Le mot d'ordre central pertinent du moment s'impose : AZALI DEGAGE. Une fois Azali dégagé, toutes les questions pourront trouver des réponses servant.
Comme certains aimeraient que les protestations de la jeunesse s'éteignent. Ils en viennent même à prendre leurs désir pour de la réalité. Le pouvoir se félicite même que le mouvement de la jeunesse perde son ampleur des premiers jours.
En réalité c'est l'appel à manifester vendredi dernier des candidats aux présidentielles qui a fait illusion et donné l'impression d'un essoufflement de la vague des protestations. Assisterions nous à des manœuvres pour casser le mouvement ?
Quel est donc cet appel à annuler les élections et à les recommencer en misant sur un Azali devenu raisonnable, coopérant à des élections crédibles ? Comme si on avait encore besoin d'autres preuves pour comprendre qu'avec Azali au pouvoir, il ne peut jamais être question de véritables élections. Quel est donc ce débat sur le leadership de la jeunesse patriotique en lutte, débat surgi d'on ne sait où et qui amène certains jeunes politiciens aux dents longues à vouloir descendre dans la rue au moment où Azali dégagera ?
Le mot d'ordre central pertinent du moment s'impose : AZALI DEGAGE. Une fois Azali dégagé, toutes les questions pourront trouver des réponses servant les intérêts du pays. On doit donc poursuivre le combat jusqu'à la victoire finale : le départ d'Azali du pouvoir.
Idriss Mohamed Chanfi
COMMENTAIRES