«Je suis de l'opposition sauf que je ne milite jamais dans le JUWA ni dans l'UPDC». SAANDI, candidat déclaré pour 2024 face à Abdallah ABDOU HASSANE (
SAANDI, candidat déclaré pour 2024 face à Abdallah ABDOU HASSANE (Agwa)
Le candidat de Badili Comores, SAANDI Assoumani a été au rendez-vous face à Abdallah ABDOU HASSANE alias Agwa. Droit de réponse à son interlocuteur qui a marqué le sens d'un débat démocratique. Il a exposé de façon magistrale son choix de vivre.
D'une part la vie politique initié dans le parti du front démocratique des Comores au côté de M. Moustoifa Saïd Cheikh et M.Abdou Mmadi. Il a été le premier jeune dans le bureau exécutif du parti. Un courant de ce parti s'est ralié à M. Azali Assoumani quand celui-ci a montré, en 1999, sa volonté de jeunesse de vouloir rompre avec le passé et d'initier une détermination sans faille contre la corruption et pour la justice et le développement du pays.
Convaincu de l'affiche, il fût conseiller à la présidence et puis directeur général de la fonction publique. "En 2002 quand je voyais M.Azali Assoumani emprunter autre chemin, sans hésitation et de façon Solennelle, je lui ai écrit ma lettre de démission", a-t-il dit. "Depuis, comme, je suis souvent dans les rencontres de haut niveau, nous avons certainement pu se revoir, mais jamais en duel partisan", a-t-il ajouté.
D'autre part, tout le monde a su sa carrière étant expert international. "Oui, j'ai porté une solution sur la crise au Congo, une bonne gestion pour le Sénégal, une organisation en Cap vert pour ne citer que ces trois- là, a-t-il continué.
Abdallah a accusé sa position de centre qui peut faire comprendre d'autres que c'est pour enfin pèser au côté de M. Azali Assoumani. La réponse de M. SAANDI a été effective. "Je suis de l'opposition sauf que je ne milite jamais dans le parti JUWA ni dans le parti UPDC.
Ces derniers dominent l'opposition, ils traitent tout autre ne partageant pas leurs idées de tout nom. Je n'ai pas de leçon à recevoir d'eux. Si jamais, je ne suis pas au deuxième tour, je soutiendrai tout candidat de l'opposition y présent à condition que celui-ci n'est pas impliqué dans les détournements de déniers public", a-t-il martelé.
"En accédant au ministère de la fonction publique, j'ai porté trois projets sous les auspices de la rigueur. L'initialisation des communes, plus de sept-cent fonctionnaires sont embauchés sans que je sache un d'eux et malheureusement j'ai raté le troisième, celui de l'instauration de mutuelle pour les fonctionnaires" a-t-il dit.
Pour le bon déroulement des élections conjointement avec le représentant du parti CHUMA lors de leur rencontre avec les membres des Nations-Unies, un mémorandum de quinze propositions leurs est présenté.
Trois d'entre-eux suffiraient de porter une réponse effective au doute. 1- La création d'une plateforme qui consistera à tout bureau de vote, une fois établir le procé-verbal de l'envoyer directement à la plateforme. 2- la présence des observateurs internationaux dans la majorité des bureaux de vote. 3- la présence de quelques militaires mandatés par les Nations-Unies pour rassurer la population.
C'est pour dire que des élections démocratiques sont possibles, le changement est possible. Posons-nous les bonnes questions pour que l'expert international, M. SAANDI Assoumani porte la bonne réponse. Trois livres sont à la disposition de tout citoyen qui veut savoir la chronique de l'histoire des Comores, le plaidoyer jusqu'à l'irrésistible ascension de président SAANDI.
"Le pays ne profite pas de sa position géographique et politique, chez nos frères arabes, nous demandons malheureusement de dons de dates, moutons et des Corans. Nous ne sommes pas des mendiants, nous voulons des gros projets" a-t-il insisté.
Il faut de la confiance pour pouvoir multiplier le budget de l'Etat par trois. SAANDI, président des Comores, les nominations seront limitées par les cabinets. Les postes seront attribués par mérite. Vingt pour cent du budget dans les communes, vingt pour cent dans les gouvernorats, cinquante pour cent pour l'Union et dix pour cent pour les grands projets comme le projet d'équilibre des îles, aéroports internationaux à Anjouan et à Mohéli. Une capitale économique à Anjouan et une ville touristique à Mohéli. Oui, le changement est possible! Des jours heureux sont devant nous et il est temps d'en décider avant que d'autres décident à notre place.
MMADI MALIK Hakim
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