Opération Wuambushu : Communiqué du parti Ulezi. Depuis 1975 jusqu’à ce jour la France impérialiste refuse de libérer cette île comorienne où elle se
Communiqué
La France se place en première ligne pour faire respecter le droit international à l’endroit de Russie quant à l’annexion de l’Ukraine. Parallèlement, elle empiète sur le respect de ces mêmes principes en ce qui concerne l’île comorienne de Mayotte qu’elle occupe illégalement depuis le 6 juillet 1975, date à laquelle l’archipel des Comores, composée de quatre îles, Mayotte, Anjouan, Mohéli et la Grande-Comores a accédé à la souveraineté nationale.
Depuis 1975 jusqu’à ce jour la France impérialiste refuse de libérer cette île comorienne où elle se maintient illégalement et ce au mépris du droit international.
Pire encore, après l'instauration unilatérale du « visa Balladur » en 1994 qui a fait du bras de mer entre Anjouan et Mayotte le plus grand cimetière marin au monde. La France, nation des Droits de l’Homme et des Libertés, se prépare pour mener à compter du 20 avril 2023 une opération dite « Wuambushu » consistant à détruire les logements dits « bidonvilles » appartenant majoritairement aux comoriens des autres îles sœurs, soi-disant vivant clandestinement à Mayotte. Ces actions barbares seront suivies des expulsions massives des Comoriens vers l’île d’Anjouan, faisant penser à ce qui se passait en France dans les années 30 et 40, toute proportion gardée.
Le parti Ulezi dénonce avec la plus grande vigueur ces actes inhumains, appelle les femmes, les hommes épris de paix et de libertés ainsi que les ONG comoriennes et internationales à se joindre à nous afin de relayer ces informations graves à toutes les opinions du monde. Les conséquences de ces actes policiers cruels entraîneront des conséquences dramatiques à toute l’archipel. La déchirure du tissu sociale de Mayotte risque de s’alourdir encore plus davantage.
Le parti Ulezi en appelle aux valeurs républicaines du gouvernement français et du parlement pour stopper cette opération lugubre dite Wuambushu envisagée contre les Comoriens des autres îles à Mayotte. Ces derniers ne sont ni des « sans papier » ni des clandestins, ils sont bel et bien chez eux, comme les mahorais quand ils se retrouvent dans les 3 autres îles sœurs.
La désescalade doit prendre le dessus, la cohésion et le rassemblement de toutes les forces politiques et de la société civile dans l'archipel doivent nous animer. Les défenseurs de la république n’ont pas à céder au chantage haineux de l'extrême droite. Un dialogue sincère et constructif s’imposeentre la France et les Comores sous l’égide de la Communauté internationale, pour faire de l'archipel des Comores un havre de paix et de prospérité.
Le parti Ulezi se joint aux mouvements organisés aux Comores le 15 avril 2023, en France le 16 avril 2023 contre le décasage suivi des expulsions massives des Comoriens de Mayotte, alors qu’ils sont chez eux.
Lyon le 14 Avril 2023
Le 1 er secrétaire national
Natuk Mohamed
COMMENTAIRES