Diaspora : On se dirige vers un été 2023 sans voyage vers les Comores. Le bras de fer entre les autorités et la diaspora continu, ce qui risque d'avoi
Le bras de fer entre les autorités et la diaspora continu, ce qui risque d'avoir de lourdes conséquences économiques
D'après les mesures prises par la diaspora, cette année, on se dirige vers un été 2023 sans voyage vers les îles de la lune, pour cause, la diaspora comorienne dépitée par les prix excessifs des billets d'avion.
Rejoindre les îles Comores coûte très cher et donc est hors de portée pour une grande partie de la diaspora comorienne qui se plaint de ne pas pouvoir venir au pays voir leurs proches, célébrer leurs grands mariages ou régler des affaires à cause de la cherté des billets d’avion.
Pourront-ils vraiment délocaliser la célébration du grand mariage de la diaspora ? En tournant le dos aux îles de la lune l'été prochain, ce la pourrait-il impacter l'économie du pays ? Marseille, la plus grande ville comorienne (environ 80.000 personnes, source : lNRP), sous le soleil de Saint Charles, Vieux-Port, et riche par sa culture traditionnelle dans les célébrations des mariages coutumières sous les couleurs des habilles traditionnelles, en passant par le MLazo-Moina à la veille, la distribution d'enveloppes bien remplie de billets, Ye mitawo ya Zahabou, wo mlozo Ye Ngazidja,..., on se sent comme aux Comores.
Initié par les notables, et le mouvement Dawula ya haki, la diaspora pourrait-elle vraiment valider le grand mariage à Marseille, fragilisant l'économie de leur pays d'origine ? Ce grand mariage sera t-il reconnu dans nos villes et villages respectifs aux Comores ? Sans réaction des autorités comoriennes, cette situation risque d'être préjudiciable tant à la puissance publique qu’aux petites et grandes entreprises sur nos îles, aux salariés, aux consommateurs et, en définitive, à l’économie comorienne dans son ensemble.
Mon point de vue : Pour faciliter la vie de nos compatriotes résidants aux Comores, je pense qu'Il est temps d'enterrer la hache de la guerre et trouver la voie de la réconciliation nationale.
Par Mohamed Salim
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