Je me suis intéressée à ce qui se passe dans ce pays que j'aime tant et qui pourtant semble me renvoyer au loin, tellement il me paraît...
Je me suis intéressée à ce qui se passe dans ce pays que j'aime tant et qui pourtant semble me renvoyer au loin, tellement il me paraît complexe..
Ne connaissant pas son histoire, je m'estimais armée pour comprendre, analyser et pourquoi pas apprécier, l'expression démocratique d'une volonté du peuple, qui voterait parce que , a des aspirations et choisirait le plus prometteur en espérance et en progrès.
Parce qu' en observatrice lointaine, d'un quotidien douloureux et sans perspective, j'étais convaincue que les attentes et les convictions pèseraient sur cette course au pouvoir. ( ma naïveté vivant dans un pays dont le peuple passe pour être d'éternels revendicateurs, pour ne pas dire râleurs, alors qu'ils vivent dans l’opulence).
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Suite aux primaires, malgré le nombre de candidats, le peuple a mis en tête les 4 AS, professionnels de la politique comorienne depuis la naissance de ce pays.
Parce que, ils étaient les meilleurs ou bien parce que le changement serait voguer vers l'inconnu ?
Pendant la campagne de l'élection générale ( 2eme tour), je me suis demandée si , les soutiens des uns et des autres ne confondaient pas, " l' École des fans et le devenir d'un pays"! Leur champion est déjà "président avant l’élection", tous les superlatifs possibles et imaginables ont été utilisés: Quelle démonstration de force ! Sauf, que les alliances, les des-alliances, les ralliements, les trahisons ( selon le camps quitté!) n'ont pas illustrés une force de convictions politiques, ni une cohérence, mais ont montré la faiblesse d'une idéologie politique ou de projets, capables d'être un élément influent dans les choix de l'électeur comorien.
La mobilisation des 3 derniers meeting des candidats, m’amène à poser de nouveau cette question : "que veut le peuple comorien?" Et elle prouve une chose qui est que, si ses dirigeant semblent manquer de "cohérence", ce n'est pas le cas du peuple, car, ils leurs ont fait confiance, hier et montrent qu'ils leur font encore confiance, aujourd'hui . Ce peuple "sait s'oublier", malgré nous autres et nos commentaires "trop faciles de là où nous sommes " ( comme disent certains).
Donc, "alea jacta est" ! ( le sort en est jeté) Espérons que puisque ce peuple sait s'oublier, qu'il sera capable aussi de se préserver en assumant son choix de dimanche, quelque sera le résultat !
