M. Carenco n'aime pas que l'on fasse chanter sa République mais il oublie que sa République occupe un territoire qui n'est pas le sien. Au nom de quoi
M. Carenco n'aime pas que l'on fasse chanter sa République mais il oublie que sa République occupe un territoire qui n'est pas le sien. Au nom de quoi sa République se permet de faire la loi sur une île étrangère dont elle n'a jamais eu la souveraineté ?
Le chantage ne viendrait-t-il pas plutôt de sa République quand elle voudrait
refouler les délinquants qu'elle a fabriquée elle-même en obligeant les
Comores de les recevoir ? Quelle hautaine et orgueilleuse manière de voir les
choses ?
L’aide financière aux Comores pourrait être supprimée si l’archipel refuse de reprendre ses ressortissants expulsés de #Mayotte : "Je n’aime pas que l’on fasse chanter ma République", avertit Jean-François Carenco (@lesoutremer) #BonjourChezVous pic.twitter.com/pgNEnYAF19
— Public Sénat (@publicsenat) May 10, 2023
L'heure n'est pas au chantage ni aux menaces mais plutôt à l'apaisement et au
dialogue, car il s'agît d'abord d'une question sécuritaire qui touche une
population innocente comorienne de Mayotte. Des milliers de personnes
subissent les conséquences de l'insécurité et en parallèle l'on privilégie les
postures politiques qui, depuis plusieurs décennies ont aggravées la
situation. Il est temps de humaniser cette affaire, car elle touche des gens
réels.
On est plus dans un film ni dans la fiction. Des gens sont délogés sans
relogement, des gens sont attaqués à leurs domiciles par ces enfants
abandonnés et errants dans la nature, des voitures et maisons sont brûlées,
des gens sont attaqués et blessés, des malades n'ont plus droit aux soins et
ainsi de suite..la situation est grave car le pays est au bord de la guerre
civile.
Face à cette situation, seul un dialogue franc sincère et responsable entre
les deux parties (ou les trois avec Mayotte) peut nous sortir de cette
impasse. Une cohabitation des trois parties dans l'île est possible pour une
période de 50 (ou à définir) et travailler pendant ce temps sur les accords
suivants :
- Préserver une coopération économique privilégiée entre Mayotte et la France qui facilitera l'accès des citoyens Mahorais aux droits de la République Française.
- Mettre en place un plan décennal de développement des infrastructures de base dans les autres îles : Hôpitaux, électricité, eau, routes et ainsi de suite.
- Promouvoir le développement des iles en mettant en place un programme de soutien à la jeunesse, à la formation professionnelle et l'entrepreneuriat.
- Supprimer le visa Balladur et le remplacer par '"autorisation de circuler "' qui serait délivrée par les deux parties (France et Comores ) pour des raisons professionnelles, de soins, ou de participer à des événements familiaux ou toute autre raison motivée
- Exploiter conjointement les richesses naturelles de Mayotte en préservant les intérêts des trois parties : France, Mayotte et Comores.
- La France s'engage à reconnaître la souveraineté des Comores sur Mayotte pendant cette période de 50 ans et les Comores s'engagent en retour à assurer les intérêts géostratégiques de la France dans la coopération et l'amitié
- Les trois parties s'engageraient à travailler ensemble, à travers un Haut Comité de pilotage tripartite, pour garantir la bonne exécution des accords cinquantenaires.
- Toutes révisions des dits accords qui s'avèrent nécessairement doivent être soumises à l'approbation des assemblées nationales des deux pays et des Mahorais.
- Ces nouveaux accords abrogeraient tous les précédentes accords bien que certaines dispositions jugées utiles pourraient être reprises.
AMS (Paris )
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