Comores, le réveil africain ! Depuis 2019, aucune présence d'Azali Assoumani à Paris n'est passé inaperçu. La diaspora comorienne se présente devant s
En cette période, des nombreux chefs d'Etat africains, se trouvent à Paris pour la participation au sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial.
Le 22 et le 23 juin, plus de vingt-cinq chefs d'Etat africains ont participé à ce rendez-vous mondial qui n'est autre qu'une préparation pour le prochain sommet du G20. Une initiative parmi d'autres, vis-à-vis, des grandes puissances. Les termes forts à chaque fois utilisés dans une rhétorique complexe pour en somniférer les petits esprits. Les sprinteurs africains ont joué leur rôle habituel. Tout autant ces moments rentrent au fond d'eux, des moments de plaisir et de confort jusqu'à la diaspora comorienne change la donne.
Depuis 2019, aucune présence d'Azali Assoumani à Paris n'est passé inaperçu. La diaspora comorienne se présente devant son hôtel pour manifester leur mécontentement contre le hold-up électoral de 2019. La diaspora comorienne a montré le chemin et ses paires africains d'autres pays ont suivi pour que l'Afrique se débarrasse de ses dictateurs.
En cette période les camerounais et les camerounaises ont pris le flambeau devant l'hôtel de Paul Biya à Paris. Ils sont déterminés plus que jamais pour déloger le dictateur de son confort parisien malgré la présence de nombreuses forces de l'ordre. Les ghanéens et les ghanéennes ont été présents, eux-aussi. Hier, 24 juin 2023, un ministre sénégalais est tabassé en plein Paris. Avant-hier, 23 juin 2023, le président sénégalais, M. Macky Sall est sauver de justesse par ses garde-corps. Ils ne sont pas encore prêts à lâcher le morceau, mais au moins, cette fois-ci, Paris n'est plus synonyme de confort pour leur part, mais la boule au ventre.
Une chose est sûre, les vocabulaires somnifères seront pour les présidents corrompus d'Afrique, un langage cauchemardesque. Les mots qui tuent les africains vont disparaitre de l'actualité. Oui, la démocratie, les infrastructures, la planification, la dévaluation, le développement durable, l'aide, l'émergence, le pacte financier, tous ces mots ont un seul et unique objectif, tel tromper le petit esprit africain.
Il est alors temps qu'à chaque pays prenne le flambeau de leur sort. Oui, la démocratie si l'on peut appeler ainsi, mais chaque pays a sa façon. Oui, infrastructure mais à l'africaine. Oui, planification, selon les besoins du pays. Oui, développement durable, à la façon africaine. L'aide, on en veut plus pour un moment. L'émergence viendra de la volonté africaine, de la volonté de chaque pays de rompre avec le passé et la volonté de se poser la bonne question pour pouvoir porter la bonne réponse.
Le pacte ne peut se réaliser tant qu'à chaque pays ne mange pas à sa faim. L'harmonie de chaque pays, celle de grands pays, celle de petits pays, passe par l'entente collective. Il n'y aura jamais de l'harmonie mondiale avec un rapport de force en décalage entre les pays.
MMADI MALIK Hakim
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