Quels sont les points forts et faibles des probables présidentiables face à Azali ? Homme d'affaires et d'expériences diplomatiques et électorales. Ay
L'ex Vice-président Djaffar, populaire pour avoir opposé fermement le changement de la constitution en 2018, un geste apprécié qui reste dans la mémoire collective laissant un peu d'espoir que tout n'est pas pourri dans la politique comorienne. Le souci du Vice-président, il est jugé trop silencieux et en retrait total des affaires publiques.
Ibrahim Ali Mzimba, Homme d'affaires et d'expériences diplomatiques et électorales. Ayant un électorat stable dans la grande région de Mbadjini qui l'a toujours placé en tête dans toutes les élections confondues. N'ayant pas la double nationalité et ayant fait le choix de vivre au pays, sa candidature demeure concrète malgré la récente loi d'interdiction visant les binationaux.
Mzimba Ibrahim, politiquement humble, est un homme consensuel pouvant être interlocuteur de tout le monde en cas de dualité au dernier carré de l'élection. Ayant les moyens de financer sa campagne et un carnet d'adresses large, sont entre autres des atouts qui lui sont favorables et importants dans le contexte actuel ou Azali se trouve à la tête de l'Union africaine.
Son handicap, c'est son manque de radicalité face aux régimes politiques du pays que ce soit celui de Sambi, Iklilou et d'Azali. Trop républicain pour certains, et cette ligne de Bayrou ne marche pas bien aux Comores. Ses adversaires l'exploitent contre lui.
Mouigni Baraka, ses atouts, il a été gouverneur de Ngazidja pendant 5 ans et il n'y a jamais eu un conflit majeur au pays. Vu comme un gouverneur de la paix et de la tradition Comorienne du pays. Ses inconvénients, il vient d'une région et d'une ville où il y'a beaucoup d'hommes politiques qui se divisent. Le fils de Bazi, ministre d'Azali ou Abdallah Agoi militant ne lui faciliteront pas la tâche. Dans la région, la présence de l'ex Vice-président Djaffar, certainement, lui coupe de toutes marges électorales considérables. Son parti est également divisé.
Maître Mahamoud, avocat de Sambi. Il compte sur le soutien du parti Juwa le plus fidèle à Sambi. Il peut se targuer de cet électorat. Sa nouveauté dans la politique plaide en sa faveur mais c'est justement aussi son handicap. Il n'est pas expérimenté et le pouvoir en place aura les moyens de le fragiliser. Le régime d'Azali, restera trop brutal à une personne soutenue par le Juwa, c'est une question de vie ou de mort. Le peuple comorien jusqu'à aujourd'hui reste une population malgré les injustices du pouvoir attachée à la concorde et au pacifisme.
Mamadou, certainement à l'expérience mais il est rejeté par les comoriens estimant qui n'a pas l'allure vu son âge de présider la nation. Le fait qu'il est à l'étranger et condamné par la justice, même une justice corrompue, si on parle d'élections avec Azali, Mamadou ne sera pas candidat.
Ibrahim Abdou Said
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