant d'accepter l'accord de dédommagement. En outre, «ils avaient conclu un accord qui semble très favorable à la lumière de l'activité récente sur le marché», ont indiqué lundi les juges dans leur décision, notant que Facebook était valorisé autour de 50 milliards de dollars (34 milliards d'euros) en début d'année. «Nous sommes heureux que le tribunal ait tranché en faveur de Facebook», a réagi le directeur juridique du réseau social, Colin Stretch, dans un communiqué.
(L'essentiel Online/AFP)
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