Parmi les Conditions fondamentales que l’opposition ne doit pas oublier pour un dialogue national sain. Le 25 mars 2023, le Front Commun Élargi des Fo
Le 25 mars 2023, le Front Commun Élargi des Forces Vives Comoriennes unit comme un seul homme derrière Mohamed Ali Soilihi, publie une déclaration en réponse au discours d’Assoumani Azali, oubliant la séparation des pouvoirs qui déclare dans une mosquée, un jour de vendredi, premier jour du mois sacré de ramadan, être cette fois-ci prêt à un dialogue national pour fixer les règles des élections présidentielles qu’il prévoit organiser en 2024.
Nous saluons la position prise par l’opposition qui se dit prête elle aussi à engager ce dialogue national qu’elle a tant souhaitée mais sous certaines conditions fondamentales pour empêcher les maintes machinations et tripatouillages du régime actuel, champion de toutes sortes de mascarades.
Toutefois, personnellement, je trouve que dans les propositions faites par l’opposition, il en manque d’autres encore plus fondamentales que celles-cités dans sa déclaration. Nous ne devons pas oublier qu’en violant les accords cadre de Fomboni, Assoumani Azali crée le vide Constitutionnel dans notre pays. Ensuite, avec ses collaborateurs, ils décident de changer la Constitution pour se tailler une Constitution sur mesure. Nous ne devons pas oublier non plus comment il a détourné les « Assises Nationales » pour changer d’ambler la Constitution, puis procéder à la suppression de la Cour Constitutionnelle et à la suppression de Commission Anticorruption dans le seul but de s’éterniser au pouvoir.
Ensemble, sous l’autorité du chef de l’opposition Mohamed Ali Soilihi (alias Mamadou) nous devons demander le retour à l’ordre Constitutionnel par une présidence tournante nous amené la concorde et la paix sociale pendant 15 ans. Pour cela, nous demandons :
- La présence impérative de la Communauté internationale dans ce dialogue.
- La présence impérative de la diaspora Comorienne dans ce dialogue.
- Sans oublier que la tournante revient inéluctablement aux anjouanais.
Cela dit, une période de transition est inévitable pour sortir de cette crise. Une période de transition qui aura la mission de remettre tous en place afin de pouvoir à la suite, organiser des élections libres, transparentes et démocratiques. Il faudra donc un gouvernement d’union nationale inclusive pour la participation de tous les partis politiques pour plus de transparence.
Par le président du Parti Social-Démocrate WU MOJA WA KOMORI (BUNDO)
ABDOURAHIM Bacari
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