Transformation de l'Union des Comores en Monarchie dictatoriale. En effet, le 6 août 2024, dans une décision controversée et inconstitutionnelle, dign
TRANSFORMATION DE L'UNION DES COMORES EN MONARCHIE DICTATORIALE
COMMUNIQE DU RIDJA-PACTEF
Après sa soit disante « réélection » contestable et contestée, au mépris des institutions constitutionnelles de l'Union des Comores mais aussi en plein déni de la charte des Nations-Unies et du respect des droits fondamentaux, le colonel Azali Assoumani, que l'on pourra appeler désormais Guide, Grand Timonier, l'Esprit incarné, franchie un pas vers la Monarchie aux Comores.
En effet, le 6 août 2024, dans une décision controversée (A lire ici) et inconstitutionnelle, digne des régimes Monarchiques et dictatoriaux, le colonel Azali Assoumani a attribué à son fils des prérogatives présidentielles et constitutionnelles rappelant des pratiques monarchiques plutôt que démocratiques. Ce texte de népotisme flagrant renforce les vives et légitimes inquiétudes quant à la légalité des actes qui seront pris en vertu d’un « Décret de la honte » manifestement inconstitutionnel et politiquement contesté. Ce « Décret de la honte » constitue et marque un tournant critique et inquiétant pour l’avenir républicain et démocratique de l’Archipel des Comores.
Si d’aventure Azali Assoumani devait être indisposé son rejeton prendrait la place sans coup férir avec l’assentiment d’un parlement dévoué du type Corée du Nord, Syrie, etc. Voilà l’une des conséquences du coup d’État électoral commis le 14 Janvier 2024 avec la bienveillance de la communauté internationale, l’établissement d’un droit successoral pour la famille Azali qui pourra prétendre à la dignité de Sultan de l’Archipel des Comores ne semble pas préoccuper « ses partenaires » de la communauté internationale alors que la transformation progressive des Comores en une monarchie dictatoriale de fait menace non seulement la stabilité politique de l'archipel, mais aussi la cohésion sociale et l'état de droit qui sont essentiels pour le développement des Comores qu’elle prétend vouloir favoriser.
Les contre-pouvoirs, essentiels à tout système démocratique, sont tous sous la direction et le contrôle de ses enfants, sa femme, son neveu, ses cousins et ses affidés , ouvrant la voie à des abus de pouvoir et à une gouvernance autoritaire et familiale de l’État comorien. Malgré les conséquences nocives et négatives de la politique monarchique et répressive du colonel Azali Assoumani sur l’équilibre géopolitique régional, la communauté internationale ne pipe mots, se rendant même complice des engagements financiers internationaux accordés à Azali Assoumani dans des conditions de légalité et de sincérité douteuses, sans se rassurer de la destination effective des fonds alloués et laissant nos concitoyens dans la misère et la répression sans autre alternatives que de survivre ou partir dans l’indifférence générale Face à cette situation préoccupante, le RIDJA-PACTEF fait appel aux forces progressistes comoriennes et aux forces vives africaines a réagir pour sauver les acquis démocratiques des Comores et contre le pouvoir Monarchique installé par le colonel Azali Assoumani.
Le peuple des Comores mérite un leadership qui respecte les principes républicains et œuvre pour l’intérêt général plutôt que pour des intérêts familiaux restreints.
Pour le RIDJA-PACTEF, Le Bureau Politique
Moroni, le 6 Août 2024
Adresse postale ; RIDJA-PACTEF BP 1905 Quartier Mangani, boulevard de la Chine
Moroni (UNION DES COMORES) Téléphone : +269 3343838 / +269 3218771
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